Ancien ambassadeur de la Haute-Volta puis du Burkina Faso auprès des Nations unies, il devient le président de transition du pays le 17 novembre 2014. Né en 1942 à Ouagadougou, ce diplomate arrive au pouvoir suite à la chute de Blaise Compaoré. Après des études de droit et de sciences politiques à Bordeaux et Paris, il se forme au Centre européen de la Dotation Carnegie de Genève. En 1982, il rentre à Ouagadougou et intègre le ministère des Affaires étrangères.
Le Burkina Faso célébrait jeudi le 54e anniversaire de son indépendance. À cette occasion, le président de transition Michel Kafando a annoncé la tenue prochaine d’états généraux de la justice.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes, dont le président de la transition, Michel Kafando, et son Premier ministre, le lieutenant-colonel Zida, se sont rassemblées mardi pour rendre hommage aux « martyrs de la révolution » qui a balayé fin octobre le président Blaise Compaoré.
Avec l’arrivée au pouvoir du président de transition Michel Kafando, le Burkina Faso retrouve un chef d’État civil après quasiment un demi-siècle de pouvoir militaire. Retour, en infographie, sur le destin mouvementé des sept prédécesseurs du nouveau président burkinabè.
Depuis le départ de Blaise Compaoré, le pays, en pleine transition, s’est doté d’un exécutif bicéphale. À la présidence, Michel Kafando le diplomate ; à la primature, le lieutenant-colonel Zida. La balance du pouvoir pourrait vite pencher du côté du second…
Peut-être le puissant général Diendéré tire-t-il des ficelles en coulisses. Mais le 31 octobre, c’est bien le lieutenant-colonel Zida qui a remplacé Compaoré au sommet de l’État, avant d’être nommé Premier ministre par le président de la transition, Michel Kafando.
Michel Kafando a été officiellement investi vendredi président intérimaire du Burkina Faso, trois semaines après la chute de Blaise Compaoré dont il a conspué le régime marqué par « l’injustice » et la « gabegie », promettant de « régler bientôt » des « comptes ».
Le président de la transition burkinabè entrera officiellement en fonction ce vendredi lors d’une cérémonie de transfert des pouvoirs avec le lieutenant-colonel Isaac Zida, qu’il a nommé Premier ministre et avec lequel il partage désormais le pouvoir.
Le lieutenant-colonel Isaac Zida a été nommé mercredi au poste de Premier ministre par le président de la transition, Michel Kafando. Contrairement à ce qui était prévu, l’armée garde donc une place centrale dans le régime de transition, censé être civil.
Après avoir prêté serment mardi, le président de la transition, Michel Kafando, doit désormais nommer son Premier ministre. De nombreux indices laissent à penser que le lieutenant-colonel Zida, qui a dirigé le pays pendant trois semaines après la chute de Blaise Compaoré, sera nommé à la tête du gouvernement ce mercredi.
Michel Kafando, le président de transition burkinabè, a prêté serment mardi à Ouagadougou. Il a déclaré prendre ses fonctions « avec beaucoup d’humilité », se disant « conscient » que le pouvoir qu’il détiendra jusqu’aux élections de novembre 2015 « appartient au peuple ».
Michel Kafando, le nouveau président de transition au Burkina Faso, prêtera serment mardi avant d’entrer en fonction vendredi, mettant ainsi fin à trois courtes semaines de régime militaire dirigé par le lieutenant-colonel Zida.
Désigné dans la nuit de dimanche comme le chef de l’État intérimaire du Burkina Faso, le diplomate Michel Kafando est une figure bien connue de la vie politique du pays. Sa nomination, saluée par l’Union africaine, marque ainsi la fin de la page du régime militaire qui a pris le pouvoir à la chute de Blaise Compaoré.
Cinq personnalités ont été choisies par civils et armée comme candidates au poste de président de la transition du Burkina Faso, un président qui dirigera le pays jusqu’aux élections prévues fin 2015.
Gilbert Diendéré. L’ancien chef d’état-major particulier de l’ex-président Compaoré est la mémoire du régime déchu, l’homme de l’ombre depuis plus d’un quart de siècle. Enquête sur un soldat qui sait tout, mais ne dira rien… Un portrait paru en janvier 2013 dans J.A. n° 2711.
Le 15 octobre 1987, « Tom Sank » tombait sous les balles du commando officiellement venu l’arrêter. Vingt-cinq ans plus tard, « Jeune Afrique » est allé à la rencontre des acteurs de cette journée qui a sonné le glas de la révolution burkinabè. Des hommes dont l’histoire est indissociable de celle de leur pays.
Un ancien chef de la sécurité du président burkinabè Blaise Compaoré, l’adjudant Marcel Kafando qui avait été le seul inculpé dans l’assassinat du journaliste burkinabè Norbert Zongo, est décédé mercredi à Ouagadougou, ont annoncé jeudi les médias burkinabè.