Maurice Kamto est un homme politique camerounais né le 15 février 1954 à Yaoundé. Il a joué un rôle significatif sur la scène politique du Cameroun et occupé plusieurs postes de responsabilité au fil des années.
Maurice Kamto a obtenu un doctorat en droit public et exercé en tant que professeur d’université. En 2004, il a été nommé ministre délégué à la Justice sous la présidence de Paul Biya. Cette nomination a marqué le début de son engagement politique à un niveau gouvernemental.
Cependant, sa carrière politique s’est davantage orientée vers l’opposition. En 2011, il a pris la direction du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), un parti politique de l’opposition. Kamto s’est engagé dans la lutte pour les réformes politiques et la démocratie au Cameroun.
L’un des moments marquants de sa carrière politique a été sa candidature à l’élection présidentielle camerounaise en 2018. Lors de ce scrutin, il a revendiqué la victoire, ce qui a créé des tensions politiques et suscité des débats sur la légitimité des résultats. Cependant, il s’est retiré de la course pour préserver la stabilité du pays.
Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, a demandé aux acteurs politiques camerounais la « plus grande retenue ». Cet appel, lancé mercredi 10 octobre, intervient après la proclamation par Maurica Kamto de sa victoire à la présidentielle, avant la publication des résultats.
Arpentant des rues désertes, très peu d’électeurs se sont déplacés vers les centres de vote de la ville de Buea ce dimanche 7 octobre. À quelques heures de la clôture des bureaux de vote, les tendances indiquent un taux d’abstention considérable.
Une fausse couverture de Jeune Afrique circule actuellement sur les réseaux sociaux. Maurice Kamto, candidat du MRC, y est présenté comme ayant été « filmé en posture de corruption ». Un grossier photomontage…
Les électeurs ont commencé à voter dimanche pour désigner leur président au Cameroun, sous haute surveillance dans les régions anglophones de l’Ouest où les séparatistes ont promis d’empêcher le scrutin.
Pourquoi Maurice Kamto, candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), troque-t-il désormais ses costumes rayés tennis contre le maillot des Lions indomptables ? Deuxième épisode de notre série en trois volets : « Ce qu’on ne vous a pas dit sur… »
Les régions du septentrion camerounais sont au cœur des stratégies électorales des trois principaux opposants à Paul Biya – Maurice Kamto, Akere Muna et Josuah Osih – dans la conquête du palais d’Etoudi.
L’instance électorale camerounaise Elecam a rendu publique mardi la liste des neuf candidats validés pour la présidentielle du 7 octobre prochain. Parmi eux, Paul Biya, favori et sortant, Joshua Osih, Maurice Kamto et Akere Muna. Revue des forces en présence.
Si Paul Biya aura ménagé le suspense jusqu’au bout sur sa candidature à la présidentielle du 7 octobre, ses troupes, elles, se préparent de longue date à assurer sa réélection haut la main.
L’irruption de nouveaux visages dans la course au palais d’Etoudi pourrait donner un coup de fouet au débat démocratique. Et remettre l’alternance au goût du jour.
Si Maurice Kamto, candidat du MRC, souhaite que l’opposition présente un candidat unique à la présidentielle d’octobre, les négociations avec les autres opposants Akere Muna et Joshua Osih sont au point mort.
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Maurice Kamto, leader du MRC.
Près de 10 000 partisans ont ovationné l’opposant camerounais à Bafoussam, le 21 novembre. Faisant fi des freins administratifs qu’il rencontre, le chef de file du MRC s’affirme en présidentiable.
Avec la montée en puissance de Boko Haram au nord du Cameroun, le chef de l’État, Paul Biya, a cru bon de proposer une nouvelle législation anti-terroriste à la fin de 2014. Adoptée par le Parlement, celle-ci fait pourtant l’unanimité contre elle dans l’opposition, qui estime que le président cherche à la museler en menaçant ses leaders de la peine de mort.
Grégoire Owona et Maurice Kamto ne sont d’accord sur rien. Pour le premier, le gouvernement auquel il appartient fait beaucoup, tandis que le second estime que la nation est en péril.
Candidat malheureux à un siège de député au Cameroun, Maurice Kamto dénonce des fraudes. Lui et sa toute jeune formation, le MRC, estiment néanmoins avoir réussi leur entrée dans l’arène.
L’ancien ministre délégué à la Justice, Maurice Kamto, a lancé le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), le 13 août à Yaoundé. Ce nouveau parti d’opposition, qui en agrège plusieurs, a pour objectif de réanimer le débat politique dans le pays. Seul problème : avant sa première convention, prévue en septembre, sa ligne est plutôt difficile à cerner.
Intellectuel réputé pour son indépendance d’esprit, juriste respecté, le nouveau ministre délégué à la Justice symbolise l’ouverture à la société civile dans le gouvernement formé à Yaoundé le 8 décembre.