En RDC, l’opposant et candidat à la présidentielle souhaitait installer les organes de son parti dans la province de l’ouest du pays, mais les autorités l’en ont empêché.
Le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a finalement autorisé – sous conditions – la tenue de la marche de l’opposition ce 20 mai. Et ce alors que, le même jour, une autre manifestation, celle des jeunes du parti au pouvoir, est également prévue.
Réunis à Lubumbashi mi-avril, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Matata Ponyo Mapon veulent présenter un front uni face à la majorité présidentielle. Mais ne se prononcent pas sur l’idée d’une candidature unique.
Pannes de machines, vol de matériel, corruption au sein des centres d’enregistrement… Les difficultés s’accumulent pour la commission électorale que dirige Denis Kadima, et l’opération d’identification des 50 millions d’électeurs congolais prend de plus en plus de retard.
Depuis la Turquie où il vit désormais, l’ancien président guinéen n’a pas tardé à reconstituer son carnet d’adresses. Avec qui a-t-il maintenu le contact parmi les chefs d’État, ses anciens ministres en exil ou encore les membres de son parti ?
Audit des entreprises publiques, contrats décortiqués : chacune dans leur style, ces trois figures du monde économique marocain et congolais croient en un développement juste et équilibré.
À un an et demi de la prochaine présidentielle, les candidatures d’opposants se multiplient face à celle du chef de l’État. Élu en 2018 à la surprise générale et assis sur une majorité friable, a-t-il de quoi s’inquiéter ?
La Cour constitutionnelle s’était déclarée « incompétente » en novembre pour juger l’ancien Premier ministre dans une affaire de détournement des deniers publics.
Retranché depuis plusieurs semaines à Lubumbashi, l’ancien président tente d’organiser son camp politique en vue des élections générales prévues en 2023. Et trace une ligne rouge vis-à-vis de son successeur, Félix Tshisekedi.
À 18 mois de la présidentielle, la mise à l’écart de Dieudonné Kaluba, patron de la plus haute juridiction du pays, pose question. Si certains affirment que le chef de l’État n’était pas satisfait de sa gouvernance, d’autres le soupçonnent de vouloir garder la main sur la Cour.
Un temps inquiété par la justice, l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila a annoncé sa candidature à la présidentielle, mardi 3 mai. Isolé politiquement, il semble néanmoins sûr de ses forces. Et se rêve un destin à la Macron.
Après la désignation de Denis Kadima à la tête de la Ceni, le président congolais a été chahuté par l’opposition, les religieux et même certains de ses alliés pendant des semaines. Mais il semble avoir réussi à calmer le jeu.
L’ancien Premier ministre comparaît à partir de ce lundi 8 novembre devant la Cour constitutionnelle pour détournement de fonds destinés au parc agro-industriel de Bukanga Lonzo. Tour d’horizon des principaux enjeux de l’affaire.
Le procès de l’ancien Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo, soupçonné de détournement de fonds publics d’un projet agro-alimentaire, doit s’ouvrir lundi 25 octobre à Kinshasa devant la Cour constitutionnelle.
L’ancien Premier ministre de Joseph Kabila sera jugé devant la Cour constitutionnelle pour détournement de deniers publics dans l’affaire Bukanga Lonzo.
Officiellement, il est membre de la majorité, mais l’ancien gouverneur du Katanga est soupçonné de nourrir des ambitions présidentielles. Sera-t-il candidat ? Quelles sont ses relations avec Félix Tshisekedi et Joseph Kabila ? Moïse Katumbi s’est confié à « Jeune Afrique » lors d’une interview exclusive.
Déjà auditionné à plusieurs reprises au mois de juillet par le procureur général près la Cour constitutionnelle, Augustin Matata Ponyo est mis en cause dans différents dossiers de détournement de fonds et se livre, ces dernières semaines, à un véritable bras de fer avec la justice congolaise.
Ce lundi 25 octobre, l’ancien Premier ministre est attendu par les juges de la Cour constitutionnelle. Accusé de détournements de deniers publics dans l’affaire Bukanga Lonzo, il dénonce une procédure politique.
L’ancien Premier ministre, entendu depuis deux jours dans le cadre d’une affaire de présumé détournement de fonds, a été placé sous mandat d’arrêt provisoire.
Le Sénat n’a pas procédé au vote prévu vendredi sur la demande de levée d’immunité de l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, mis en cause dans une gigantesque affaire de détournements de fonds publics. Les parlementaires jugent que les procédures n’ont pas été respectées.
L’Inspection générale des finances a épinglé plusieurs personnalités dans la gestion du projet du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo. « Jeune Afrique » a accédé au rapport.
Premier ministre de Joseph Kabila entre 2012 et 2016, Augustin Matata Ponyo a annoncé, le 12 mars dernier, son départ du PPRD. Il explique les raisons de ce choix à « Jeune Afrique ».
« Je suis un retraité de la politique », nous confie-t‑il le 12 juillet, confortablement assis dans son nouveau bureau, avenue Kabasele-Tshiamala (ex-Flambeau), à Kinshasa.
Le passeport congolais est parmi les plus chers au monde. Selon l’agence Reuters, Makie Makolo Wangoi, une proche du président Kabila, possède une compagnie basée aux Emirats arabes unis qui récupère une partie du coût de ce passeport, largement surestimé.
Le Premier ministre congolais sortant s’est confié en exclusivité à Jeune Afrique au sujet de ses cinq années passées à la tête du gouvernement. C’est la première interview qu’il accorde à un média depuis qu’il a quitté ses fonctions.
Comme l’accord politique passé entre différentes forces politiques du pays le prévoyait, le Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo a démissionné lundi pour permettre la nomination d’un chef de gouvernement issu de l’opposition.
La police et l’armée congolaises ont réprimé à coup de gaz lacrymogènes et de tirs de sommation une manifestation qui se déroulait à Beni mercredi, dernier jour du deuil national décrété après le massacre de plusieurs civils dans la nuit du samedi 13 août dans cette ville de l’est. Un manifestant a été tué par balle, selon une source hospitalière.