Journaliste camerounais, Martinez Zogo, de son vrai nom Arsène Salomon Mbani Zogo, a été enlevé le 17 janvier 2023. Son corps a été découvert le 22 janvier.
Le ministère camerounais de la Défense a ordonné une enquête après la diffusion d’une vidéo où l’on voit l’artiste Longuè Longuè subir des sévices dans les locaux de la Sécurité militaire. Est-on pour autant à l’aube d’une remise en cause de la toute-puissante Semil ?
Après la diffusion d’une ordonnance de mise en liberté de deux des principaux accusés dans l’assassinat du journaliste, le sort réservé à l’ancien juge d’instruction Sikati Kamwo et au greffier Jean Didier Nkoa a été débattu au procès.
Le 30 septembre, la neuvième audience du procès pour « assassinat », « complicité d’assassinat » ou encore « torture » de l’animateur radio a fait la part belle à la défense. Les avocats de Jean-Pierre Amougou Belinga, Justin Danwe et Maxime Eko Eko ont argué de vices de procédure pour demander la relaxe de leurs clients.
Les 17 personnes soupçonnées d’avoir participé en janvier 2023 à l’enlèvement, la torture et l’assassinat de l’animateur radio étaient de nouveau devant le tribunal militaire de Yaoundé ce lundi 9 septembre. Une audience qui résonne comme une première étape avant l’ouverture des débats sur le fond.
Journaliste proche de Jean-Pierre Amougou Belinga, Bruno Bidjang, incarcéré à la prison principale de Kondengui, à Yaoundé, pour « propagation de fausses nouvelles », a été libéré ce 23 août. Ses ennuis judiciaires ne sont pour autant pas forcément terminés.
Alors qu’elle avait souhaité obtenir le statut de partie civile dans le procès concernant l’assassinat du journaliste, la Direction générale de la recherche extérieure a été déboutée de sa demande le 19 août. Ses agents figurent toujours sur le banc des accusés.
La sixième audience du procès des assassins présumés du journaliste camerounais, qui s’est tenue le 29 juillet à Yaoundé, a débouché sur un nouveau renvoi. Au centre de la querelle entre les parties : l’accès au dossier de procédure.
Deux mois après l’ouverture du procès des assassins présumés de son mari, Arlette Diane Zogo, la veuve de Martinez Zogo, a accepté de se confier à Jeune Afrique.
Journaliste et patron de presse, Haman Mana a choisi le chemin de l’exil après l’affaire Martinez Zogo, en 2023. Depuis les États-Unis, il raconte le lent déclin de la presse camerounaise, paupérisée et muselée par une « dérive autoritaire » du pouvoir.
Le procès des accusés de l’affaire Martinez Zogo a débuté le 25 mars dernier, à Yaoundé, mais les différentes parties n’ont toujours pas pu entrer en possession du dossier d’instruction. Certaines pièces seraient-elles trop sensibles ?
Jeune Afrique a pris connaissance du rapport d’expertise qui a notamment amené la justice militaire à faire de Martin Savom, le maire de la ville de Bibey, l’une des pièces centrales du puzzle.
La question de la présence des avocats du service de renseignement au procès des accusées de cette affaire, ainsi que celle de la constitution de ce service comme partie civile ont occupé l’essentiel des débats au cours de la deuxième audience qui s’est tenue le 15 avril.
L’ouverture du procès des accusés de l’affaire Martinez Zogo a remis en lumière les dissensions familiales qui étaient apparues au lendemain de la disparition du journaliste. Un imbroglio que le tribunal est appelé à trancher lors de l’audience de ce 15 avril.
Alors que le procès de l’affaire Martinez Zogo s’est ouvert en mars devant le tribunal militaire de Yaoundé, les témoins devraient se succéder à la barre durant les audiences à venir. Parmi les plus attendus figurent des personnalités politiques de premier plan.
Les 17 personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’assassinat du journaliste Martinez Zogo ont été présentées pour la première fois devant la cour du tribunal militaire de Yaoundé le 25 mars.
Le procès de l’affaire de l’assassinat du journaliste camerounais Martinez Zogo s’ouvre ce 25 mars à Yaoundé. 17 personnes ont été mises en examen mais l’identité des présumés commanditaires continue de susciter des interrogations.
Au Cameroun, dix-sept personnes seront jugées pour le meurtre du journaliste, dont l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga et l’ex-patron des services secrets camerounais Maxime Léopold Eko Eko pour « complicité de torture ».
Soupçonné d’avoir été à la tête du commando responsable de la mort du journaliste camerounais, l’ancien chef des opérations de la DGRE a vu le juge d’instruction du tribunal miliaire de Yaoundé changer son chef d’inculpation. Une petite victoire pour la famille du défunt.
Le 4 mars marquera la fin du délai légal de détention provisoire des principaux suspects inculpés dans l’assassinat du journaliste. Le juge d’instruction va-t-il transmettre le dossier au tribunal pour qu’il y ait procès, les relaxer… ou prolonger une nouvelle fois leur détention ? Jeune Afrique fait le point.
Emmanuel Sako Eseye a été discrètement nommé directeur des opérations de la DGRE, en remplacement de James Elong Lobe. Une façon pour Jean-Pierre Ghoumo, patron du service de renseignement, d’asseoir son autorité… et de tourner la page Martinez Zogo.
Le président camerounais, qui aura 91 ans ce 13 février, n’a pas encore déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de 2025. Sans pour autant montrer la moindre velléité de prendre sa retraite. Son parti, lui, est déjà en campagne pour sa réélection.
Le directeur général du groupe L’Anecdote a été arrêté dans la nuit du mardi 6 février à Bafoussam et conduit au secrétariat d’État à la Défense (SED), à Yaoundé. Le journaliste comparaît ce jeudi 8 février au tribunal militaire de Yaoundé.
Un an après la découverte du corps supplicié du journaliste camerounais dans une banlieue de Yaoundé, la guerre de communication fait rage et ralentit l’enquête. Normal, les accusés sont des spécialistes de la désinformation.
Alors que Paul Biya s’apprête à fêter ses 91 ans – le 13 février prochain –, la présidentielle prévue en 2025 est déjà dans toutes les têtes. Et personne ne se risque à parier sur le fait que le chef de l’État, au pouvoir depuis 1982, passe la main avant cette échéance. Ni même après.
Le 22 janvier 2023, le corps horriblement supplicié du Camerounais Martinez Zogo était retrouvé dans la périphérie de Yaoundé. L’enquête se poursuit, et les assassins courent peut-être toujours.
Un an jour pour jour après l’enlèvement du journaliste, la justice camerounaise n’a toujours pas clairement établi qui sont les responsables de la mort de Martinez Zogo. La thèse de l’existence d’un commando meurtrier, différent de celui ayant mené l’enlèvement, a le vent en poupe.
Jeune Afrique a consulté le rapport d’autopsie du journaliste, assassiné à Yaoundé en janvier 2023. Ce document met en lumière les circonstances de son décès.
En mettant à l’écart le juge d’instruction Sikati II Kamwo, le pouvoir semble avoir repris la main sur le cours de l’enquête. Faut-il pour autant craindre pour la manifestation de la vérité ?
Pour la première fois, les renseignements camerounais seront dirigés par un civil. En mettant fin à l’ère des hommes en uniformes, le chef de l’État renforce le contrôle d’Etoudi sur ce service spécial.
Un décret du président camerounais ordonne la nomination de Jean-Pierre Ghoumo à la tête de la Direction générale de la recherche extérieure, en lieu et place de Léopold Maxime Eko Eko, inculpé dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo.