Maurice Kamto est un homme politique camerounais né le 15 février 1954 à Yaoundé. Il a joué un rôle significatif sur la scène politique du Cameroun et occupé plusieurs postes de responsabilité au fil des années.
Maurice Kamto a obtenu un doctorat en droit public et exercé en tant que professeur d’université. En 2004, il a été nommé ministre délégué à la Justice sous la présidence de Paul Biya. Cette nomination a marqué le début de son engagement politique à un niveau gouvernemental.
Cependant, sa carrière politique s’est davantage orientée vers l’opposition. En 2011, il a pris la direction du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), un parti politique de l’opposition. Kamto s’est engagé dans la lutte pour les réformes politiques et la démocratie au Cameroun.
L’un des moments marquants de sa carrière politique a été sa candidature à l’élection présidentielle camerounaise en 2018. Lors de ce scrutin, il a revendiqué la victoire, ce qui a créé des tensions politiques et suscité des débats sur la légitimité des résultats. Cependant, il s’est retiré de la course pour préserver la stabilité du pays.
Arrestation de Maurice Kamto, crise anglophone, relations diplomatiques avec le Cameroun… Les déclarations publiques du secrétaire d’État adjoint des États-Unis pour les affaires africaines ont en partie été dénoncées par le porte-parole du gouvernement camerounais, qui a invité le diplomate au respect de la souveraineté du pays.
Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et ses alliés politiques, interpellés dans le cadre des marches blanches du 26 janvier dernier, devront attendre jusqu’au 7 mars pour le verdict de leur demande de liberté provisoire. La garde à vue de Michèle Ndoki a été prolongée de 48 heures.
Interpellée le 26 février par les forces de sécurité camerounaises, l’avocate Michèle Ndoki, vice-présidente du directoire des femmes du MRC de Maurice Kamto, a été transférée au secrétariat d’État à la défense (SED). Elle devrait être auditionnée jeudi au Groupement spécial d’opérations (GSO).
Trente des 150 militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto, arrêtés fin janvier, ont comparu le 18 février devant les juges du tribunal de première instance du Mfoundi, accusés notamment « d’incitation à l’insurrection ». Les audiences reprendront le 25 février prochain.
L’opposant Maurice Kamto bénéficie du soutien d’avocats étrangers, le fils de Timan Erdimi a été arrêté au Tchad le 8 février, environ soixante officiers de la gendarmerie ivoirienne ont été rétrogradés… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), a été transféré mardi 12 février à Kondengui, la prison principale de Yaoundé. Il y rejoint de nombreux VIP, qui y purgent des peines souvent très lourdes. Jeune Afrique fait le point en une infographie sur cette population carcérale un peu particulière de Yaoundé et Douala.
Maurice Kamto, le principal opposant de Paul Biya, et 145 autres militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), interpellés dans le cadre des marches blanches du 26 janvier dernier, ont été déférés dans la nuit du 12 au 13 février. Ils sont notamment accusés d’« incitation à l’insurrection ».
L’opposant au président Paul Biya avait été arrêté fin janvier, après des manifestations de ses partisans pour dénoncer des « fraudes » survenues lors de l’élection présidentielle d’octobre 2018.
Accusé, entre autres, d’« insurrection », l’opposant camerounais, candidat malheureux à l’élection présidentielle d’octobre, a été interpellé le 28 janvier. De quoi conforter Maurice Kamto dans la position d’adversaire numéro un de Paul Biya ?
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), parti de l’opposant Maurice Kamto arrêté lundi, a décidé d’annuler des manifestations prévues samedi dans plusieurs villes du pays pour réclamer sa libération, a annoncé un dirigeant du MRC.
Si les rappeurs camerounais demandent tous la libération immédiate de leur confrère arrêté le 26 janvier lors d’une manifestation de l’opposition, ils regrettent son engagement aux côtés du leader du MRC Maurice Kamto.
Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a été entendu pour la première fois en présence de ses avocats, mercredi. Maurice Kamto est notamment accusé d’« incitation à l’insurrection » et d’« hostilité contre la patrie ». En cause, notamment, le saccage de l’ambassade du Cameroun à Paris, dans lequel l’opposant nie toute implication.
Les charges ayant conduit à l’arrestation de l’opposant Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), demeurent inconnues. Ses avocats dénoncent une « procédure illégale ».
Alors que Maurice Kamto et plusieurs cadres du MRC, arrêtés lundi soir à Douala, ont été transférés à Yaoundé, le flou persiste toujours sur le lieu de leur détention et les charges qui pèsent contre eux. L’opposition est vent-debout.
Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a été arrêté à Douala, lundi dans la soirée, alors qu’il se trouvait au domicile d’Albert Dzongang, l’un de ses partisans. Il serait actuellement en cours de transfert vers Yaoundé.
L’avocate Michèle Ndoki, l’opposant Célestin Djamen et d’autres manifestants du MRC ont été blessés le 26 janvier au cours d’une marche de protestation initiée par le parti de Maurice Kamto, violemment réprimée par les forces de sécurité camerounaises.
Si Maurice Kamto continue de contester les résultats de la dernière présidentielle camerounaise, sa formation prendra bel et bien part aux élections législatives et municipales. Cette annonce met fin à plusieurs semaines de tergiversations quant à sa participation aux prochaines échéances électorales.
Maurice Kamto, le candidat arrivé en deuxième position à la présidentielle du 7 octobre, avait espéré que le quotidien « Mutations », détenu par Protais Ayangma, une figure du patronat, se mettrait au service de sa campagne.
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, a invité les populations des régions francophones à observer une demi-journée sans activité par semaine, afin d’amener le gouvernement à prendre des « mesures significatives » pour la résolution de la crise anglophone.
L’opposant Maurice Kamto, qui revendique la victoire au scrutin présidentiel, a été interpellé et brièvement assigné à résidence à son domicile de Yaoundé, mardi 6 novembre, jour de la prestation de serment de Paul Biya. La mesure a été levée en fin d’après-midi.
Le président camerounais Paul Biya, 85 ans, dont 36 au pouvoir, prête serment le 6 novembre pour un septième mandat dans un climat de tension, au lendemain de l’enlèvement de 79 élèves en zone anglophone frappée par un conflit armé.
Dix-neuf partisans de Maurice Kamto, candidat malheureux à la présidentielle du mois dernier au Cameroun, ont été arrêtés dimanche 4 novembre à Bafoussam (ouest) lors de manifestations contestant la victoire du président sortant Paul Biya.
Malgré la réélection sans surprise de Paul Biya, jamais le pouvoir en place n’a été à ce point contesté. Mais l’opposition devra surmonter ses divisions si elle veut constituer une force d’alternance crédible.
En enregistrant sa pire participation à une présidentielle (3,35%) depuis sa création en 1990, le Social Democratic Front (SDF) vient de perdre sa place de challenger du président Paul Biya, au profit de Maurice Kamto. Retour sur une déconvenue qui a laissé des traces au sein du parti.
L’avocat camerounais Akere Muna, qui avait retiré sa candidature à la présidentielle au profit de l’opposant Maurice Kamto, a été condamné à trois ans de prison avec sursis pour « faux et usage de faux », au lendemain de la proclamation des résultats du scrutin.
Plus encore que la victoire de Paul Biya, l’élection présidentielle camerounaise a consacré un homme, Maurice Kamto, de fait propulsé à la tête de l’opposition.
Joshua Osih et Maurice Kamto ont vu leurs recours rejetés par le Conseil constitutionnel le 18 octobre, au cours de la troisième journée d’examen du contentieux post-électoral. Si la proclamation officielle des résultats est prévue au 22 octobre, ces décisions laissent un peu plus entrevoir la victoire de Paul Biya.
Avant de se désister au profit de Maurice Kamto, Akere Muna a tenu à faire figurer certains principes dans l’accord de coalition, tout en gardant en tête la perspective des législatives de 2019 avec ses alliés de la Plateforme pour la Nouvelle République.
Le Conseil constitutionnel a débuté mardi 16 octobre les audiences portant sur les demandes d’annulation du scrutin présidentiel déposées par l’opposition. Premiers recours étudiés : ceux de Maurice Kamto et Cabral Libii.
Les trois principaux candidats à l’élection présidentielle au Cameroun ont saisi le Conseil constitutionnel afin qu’il annule en partie ou totalement le scrutin de dimanche, pour « fraudes et irrégularités ».