Ancien ambassadeur de la Haute-Volta puis du Burkina Faso auprès des Nations unies, il devient le président de transition du pays le 17 novembre 2014. Né en 1942 à Ouagadougou, ce diplomate arrive au pouvoir suite à la chute de Blaise Compaoré. Après des études de droit et de sciences politiques à Bordeaux et Paris, il se forme au Centre européen de la Dotation Carnegie de Genève. En 1982, il rentre à Ouagadougou et intègre le ministère des Affaires étrangères.
La coalition d’opposition qui a fait campagne au Burundi pour le « non » lors du référendum du 17 mai a déposé jeudi un recours en nullité devant la Cour constitutionnelle, estimant que la consultation n’avait pas été « libre ».
Le colonel Auguste Denise Barry, un proche de l’ancien Premier ministre de la transition, Yacouba Isaac Zida, en fuite au Canada, a été interpellé vendredi à Ouagadougou par la gendarmerie. Il est visé par une enquête pour « tentative de déstabilisation » du régime du président Roch Marc Christian Kaboré.
Après avoir organisé un colloque sur la sécurité (du 5 au 7 septembre), le Centre d’études stratégiques en défense et sécurité (CESDS, basé à Ouaga), que dirige le colonel Auguste Denise Barry, ancien ministre de la Sécurité dans le gouvernement de transition, publiera d’ici à la fin de 2018 un rapport sur le terrorisme burkinabè.
L’audience de mise en accusation des 107 inculpés dans le procès du putsch manqué conduit par le général Gilbert Diendéré en septembre 2015 s’est ouverte ce mercredi 25 octobre 2017 à Ouagadougou. On saura à l’issue des débats, qui pourraient durer plusieurs jours, si les charges sont confirmées ou non.
Pour la première fois depuis son arrestation, Gilbert Diendéré, l’ancien chef d’état-major particulier de Compaoré, revient sur ces jours de septembre 2015 où tout a basculé.
L’ancien président du Burkina Faso Michel Kafando, nommé en mai dernier envoyé spéciale de l’ONU au Burundi, a rencontré pour la première fois le président Pierre Nkurunziza, jeudi 29 juin. Le gouvernement burundais a profité de cette première visite protocolaire pour le mettre en garde contre toute accointance avec l’opposition en exil.
Michel Kafando, ancien président du Burkina Faso nommé en mai dernier envoyé spécial de l’ONU au Burundi, est arrivé ce mardi 27 juin à Bujumbura. Il s’agit d’un « premier contact » avec le président burundais Pierre Nkurunziza avant d’entrer dans le vif du sujet, la semaine prochaine.
Retiré dans sa ferme de Dayoubsi, celui qui a dirigé le pays après la chute de Compaoré est un homme apaisé. Pour Jeune Afrique, il revient sur ces treize mois de transition à haut risque, avec le sentiment du devoir accompli.
La date n’a pas encore été confirmée, mais, selon plusieurs sources, la cérémonie d’investiture du futur président Roch Marc Christian Kaboré devrait se tenir le 29 décembre.
Sans doute est-ce là l’une des dernières décisions de Michel Kafando, qui s’apprête à passer la main à Roch Marc Christian Kaboré, élu à la tête du Burkina le 29 novembre.
Alors que la sécurité des chefs d’État africains vire à l’obsession, les agents chargés de la garantir sont moins nombreux mais mieux formés et mieux équipés. Enquête sur ces hommes qui suivent nos présidents comme leur ombre.
Le Conseil national de la transition burkinabè a adopté jeudi un projet de loi portant modification à la charte de la transition. La durée de la transition est prolongée pour permettre à ses organes de « fonctionner en toute légalité » jusqu’à la présidentielle du 29 novembre.
Un an après l’insurrection populaire qui a chassé Blaise Compaoré du pouvoir et un mois après le coup d’État manqué des hommes de l’ex-régiment de sécurité présidentielle, les Burkinabè sont impatients de tourner la page de la transition. Ils sont appelés aux urnes le 29 novembre.
Révision du code minier et octroi de nouveaux permis pour l’or, amélioration de la productivité pour le coton… Pour soutenir les deux premiers produits d’exportation, le gouvernement met le paquet.
Ragaillardis par l’échec du coup d’État, les dirigeants de la transition se sont appliqués à faire payer au RSP et à l’ancien parti de Compaoré, lui aussi tenu pour responsable, leur outrecuidance. Et ça n’a pas traîné.
Deux à trois mille personnes dont le président burkinabè Michel Kafando ont assisté vendredi à Ouagadoudou aux obsèques nationales des victimes du coup d’Etat du 17 septembre dont le bilan officiel est désormais de 14 morts et 251 blessés, a constaté un journaliste de l’AFP.
Gilbert Diendéré s’est rendu jeudi aux autorités burkinabè et se trouve désormais dans un camp de gendarmerie de Ouagadougou. La transition semble pouvoir reprendre sa marche en avant avec, en point de mire, l’élection présidentielle.
Face aux putschistes, le président de la transition n’a dû son salut qu’au soutien des unités loyalistes et à la capitulation du général Diendéré. Récit d’un face-à-face d’où le processus démocratique est sorti vainqueur.
Oublions quelques instants l’écume des vagues et les flonflons de la « révolution » en deux actes qui se joue au Burkina pour tirer les leçons d’une année riche en rebondissements comme en enseignements sur l’évolution du pays des Hommes intègres et, peut-être, sur celle de l’Afrique. Soyons fous : Gilbert Diendéré a rendu un fier service à son pays.
« Pour François Hollande, le Burkina Faso est un modèle de transition démocratique ; il a suivi de très près le cours des événements », confie l’un de ses proches.
Des tirs ont résonné mardi soir aux alentours du camp du régiment de sécurité présidentielle (RSP), où plusieurs dizaines de soldats putschistes et le général Gilbert Diendéré, encerclés par des unités de l’armée, refusaient de se plier au processus de désarmement.
Alors que le désarmement du RSP a été suspendu et que la tension reste vive à Ouagadougou, le gouvernement de transition et les anciens putschistes se renvoient la responsabilité du blocage. Gilbert Diendéré est une nouvelle fois au centre des accusations.
L’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’unité d’élite de l’armée burkinabè et auteur d’un coup d’État avorté contre le gouvernement de transition, « refuse » de poursuivre le désarmement, a annoncé lundi l’état-major général des armées. Du côté du RSP, on assure que les engagements de l’armée loyaliste ne sont pas respectés.
Officiellement, les 220 hommes des Forces spéciales (FS) françaises stationnées au Burkina ne sont pas sortis de leur caserne pendant toute la durée de la crise…
Dissolution du RSP, gel des avoirs de responsables proches des putschistes, création d’une commission d’enquête sur les crimes du coup d’État… À Ouagadougou, les autorités de la transition burkinabè marquent leur retour avec une grande fermeté.
Même dans les instants les plus graves, les Burkinabè ont de l’humour. Ils l’ont encore prouvé durant le coup d’État du Régiment de sécurité présidentiel (RSP) en développant un nouveau lexique… particulier.
Le premier conseil des ministres depuis le coup d’État s’est ouvert vendredi matin au Burkina Faso. À l’agenda, l’avenir du RSP et le calendrier électoral.
Ils ont pour nom Michel Kafando, Yacouba Isaac Zida, Gilbert Diendéré, Chérif Sy et Pingrenoma Zagré. Ce sont les principaux protagonistes du coup d’État qui a pris fin mercredi. Les connaissez-vous vraiment ?