Le CTRI a nommé les membres du bureau chargé de conduire la conférence nationale. Celle-ci se déroulera du 2 au 30 avril à Libreville, et doit définir les contours de la future Constitution.
De l’opposition unie contre Ali Bongo Ondimba, seul un noyau subsiste. Entre les personnalités qui ont choisi de participer à la transition et celles qui préfèrent ménager leurs chances, la coalition tiendra-t-elle jusqu’à la présidentielle de 2025 ?
Les deux anciens candidats à la présidentielle ont passé plus d’un mois derrière les barreaux. Malgré leur désaccord avec Albert Ondo Ossa, qu’ils ont soutenu lors de l’élection, ils espèrent faire perdurer leur alliance politique. Interview croisée.
Arrêtés dans le Woleu-Ntem, le 5 septembre, trois collaborateurs de l’ex-candidat à la présidentielle au Gabon, parmi lesquels Mike Jocktane, ont été remis en liberté provisoire le 13 octobre. Ils devraient bientôt se confronter à leur patron, qu’ils accusent toujours de les avoir envoyés en mission en Guinée équatoriale.
Le nouveau président de la transition a quitté le Gabon le temps d’une journée pour s’entretenir avec son homologue équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
Au Gabon, l’ex-candidat du consensus à la présidentielle se présente aujourd’hui comme « candidat élu ». Il revient pour Jeune Afrique sur ses premiers contacts avec le chef de la transition, Brice Oligui Nguema, et sur les dissensions qui divisent l’opposition.
Départs, alliances et coups de théâtre… De la désignation du candidat de consensus, Albert Ondo Ossa, aux tractations avec le chef de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, la plateforme Alternance 2023 s’est lentement délitée. Coulisses.
Interpellés le 5 septembre alors qu’ils se dirigeaient en voiture vers la Guinée équatoriale, les anciens candidats à la présidentielle Mike Jocktane et Therence Gnembou Moutsona sont toujours en détention. Depuis, la plateforme d’opposition Alternance 2023, à laquelle ils appartiennent, se débat dans ses désaccords.
Samedi 26 août, trois scrutins doivent se dérouler simultanément, dont l’élection du président de la République, un poste convoité à nouveau par Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 2009. Face à lui, l’économiste Albert Ondo Ossa, candidat de la plateforme d’opposition Alternance 2023.
Plutôt que Paulette Missambo ou Alexandre Barro Chambrier, c’est finalement Albert Ondo Ossa qui a été désigné par la plateforme d’opposition Alternance 2023 pour faire face à Ali Bongo Ondimba le 26 août.
Annoncée par le Centre gabonais des élections, l’adoption d’un bulletin unique pour l’élection du chef de l’État et des députés accentue un peu plus les critiques suscitées par les nombreuses réformes promulguées ces derniers mois.
Ils ont fait leurs armes dans le giron d’Omar Bongo Ondimba, et étaient, en 2016, de la campagne de Jean Ping. Désormais candidats, Paulette Missambo et « ABC » estiment chacun avoir l’envergure pour affronter Ali Bongo Ondimba en août.
Au Gabon, l’ancien Premier ministre se présente pour la deuxième fois au scrutin présidentiel face à Ali Bongo Ondimba. Ce technocrate propose un programme qui lui ressemble, tourné vers l’économie. Et promet un nouveau départ pour le pays.
L’ancien bras droit d’André Mba Obame, candidat à la prochaine élection présidentielle, espère s’imposer comme le principal adversaire du président sortant.
Mike Jocktane, Raymond Ndong Sima, Pierre-Claver Maganga Moussavou… Plusieurs figures de l’opposition se sont déjà déclarées, tandis que Paulette Missambo ou Jean Ping entretiennent encore le suspense.
A quelques semaines des législatives, dont la date est prévue pour le 28 avril, les candidats commencent à se déclarer. C’est le cas de Estelle Ondo, la ministre des Transports, et de l’opposant Mike Jocktane, qui ont tous deux décidé de se présenter comme « indépendants ».
Nous sommes le 30 août. À Libreville, les rumeurs de remaniement vont bon train. Les postes se proposent, s’acceptent et, parfois, se refusent. Sur les tapis feutrés du Palais du bord de mer, les destins politiques se font et se défont sous l’œil vigilant des hommes du président.
La disparition d’André Mba Obame, en 2015, a laissé un vide sur le devant de la scène politique que ses anciens camarades de l’opposition ont bien du mal à combler.
Les législatives, qui doivent se tenir avant la fin de l’année, verront s’affronter nombre de formations, dont certaines viennent de se constituer. Si les forces d’opposition sont déterminées à remporter le scrutin, leurs divisions pourraient profiter à la majorité présidentielle.
Le Front de l’opposition gabonais va-t-il rapidement trouver son candidat pour la présidentielle 2016 ? Rien n’est moins sûr. Pour Mike Jocktane, ancien proche d’André Mba Obame, le chemin pourrait encore être long. Interview.
L’élection présidentielle 2016 est déjà dans toutes les têtes au Gabon. Du côté de l’opposition, l’Union nationale tente de se mettre en ordre de bataille, sans relâcher la pression sur le pouvoir. Interview de son vice-président, Jean Eyeghe Ndong.