Maurice Kamto est un homme politique camerounais né le 15 février 1954 à Yaoundé. Il a joué un rôle significatif sur la scène politique du Cameroun et occupé plusieurs postes de responsabilité au fil des années.
Maurice Kamto a obtenu un doctorat en droit public et exercé en tant que professeur d’université. En 2004, il a été nommé ministre délégué à la Justice sous la présidence de Paul Biya. Cette nomination a marqué le début de son engagement politique à un niveau gouvernemental.
Cependant, sa carrière politique s’est davantage orientée vers l’opposition. En 2011, il a pris la direction du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), un parti politique de l’opposition. Kamto s’est engagé dans la lutte pour les réformes politiques et la démocratie au Cameroun.
L’un des moments marquants de sa carrière politique a été sa candidature à l’élection présidentielle camerounaise en 2018. Lors de ce scrutin, il a revendiqué la victoire, ce qui a créé des tensions politiques et suscité des débats sur la légitimité des résultats. Cependant, il s’est retiré de la course pour préserver la stabilité du pays.
Officiellement arrivé en deuxième position à la présidentielle de 2018, l’opposant camerounais a organisé le 26 janvier avec son parti, le MRC, une marche pour protester contre la victoire de Paul Biya. Incarcéré pour « insurrection » et « hostilité envers la patrie », il sera jugé le 6 septembre à Yaoundé, avec ses lieutenants.
Le tribunal militaire de Yaoundé a fixé au 6 septembre la date d’ouverture de son procès. L’opposant camerounais sera jugé aux côtés de plusieurs de ses partisans pour « insurrection et hostilité contre la patrie ».
Condamnée à six mois de prison pour avoir pris part à une manifestation interdite, l’avocate et militante du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) Michèle Ndoki risque la peine de mort dans le cadre d’autres affaires. Portrait de celle qui est devenue l’un des symboles de l’opposition politique.
Trente-neuf militants du principal parti d’opposition au Cameroun, arrêtés fin janvier à la suite d’une manifestation, ont été libérés dans la nuit de vendredi à samedi 13 juillet, a indiqué leur parti.
Deux ans et demi après les manifestations qui ont marqué le début de la crise dans les régions anglophones, les robes noires sont toujours en première ligne face au pouvoir. De la lutte contre la « francophonisation » du système judiciaire à la dénonciation de la répression, ces avocats-activites sont de tous les combats. Au grand dam du barreau, qui cherche à tempérer leurs ardeurs.
D’un côté, Mathias Eric Owona Nguini, un Fang-Béti-Bulu. De l’autre, Patrice Nganang, un Bamiléké de l’Ouest. Ces deux professeurs d’université ne cessent de s’opposer, en s’en prenant notamment aux origines de l’autre.
Le MRC, principal parti d’opposition camerounais, a assuré que les forces de l’ordre avaient empêché une manifestation organisée samedi à Yaoundé pour exiger la libération de son président Maurice Kamto et de centaines de ses partisans arrêtés depuis la réélection de Paul Biya.
Des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) ont été arrêtés dans plusieurs villes du pays après avoir pris part, samedi, à des marches pacifiques de protestation avec pour mot d’ordre « Non au hold up électoral ». Mamadou Mota, vice-président du MRC, a notamment été interpellé.
En janvier, l’opposant Maurice Kamto, qui se dit « président élu » depuis la présidentielle de 2018, a célébré ses « cent jours ». Ses équipes étaient à pied d’œuvre, avec une obsession : ne pas finir comme Jean Ping, l’opposant gabonais qui se revendique « président élu » depuis… 2016.
Dialogue politique avec l’opposition, crise anglophone, arrestation de Maurice Kamto… Grégoire Owona, ministre camerounais du Travail, de la Sécurité sociale et secrétaire général adjoint du RDPC, revient sur les dernières actualités qui agitent le pays.
Confronté à la crise anglophone et aux attaques de Boko Haram, le Cameroun est dans une position délicate. Dans un tel contexte, les élections législatives de novembre font office de véritable troisième tour, notamment pour le chef de l’État Paul Biya.
Crise anglophone, terrorisme, ralentissement économique… Sept mois après la présidentielle et à l’approche des législatives, le pouvoir camerounais est en difficulté. Mais ses adversaires sauront-ils en profiter ?
Tous les partis d’opposition sont d’accord pour attaquer le pouvoir de front aux élections législatives de novembre prochain. Mais pas forcément à l’unisson…
Les sociétés civiles d’Afrique subsaharienne sont-elles à court d’inspiration ? Du Bénin au Cameroun en passant par le Sénégal et le Burkina Faso, elle peine à s’imposer dans le débat. Pour y prendre toute sa place, juge Oswald Padanou, elle doit se réinventer, et sortir des logiques bureaucratiques et des tentations de gain facile.
Si Maurice Kamto est soupçonné d’être l’instigateur du saccage de l’ambassade du Cameroun à Paris, aucune plainte n’a été déposée en France contre lui, selon l’un de ses avocats.
L’opposant camerounais Maurice Kamto a réagi par courrier aux lettres adressées par le Cameroun au président de la Commission du droit international des Nations unies et au secrétaire général de l’Institut du Droit international de Genève, au sujet de son incarcération. Il y dénonce le « niveau d’abaissement » du régime de Yaoundé.
Atteintes aux droits de l’homme, gestion de la crise anglophone, violences policières, arrestations arbitraires… Le Parlement européen a adopté jeudi une résolution très critique vis-à-vis des autorités camerounaises.
Opposants arrêtés au Cameroun et au Congo-Brazzaville, situation politique au Gabon et évolution en Centrafrique… François Louncény Fall, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale revient sur les dossiers brûlants qu’il doit gérer.
Alors que le statu-quo persiste dans la procédure judiciaire engagée contre Maurice Kamto et les 157 autres personnes détenues suite aux « marches blanches » du MRC, le gouvernement camerounais s’active à l’international, et laisse entrevoir sa ligne de défense.
17 militants ont été arrêtés devant le palais de justice de Yaoundé, à l’intérieur duquel a été rendu, ce 9 avril, le verdict du recours en appel déposé par le leader du MRC et ses alliés politiques, rejetant la demande de libération provisoire de Maurice Kamto et de ses alliés politiques.
Le gouvernement camerounais a annoncé vendredi l’interdiction des manifestations prévues par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Une mesure qui survient le lendemain de la décision des avocats de l’opposant de saisir l’ONU pour incarcération « arbitraire ».
Le cabinet d’avocats parisiens qui défend l’opposant camerounais a saisi le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies. Me Dupond-Moretti et Me Vey affirment que Maurice Kamto, Albert Dzongang, Paul Eric Kingue et 150 de leurs partisans et alliés, « ont été arrêtés de manière totalement illégale ».
L’audience en appel sur la demande de liberté provisoire formulée par les avocats de Maurice Kamto et de ses codétenus s’est tenue mardi en l’absence de la défense, qui exige un procès public. Le verdict est attendu le 9 avril prochain.
Les ténors du barreau camerounais et français qui assurent la défense de l’opposant Maurice Kamto se préparent, l’avocate camerounaise Alice Nkom s’exprimera devant la Grande Loge de France… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
Depuis la comparution du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et de ses alliés politiques le 26 février dernier, aucune évolution significative n’a été enregistrée dans ce dossier, qui continue de crisper la scène politique camerounaise.
L’ex-conseiller de Paul Biya, Penda Ekoka, arrêté aux côtés de l’opposant Maurice Kamto fin janvier à Douala, a saisi le groupe de travail sur les détentions arbitraires des Nations unies, a indiqué le 21 mars l’un de ses avocats.
29 personnes interpellées à la suite des marches pacifiques organisées par le MRC de Maurice Kamto fin janvier ont été condamnées à 12 mois d’emprisonnement. Bien que 11 autres ont été déclarés non coupables, la défense a dénoncé une décision « infondée » et a promis de faire appel dès le 12 mars.
Le président français a appelé fin février son homologue camerounais pour lui signifier que Paris suivait attentivement l’actualité de son pays, et notamment le dossier de l’opposant arrêté.
Interdictions de manifester, arrestations arbitraires, atteintes à la vie privée… La litanie des dérives autoritaires liberticides dont s’alarment les organismes camerounais de défense des droits de l’homme ne cesse de se multiplier. Des acteurs de la société civile ont décidé de braver l’« oppression ».
Le président du tribunal de première instance de Yaoundé a déclaré irrecevable la requête du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et ses coaccusés. Les avocats de la défense entendent faire appel de cette décision.