Maurice Kamto est un homme politique camerounais né le 15 février 1954 à Yaoundé. Il a joué un rôle significatif sur la scène politique du Cameroun et occupé plusieurs postes de responsabilité au fil des années.
Maurice Kamto a obtenu un doctorat en droit public et exercé en tant que professeur d’université. En 2004, il a été nommé ministre délégué à la Justice sous la présidence de Paul Biya. Cette nomination a marqué le début de son engagement politique à un niveau gouvernemental.
Cependant, sa carrière politique s’est davantage orientée vers l’opposition. En 2011, il a pris la direction du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), un parti politique de l’opposition. Kamto s’est engagé dans la lutte pour les réformes politiques et la démocratie au Cameroun.
L’un des moments marquants de sa carrière politique a été sa candidature à l’élection présidentielle camerounaise en 2018. Lors de ce scrutin, il a revendiqué la victoire, ce qui a créé des tensions politiques et suscité des débats sur la légitimité des résultats. Cependant, il s’est retiré de la course pour préserver la stabilité du pays.
Lundi 27 décembre, une cinquantaine d’opposants camerounais ont été condamnés pour « insurrection », « rébellion » ou « atteinte à la sûreté de l’État ». Mais pourquoi ces civils ont-ils été jugés par un tribunal militaire ? « Jeune Afrique » lève le voile.
Plusieurs proches du leader du MRC ont été condamnés à des peines de détention, lundi 27 décembre. Parmi eux, Alain Fogué, Olivier Bibou Nissack et Djoufo Ngabo écopent de sept ans de prison ferme.
Lors de son séjour dans la capitale économique, l’opposant a été empêché de sortir de son hôtel pendant plus de 24 heures. Un nouvel épisode dans le bras de fer qui l’oppose aux autorités depuis la présidentielle de 2018.
Un an après la répression des manifestations du 22 septembre 2020, les procédures à l’encontre des militants incarcérés piétinent. Lenteur judiciaire dans une affaire politique houleuse ou volonté de décapiter l’opposition ? La question agite l’opinion.
Le natif de Baham a la réputation de cultiver la solitude. Au Cameroun, en quarante ans, il a néanmoins tissé autour de lui un réseau sans égal mêlant politique et VIP des affaires.
Le rappeur engagé s’offre un concert inédit ce samedi 18 septembre au Zénith à Paris. Le « graal » pour cet artiste formé dans les banlieues de Yaoundé, devenu l’un des principaux symboles des luttes pour les libertés sur le continent.
Six mois après sa sortie de prison, le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition) poursuit l’expansion de sa formation politique dans la partie septentrionale du pays. Mais peut-il ravir ce vivier électoral au parti au pouvoir, qui en a fait son bastion ?
Le leader du MRC peut compter sur l’enthousiasme parfois immodéré de ses partisans. Mais leurs dérives sur les réseaux sociaux pourraient finir par lui porter préjudice…
La polémique sur la gestion d’une collecte de fonds contre le Covid-19 initiée par l’opposant Maurice Kamto et pilotée par Christian Penda Ekoka avait levé le voile sur les dissensions entre les deux alliés. En réalité, celles-ci couvaient depuis plusieurs mois.
L’image de l’opposant camerounais est écornée par la gestion approximative d’une collecte de fonds contre le Covid-19. Un incident qui pourrait aussi mettre fin à son alliance avec Christian Penda Ekoka.
Sans élus, après avoir boycotté les élections législatives, municipales et régionales, le MRC et son leader tentent malgré tout d’occuper le territoire et les médias. Mais la pression des autorités, y compris judiciaire, est forte.
Handicapé ces dernières années par une série de crises – politique, sécuritaire et économique –, le Cameroun veut réaffirmer son rang de puissance régionale. Mais il doit relever de nombreux défis s’il veut convaincre que la situation s’améliore.
Contesté par l’aile dure du Social Democratic Front (SDF), qui réclame une stratégie plus offensive vis-à-vis du pouvoir, Joshua Osih se défend et insiste sur la nécessité de jouer le jeu démocratique pour peser face au chef de l’État.
L’élection de Joe Biden en novembre 2020 peut-elle changer la donne à Yaoundé ? L’opposant Maurice Kamto l’espère, tandis que Paul Biya entend préserver ses relations avec l’allié américain qu’il souhaite sans ingérence.
À la tête de la Commission des droits de l’homme, le juriste aura fort à faire, après une année 2020 marquée par les violences meurtrières dans les régions anglophones et de nombreuses atteintes aux libertés publiques.
Placé, de fait, en résidence surveillée pendant presque trois mois, Maurice Kamto doit maintenant reprendre la main et décider quelle doit être la stratégie de son parti. Sans que ses choix ne jouent en défaveur des militants toujours emprisonnés.
Les tensions politico-ethniques, exacerbées par la rivalité entre le camp de l’opposant Maurice Kamto et celui du président Paul Biya, prennent une dangereuse tournure. Le « vivre-ensemble » camerounais n’est toutefois pas condamné à l’oubli.
Neuf membres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), dont Olivier Bibou Nissack, le porte-parole de Maurice Kamto, et Alain Fogue Tedom, le trésorier national, ont été placés en détention provisoire pour six mois.
Si aucun autre adversaire du président Biya ne se dit clairement en désaccord avec le chef du MRC, assigné à résidence depuis le 21 septembre, tous gardent leurs distances. Et c’est l’opposition tout entière qui, faute d’union, risque de rester paralysée.
Soupçonné de fomenter un soulèvement populaire afin de renverser le pouvoir, l’opposant Maurice Kamto est maintenu en résidence surveillée à Yaoundé depuis le 21 septembre.
Bientôt de retour au Cameroun, John Fru Ndi, le fondateur du Social Democratic Front, a annoncé que son parti allait boycotter les élections régionales. La fin de sa politique de « collaboration institutionnelle » avec le régime ?
En résidence surveillée depuis le 20 septembre, le leader du MRC est soupçonné d’être « porteur d’un projet insurrectionnel pour renverser les institutions ».
C’est une journée à hauts risques qui s’ouvre ce mardi au Cameroun, où l’opposition appelle à des manifestations qui ont été interdites par les autorités. Et au centre du jeu, des acteurs que l’on n’attendait pas : les conducteurs de motos-taxis.
Maurice Kamto appelle à la tenue de manifestations pacifiques pour réclamer le départ de Paul Biya et l’annulation des élections régionales. Parviendra-t-il à rassembler l’opposition avant le premier rassemblement du 22 septembre ?
Depuis qu’Éric Dupond-Moretti a été nommé ministre français de la Justice, son ancien associé, Antoine Vey, dirige seul leur cabinet. L’Afrique pourrait y prendre une place encore plus importante.
Nommé ministre de la Justice d’Emmanuel Macron, Éric Dupond-Moretti avait fait de l’Afrique francophone une cible prioritaire dans le développement de son cabinet. Le ténor français des barreaux est présent au Maroc, en RDC, au Gabon ou encore au Cameroun.
Plusieurs cadres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun n’ont pas digéré que leur président décide de ne pas participer aux élections législatives et municipales du 9 février dernier. Qui sont ces frondeurs ?
Depuis sa cellule de la prison de Yaoundé, où il purge une peine de deux ans de prison, l’opposant Mamadou Mota revient sur les divergences au sein de son parti, le MRC de Maurice Kamto.