Lorsqu’on évoque les Émirats arabes unis, on pense spontanément à « MBZ », le président et émir d’Abou Dhabi. Mais à Dubaï, deuxième composante la plus importante de cette fédération de monarchies créée en 1971, l’émir Mohamed ibn Rached al-Maktoum veut accroître son influence. Et compte sur ses deux fils pour imposer leur voix.
Prévue lundi 12 février et censée sceller la reprise des relations entre les deux pays, la visite du chef de la diplomatie espagnole à Alger a été reportée quelques heures à peine avant son arrivée.
En décembre 2023, le cheikh Mohammed Ben Zayed al Nahyane et le roi Mohammed VI ont signé une série d’accords de coopération. Une nouvelle illustration de la proximité historique qui unit les deux pays… et n’est pas sans conséquences sur les relations entre Alger et Abou Dhabi.
Bien que le Maroc et les Émirats arabes unis aient une politique étrangère et des priorités différentes, leurs relations se traduisent par un soutien mutuel sur divers fronts. Comme l’a confirmé la toute récente visite de Mohammed VI à Abou Dhabi.
En visite aux Émirats arabes unis, le roi du Maroc est accompagné d’une délégation à forte composante économique, imprimant une couleur très « business » à ce déplacement royal.
La venue du roi du Maroc dans le Golfe interroge, au moment où un accord vient d’être trouvé entre Israël et le Hamas pour arrêter les combats pendant quatre jours et libérer des otages.
Dans les jours qui ont suivi le séisme d’Al Haouz, d’aucuns se sont interrogés sur les causes de la catastrophe, sur les mesures préventives, mais aussi sur la réaction de Rabat et sur le choix opéré dans les offres d’aide internationales. Décryptage du politologue marocain Mohamed Tozy.
Si beaucoup de chefs d’État ont boudé le sommet sur la migration organisé le 23 par Giorgia Meloni, les présidents tunisien et mauritanien ont fait le voyage, ainsi que les plus hauts dirigeants européens et l’emirati Mohammed ben Zayed, qui a été le premier à promettre une contribution financière.
Mahamat Idriss Déby Itno a succédé à son père à la tête du Tchad, en dépit de profondes divergences au sein de la famille. Entre un frère au destin contrarié, un autre tenu à l’écart et le grand vainqueur de la Transition, plongée dans la saga de N’Djamena.
Malgré sa réputation sulfureuse, le benjamin de la fratrie de Khalifa Haftar, maître de l’Est libyen, fait aujourd’hui figure de possible successeur, et ne cache pas sa volonté de se présenter à la prochaine élection présidentielle.
Alors que les eaux du Golfe sont le théâtre d’un regain de tension entre Iraniens et Américains, Abou Dhabi a décidé de quitter la force navale conjointe chargée de sécuriser la zone.
Rebaptisée « Coupe du roi Salman », la Coupe arabe des clubs champions, dont la 30e édition a débuté en mars, est contrôlée et financée pour une très large part par l’Arabie saoudite, qui a fait du sport l’un des outils majeurs de sa diplomatie.
À l’heure où s’affrontent les troupes du dirigeant Abdel Fattah al-Burhane et de son numéro deux, Mohamed Hamdan Dagalo, surnommé « Hemetti », certains pays de la sous-région (mais pas seulement), ont pris position.
Futurs hôtes de la COP28 prévue à la fin de 2023, les Émirats arabes unis sont devenus la plaque tournante du détournement des sanctions internationales. Russes et Syriens en profitent allègrement.
À la tête d’Expo City Dubai, le site qui abritera la COP28 en décembre prochain, la ministre d’État émiratie de la Coopération internationale est déterminée à développer les échanges entre les Émirats arabes unis et le continent.
Outre la nomination de Khaled ben Mohammed ben Zayed pour lui succéder, Mohammed ben Zayed a aussi annoncé avoir placé plusieurs de ses frères à des postes-clés. L’un d’entre eux, Tahnoun ben Zayed, était pressenti pour lui succéder.
En quête de financements extérieurs, Le Caire se tourne de plus en plus vers ses voisins du Golfe. Avec succès : les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Koweït et le Qatar n’hésitent pas à investir dans les entreprises nationales. Tout en exigeant des réformes économiques et davantage de transparence.
La nomination à la tête de la prochaine conférence sur le climat de celui qui cumule déjà les casquettes de ministre émirati de l’Industrie et de patron du géant pétrolier ADNOC inquiète les défenseurs de l’environnement, qui soulignent ses nombreuses déclarations en faveur des énergies fossiles.
Comme l’a révélé le 13 janvier Africa Business +, la lettre d’informations exclusives de Jeune Afrique Media Group, le chef de l’État mauritanien a fait l’acquisition d’un avion pour effectuer ses déplacements. Voici les dessous de cet achat qui a créé la surprise à Nouakchott.
De plus en plus visible, la présence des Émirats arabes unis au Sahel ne se traduit pas, ou pas encore, par un déploiement militaire. Mais le souci de contrer l’expansion des groupes jihadistes est très clairement affiché.
Abou Dhabi poursuit son activisme diplomatique en multipliant les rencontres avec Bachar al-Assad, dans l’objectif de ramener la Syrie dans le giron arabe face à l’Iran. Le tout sous l’œil bienveillant de Moscou et sous le regard intéressé d’Ankara.
Coopération militaire, échanges économiques, alignement politique… Après une décennie de tensions, l’Arabie saoudite et les Émirats se rapprochent d’Ankara.
L’homme fort des Émirats arabes unis et prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed Ben Zayed Al Nahyane, a passé une partie de son adolescence au Maroc. Condisciple du futur roi Mohammed VI, il a aussi été… serveur dans un restaurant de Rabat.
Rivalité dans la Corne de l’Afrique, positions opposées s’agissant de l’Égypte, du Qatar, des conflits en Libye et en Syrie… Entre Ankara et Abou Dhabi, la mésentente était totale depuis neuf ans. Pourquoi se reparlent-ils aujourd’hui ?
La crise du Golfe a officiellement pris fin en janvier 2021. Mais en coulisses, la rivalité entre le Qatar et ses voisins bat toujours son plein, tandis que l’Arabie saoudite a tempéré son alliance stratégique avec Abou Dhabi.
En visite en France, le prince héritier émirati Mohammed Ben Zayed a déjeuné, lundi 20 septembre à Fontainebleau, avec le président Emmanuel Macron. Un nouveau signe de la proximité qu’entretient Paris, depuis plusieurs décennies, avec les Émirats arabes unis.
Maître du contre-terrorisme en Arabie saoudite, Mohammed Ben Nayef est nommé prince héritier en 2015. Son jeune cousin, MBS, met alors au point une stratégie pour lui ravir le titre et l’écarter de la succession au trône. Récit d’une chute annoncée.