Après la tentative de putsch à Skhirat en juillet 1971, le royaume entre dans une ère quasi révolutionnaire. Le Fqih Basri, ses disciples et une grande partie de l’Union nationale des forces populaires se préparent à la confrontation avec le régime. Ils s’associeront même à une fraction de l’armée marocaine pour réaliser le « coup d’État des aviateurs » du 16 août 1972.
Au lendemain de l’indépendance, des jeunes marocains, diplômés et engagés à gauche, décident de prendre les armes contre un roi fraîchement intronisé et à peine plus âgé qu’eux : Hassan II. Un combat féroce entre deux projets politiques antagoniques, où tous les coups ont été permis. Récit.
Bachir Ben Barka a profité de la visite du président français à Rabat pour demander l’exécution « des commissions rogatoires internationales au Maroc » et la levée « du secret-défense en France » sur la disparition de son père à Paris, en 1965.
Aujourd’hui encore, Alger ne ménage pas son soutien à certains mouvements rebelles ou indépendantistes, s’attirant les foudres de ses voisins. Une tradition qui remonte aux toutes premières années de la République algérienne.
Élu président en 1969 après la démission de De Gaulle, Georges Pompidou parvient à rétablir les liens d’amitié avec le Maroc, durement entamés par l’affaire Ben Barka. Mais une nouvelle crise couvait.
Depuis l’indépendance du Maroc, en 1956, les relations entre la France et Rabat sont au beau fixe. Mais en 1965, « l’affaire Mehdi Ben Barka » provoque la rupture entre Charles de Gaulle et Hassan II.
De l’affaire Ben Barka au récent coup de froid diplomatique, l’histoire des relations entre Rabat et Paris est émaillée de brouilles, évoluant parfois au gré des liens qu’entretenaient les monarques marocains et les présidents français.
L’ancien opposant marocain disparu en 1965 aurait été, selon le quotidien britannique « The Guardian », un espion à la solde de la Tchécoslovaquie, voire un agent double. Des révélations intéressantes mais pas nouvelles.
Le Mossad aurait joué un rôle-clé dans l’assassinat de Mehdi Ben Barka, selon un livre d’enquête du journaliste israélien Ronen Bergman, récemment publié aux États-Unis. Le fils de l’opposant marocain disparu en 1965 réagit à ces révélations.
Dans un livre récemment traduit aux États-Unis, le journaliste Ronan Bergman revient sur les assassinats ciblés menés par les services secrets israéliens. Principale révélation de l’ouvrage : le rôle de premier plan prêté à l’État hébreu dans l’affaire Ben Barka.
Entre la France et ses anciennes colonies, les affaires ténébreuses et sanglantes abondent depuis des décennies. La déclassification progressive des archives permettra-t-elle de découvrir un jour la vérité ? Rien n’est moins sûr.
Vous êtes marocain, algérien ou tunisien et vous vous apprêtez à passer votre baccalauréat ? Révisez vos connaissance en histoire contemporaine maghrébine en quelques clics.
Pas moins de 89 documents issus des archives des renseignements français et datés en partie de l’année de disparition de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka, en 1965, pourraient être fournis à la justice française sous peu.
Déconnectée du peuple, devenue un parti de notables, l’Union socialiste des forces populaires a vu son influence réduire comme peau de chagrin. Et n’est plus que l’ombre d’elle-même.
Ils étaient plusieurs centaines de personnes réunies jeudi soir devant la brasserie de Paris où l’opposant Mehdi Ben Barka, dont le corps n’a jamais été retrouvé, a été enlevé il y a 50 ans.
Au Maroc, une nouvelle génération a pris les devants sur des chantiers d’avenir. Jeune Afrique a dressé le portrait de 20 femmes et hommes amenés à jouer, demain, un rôle déterminant dans le royaume. Asma Lamrabet, Directrice du Centre des études féminines en Islam, en fait partie.
La disparition tragique du député marocain Ahmed Zaïdi a conforté ses camarades dans leur décision de quitter l’Union socialiste des forces populaires (USFP).
Trois immeubles se sont effondrés vendredi matin à Casablanca, au Maroc, sur le boulevard Mehdi Ben Barka, faisant au moins quatre morts et des dizaines de blessés. Le drame aurait paradoxalement été causé par des travaux de réfections.
Le président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH, officiel), Driss el Yazami, a exhorté lundi le Maroc à abolir la peine de mort. Le gouvernement, emmené par les islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD), a jusqu’à présent refuser de prendre cette décision.
Pour le coauteur de L’Arabe et le Juif, Éditions Plon, 2004, les relations du Maghreb avec Israël s’apaisent d’elles-mêmes. Bien que toujours cruciale, la question de la Palestine est de moins en moins un point de blocage.
Très affaiblie, l’Union socialiste des forces populaires (USFP) s’apprête à élire son premier secrétaire. Sa mission : rendre au parti ses lettres de noblesse.
En souvenir de l’enlèvement de Mehdi Ben Barka à Paris, en 1965, des membres de l’opposition marocaine veulent faire du 29 octobre un « Jour du disparu » en hommage aux « victimes » des « années de plombs » du règne de Hassan II. La demande pourrait bientôt être transmise au gouvernement
Liban, Irak, Afghanistan… Lakhdar Brahimi est l’homme des missions impossibles. Nommé médiateur de l’ONU en Syrie, le diplomate algérien est peut-être confronté au plus grand défi de sa carrière.
Né en 1928 à Meknès de parents savoyards, Maurice Buttin, inscrit au barreau de Rabat en 1954, a observé, en y participant parfois, un demi-siècle de l’histoire du royaume. Il vient de publier une somme sur ce qui fut la « grande querelle » de sa vie. Passionnant et instructif.
Quarante-cinq années très exctement après la disparition de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka à la suite d’une arestation en France, plusieurs associations ont réclamé que la vérité soit fatite sur ces événements.
Un journaliste de France 3, spécialiste de l’affaire Ben Barka, a déposé plainte contre X lundi à Paris à la suite de la retranscription dans un journal marocain d’une conversation téléphonique avec un membre présumé du commando qui a enlevé l’opposant marocain en 1965, selon une source judiciaire.
Le juge français chargé de l’enquête sur la disparition en 1965 de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka estime « inutile et hypocrite » de compléter les mandats d’arrêt internationaux visant quatre Marocains bloqués récemment par le parquet de Paris à la demande d’Interpol, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier