Ancien ambassadeur de la Haute-Volta puis du Burkina Faso auprès des Nations unies, il devient le président de transition du pays le 17 novembre 2014. Né en 1942 à Ouagadougou, ce diplomate arrive au pouvoir suite à la chute de Blaise Compaoré. Après des études de droit et de sciences politiques à Bordeaux et Paris, il se forme au Centre européen de la Dotation Carnegie de Genève. En 1982, il rentre à Ouagadougou et intègre le ministère des Affaires étrangères.
Michel Kafando a été officiellement rétabli mercredi à la tête du Burkina, une semaine après avoir été renversé par un putsch du Régiment de sécurité présidentiel (RSP). Il a aussitôt réintégré Yacouba Isaac Zida dans ses fonctions de Premier ministre, tandis que le général Diendéré a affirmé regretter le coup d’État.
Le président de la transition, Michel Kafando, a été officiellement réinstallé à la tête du Burkina Faso mercredi lors d’une cérémonie organisée à Ouagadougou.
Comme l’avait annoncé la veille le général putschiste Gilbert Diendéré, Michel Kafando a déclaré mercredi avoir repris ses fonctions de président de la transition.
L’armée loyaliste encercle la capitale Ouagadougou, tenue par les putschistes de la garde présidentielle. Elle exige du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) qu’il dépose les armes.
La médiation africaine et internationale a proposé dimanche soir à Ouagadougou son plan de sortie de crise. Ses principales dispositions sont la restauration des institutions de la transition, avec à leur tête le président Michel Kafando, et l’organisation d’élections ouvertes aux candidats exclus d’ici le 22 novembre.
À l’issue d’une nouvelle journée de tractations, samedi, à Ouagadougou, les médiateurs africains ont laissé entendre qu’un retour à une transition civile se profilait. Beaucoup de questions restent toutefois en suspens.
La médiation se poursuit au Burkina Faso, sous la direction de Macky Sall et Boni Yayi, qui ont multiplié les rencontres, avec Michel Kafando notamment. Un schéma de sortie a été proposé.
Macky Sall et Boni Yayi, les présidents sénégalais et béninois, sont arrivés vendredi à Ouagadougou pour des tractations qui s’annoncent longues et périlleuses après le coup d’État contre le régime de la transition burkinabè. Dans la capitale, les putschistes n’hésitent pas à tirer à balles réelles pour disperser les manifestants.
La situation est toujours incertaine au Burkina Faso. Le président Michel Kafando a été « libéré » par le CND mais est maintenu en résidence surveillée. En revanche, Isaac Zida serait toujours détenu. Les manifestations se sont multipliées et les barricades pullulent dans Ouagadougou alors que Macky Sall et Boni Yayi y ont entamé une médiation.
Le Conseil national de la démocratie, dirigé par le général Gilbert Diendéré, a annoncé vendredi matin que Michel Kafando et les ministres encore détenus par le Régiment de sécurité présidentiel avaient été libérés. Les événements au Burkina Faso minute par minute.
À moins d’un mois des élections devant mettre fin au régime de transition, des militaires du régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont arrêté mercredi le président Michel Kafando et le Premier ministre Isaac Zida, plongeant le Burkina Faso dans la crainte d’une tentative de coup d’État.
Des éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont interrompu le Conseil des ministres ce mercredi au palais présidentiel de Kosyam. Ils retiennent de force le président Michel Kafando, le Premier ministre Isaac Zida, et plusieurs ministres à la présidence.
Trois mois après la polémique occasionnée par la participation d’avocats parisiens, à la création d’un « barreau » Ohada, une série de rencontres s’annoncent en Afrique entre praticiens de Paris et du continent.
Contesté de toutes parts, le Premier ministre burkinabè vient de sauver son fauteuil in extremis et s’accroche autant qu’il peut. Jusqu’à quand tiendra-t-il ?
Le président de la transition au Burkina Faso, Michel Kafando, a déchu dimanche le ministre de la Sécurité, le colonel Auguste-Denise Barry. Il lui a retiré son ministère pour satisfaire l’armée qui réclamait farouchement son départ.
En pleine crise politique au cœur de la transition au Burkina Faso, le président Michel Kafando a choisi jeudi de maintenir en poste son premier ministre Isaac Zida. Un choix contraire au souhait du Régiment de sécurité présidentielle qui réclamait sa démission.
Le président Michel Kafando a reçu mercredi soir le rapport du cadre de concertation des sages sur la crise politique qui secoue la transition. Il devrait annoncer sa décision d’ici vendredi.
À nouveau médiateur dans le conflit ouvert qui oppose le Premier ministre Zida au Régiment de sécurité présidentielle (RSP) depuis plusieurs jours, le président Michel Kafando a mis sur pied un « cadre de concertation des sages » censé trouver une solution à cette crise qui fait tanguer le régime de transition à trois mois des élections.
Véritable « armée dans l’armée », le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) a été au cœur du pouvoir pendant vingt ans et pourrait bientôt faire les frais de sa proximité passée avec le régime Compaoré. Reportage au sein d’un corps d’élite dont les Burkinabè se méfient.
Le président de transition burkinabè, Michel Kafando, doit effectuer sa première visite en France dans les prochains jours. Il sera reçu à l’Élysée par François Hollande.
Le chef de l’Etat burkinabè Michel Kafando a promulgué vendredi un nouveau code électoral controversé, excluant de la présidentielle et des législatives d’octobre les partisans du président déchu Blaise Compaoré, qui ont annoncé entrer en résistance.
Le Fespaco, grand festival du cinéma africain, s’est achevé samedi à Ouagadougou avec le sacre du film « Fièvres », du réalisateur marocain Hicham Ayouch, le film vedette « Timbuktu » devant se contenter de prix mineurs.
On croyait Michel Kafando, le président de la transition du Burkina, condamné à jouer les seconds rôles en attendant les élections. C’est pourtant son Premier ministre, le lieutenant-colonel Zida, qui est en difficulté, pas lui, diplomate quasi inconnu il y a encore trois mois.
Pour la première fois depuis sa nomination au poste de président de la transition, Michel Kafando s’est confié à « Jeune Afrique ». Un entretien exclusif à retrouver dans le n°2823, en kiosque du 15 au 21 février. Extraits.
Parce qu’un sommet de chefs d’État se déroule aussi en coulisses, voici quelques informations glanées dans les couloirs du siège de l’Union africaine et dans les grands hôtels d’Addis-Abeba.
Alors qu’il s’était maintes fois prononcé en faveur d’une réouverture rapide de l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara, le président de transition burkinabè Michel Kafando a publiquement fait marche arrière sur cette sensible affaire. Explications.
Le président Michel Kafando, s’exprimant devant la presse jeudi à Ouagadougou, a annoncé que les élections présidentielle et législatives se tiendraient le dimanche 11 octobre.
L’État burkinabè va donner « des moyens » à la famille de l’ex-président Thomas Sankara, tué lors du putsch de 1987, afin d’expertiser sa tombe, a annoncé mercredi le président Michel Kafando.
Depuis leur arrivée aux affaires, les autorités de la transition burkinabè, guidées par le Premier ministre, Isaac Zida, et le président, Michel Kafando, mènent progressivement une opération de « nettoyage » des soutiens et des symboles de l’ancien régime de Blaise Compaoré.