Michel Djotodia est un militaire et homme politique centrafricain. Membre de l’UFDR (Union des forces démocratiques pour le rassemblement) et de la Seleka (coalition de partis politiques et de forces rebelles formée en 2012 contre le président Bozizé), il devient président de la république en mars 2013 et démissionne en janvier 2014, suite à quoi il se réfugie au Bénin.
La démission du président de la transition centrafricaine Michel Djotodia semble scellée, reste à en définir les contours. Dans la nuit de jeudi à vendredi, à N’Djamena, les dirigeants de la CEEAC ont demandé aux parlementaires centrafricains de préparer un accord écartant du pouvoir l’ex-leader de la Séléka.
À l’issue d’un premier huis clos des chefs d’État de la CEEAC à N’Djamena, la démission du président centrafricain de la transition, Michel Djotodia, semble se préciser. Les signataires des accords de Libreville (janvier 2013) ont été convoqués jeudi, en urgence, dans la capitale tchadienne.
Selon plusieurs sources citées par l’agence de presse Reuters, le président de la transition, Michel Djotodia, pourrait annoncer sa démission jeudi, à l’occasion du sommet des chefs d’État de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), qui a lieu les 9 et 10 janvier à N’Djamena.
Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, est à Bangui, jeudi. Il doit rendre visite aux soldats de la force Sangaris, nom de code de l’opération militaire entamée le 5 décembre par la France en Centrafrique. La veille, des échanges de tirs ont fait un mort et quinze blessés, dont trois enfants.
La légende veut qu’il soit devenu le maître de Bangui presque par hasard. Vraiment ? Si Michel Djotodia ne décide pas seul, c’est bien lui le chef. Et peu lui importe que la communauté internationale souhaite le voir partir au plus tôt.
Le président centrafricain Michel Djotodia a lancé mardi un nouvel appel à la paix, dans une capitale Bangui toujours en effervescence, qui se préparait à passer un réveillon de Noël sous couvre-feu et dans la psychose de nouvelles violences.
Le président centrafricain Michel Djotodia a appelé samedi au « sursaut national » et renouvelé son offre de dialogue aux milices chrétiennes, alors que le pays menace de nouveau de s’embraser après une reprise des tueries interreligieuses.
Trois ministres centrafricains ont été limogés, dimanche. Il s’agit du premier acte politique de Michel Djotodia, président de la transition, depuis l’attaque des anti-balakas sur Bangui et le début de l’intervention française.
Après les massacres qui ont ensanglanté Bangui et les critiques de François Hollande à son encontre, Michel Djotodia a affirmé, lundi, avoir le soutien des autorités françaises.
Arrivés à Bangui à la mi-juin, les agents de sécurité français engagés par Michel Djotodia, le président de la transition, ont tous quitté la Centrafrique. Commandés par Jérôme Gomboc, un ancien du 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa), ils assuraient la protection rapprochée de Djotodia et la formation de la garde présidentielle.
Michel Djotodia se serait bien vu à la tribune des Nations unies, à New-York, à la fin du mois de septembre. Mais le président centrafricain a du se résigner. Explication.
Le président centrafricain, Michel Djotodia, a annoncé, vendredi, la dissolution de la Séléka, dans une déclaration au palais présidentiel à Bangui. Cette coalition avait renversé sous sa direction le président François Bozizé.
Michel Djotodia, président de la transition en Centrafrique, a limogé, ce mardi 10 septembre, le chef d’état-major des armées, le général Jean-Pierre Dollé-Waya.
Une source de la gendarmerie centrafricaine a annoncé mardi l’arrestation de Judes-Alex Ketté, directeur général du Trésor public. Le grief : avoir fourni des décorations de contrefaçon au président Michel Djotodia lors de sa prestation de serment.
Michel Djotodia qui a pris le pouvoir le 24 mars à Bangui a prêté serment dimanche devant la Cour constitutionnelle pour devenir le sixième président centrafricain, a constaté un correspondant de l’AFP.
Le président centrafricain de transition, Michel Djotodia, a entamé, mardi 14 mai, sa première visite régionale. Après le Tchad, mardi, il doit se rendre au Gabon et en Guinée équatoriale.
Michel Djotodia, chef de la coalition rebelle qui a pris le pouvoir en Centrafrique le mois dernier en renversant le président François Bozizé, a reçu samedi le vernis institutionnel qui lui manquait en étant élu président de la République lors de la première session du Conseil national de transition (CNT), formé par toutes les composantes politiques du pays.
Il est le nouvel homme fort de la Centrafrique. Le rebelle dont Bozizé se méfiait le moins. Aussi rusé que mystérieux, le chef de la Séléka, Michel Djotodia, aura jusqu’au bout caché son jeu.
Le sommet des chefs d’État d’Afrique centrale qui s’est tenu à N’Djamena mercredi 3 avril a demandé aux nouvelles autorités de Bangui de mettre en place un collège élu pour « jouer le rôle de l’Assemblée nationale » et « rédiger une Constitution, ce qu’a accepté le leader de la Séléka, Michel Djotodia. De son côté, Jacob Zuma a annoncé le retrait des troupes sud-africaines de Centrafrique.
Même s’il ne s’est pas encore officiellement proclamé président, Michel Djotodia entre dans ses habits de nouveau chef de l’État centrafricain. Avec une méthode qui n’a rien d’original : suspension de la Constitution et de l’Assemblée nationale.
Dix ans après son arrivée au pouvoir, François Bozizé tombe comme il est arrivé : sous la pression des armes. Michel Djotodia, le chef de la rébellion Séléka, le remplace à la tête de l’État de la république centrafricaine.
Le gouvernement centrafricain exige, comme préalable à l’ouverture des négociations de Libreville avec la rébellion Séléka, que cette dernière quitte immédiatement les villes qu’elle occupe. Celle-ci vient pourtant de prendre Kaga Bandoro, au centre nord. Comment François Bozizé, le chef de l’État et, en face, le chef de la rébellion Michel Am Nondokro Djotodia, vivent-ils cette nouvelle crise qui secoue la Centrafrique depuis le 10 décembre ?