Peu de progrès sur la gouvernance, une insécurité croissante et l’État de droit qui recule dans de nombreux pays. Le dernier rapport de la Fondation Mo Ibrahim dresse un portrait peu flatteur des avancées sur le continent au cours des dix dernières années. Voici, en infographies, les grands enseignements de cette nouvelle édition.
Pour la troisième année consécutive, il n’y aura pas de lauréat du prix Mo Ibrahim. La fondation de l’homme d’affaires soudanais a également décidé d’annuler le « week-end Ibrahim de la gouvernance ». Explications.
À l’occasion d’un échange avec le président du groupe de la Banque mondiale au Maroc, le milliardaire anglo-soudanais a vertement critiqué l’organisation de l’institution internationale.
Récompensé pour son « leadership exceptionnel » et pour n’avoir pas brigué de troisième mandat, le président nigérien sortant est le premier lauréat du prix Mo Ibrahim depuis trois ans.
Si son épouse et ses enfants épaulent le milliardaire anglo-soudanais, il dispose aussi d’un vaste réseau embrassant stars, hommes politiques et grandes fortunes.
Pour la première fois en dix ans, l’indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique note une dégradation de la situation. Et il ne prend pas en compte le Covid-19 et les troubles récents en Éthiopie ou en Côte d’Ivoire…
Jadis pionnier de la téléphonie mobile, le milliardaire se veut aujourd’hui le chantre de la bonne gouvernance. De son Soudan natal à l’Algérie ou à la RD Congo, Mo Ibrahim sait qu’il a encore du pain sur la planche.
Pour le milliardaire anglo-soudanais Mo Ibrahim, qui promeut la bonne gouvernance avec sa fondation, maîtriser la croissance démographique est indispensable en Afrique.
Des « merveilleuses » chutes d’Omar el-Bechir et Abdelaziz Bouteflika, à la « honteuse » élection en RDC, le milliardaire livre son regard sans concession sur la gouvernance en Afrique. Dans ses bureaux de Londres, Mo Ibrahim a reçu Jeune Afrique pour un entretien sans langue de bois.
Après avoir fait fortune en vendant en 2005 son entreprise de télécoms Celtel, l’Anglo-Soudanais est devenu l’un des philanthropes les plus actifs du continent. En 2006, il a créé la fondation qui porte son nom et qui promeut la bonne gouvernance, puis, en 2007, Satya Capital, un fonds d’investissement consacré à l’Afrique.
Le dernier rapport de la Fondation, consacré à la jeunesse africaine et intitulé « Migration faute d’emplois ? », donne un nouveau regard sur l’ampleur et les raisons de ce phénomène.
L’ancien directeur général de l’OMC, porte-parole de la Fondation Mo Ibrahim, revient pour Jeune Afrique sur les points clés de l’Indice de la gouvernance africaine (IIAG) 2018.
L’Indice Ibrahim de la gouvernance africaine (IIAG) pour l’année 2018 a été rendu public ce 29 octobre. La fondation, qui consacre un trio de tête composé de l’Île Maurice, des Seychelles et du Cap Vert, pointe une tendance à l’amélioration de la gouvernance, mais souligne l’irrégularité de ces progrès.
Sur tout le continent, des entrepreneurs nouvelle génération fondent des établissements haut de gamme, souvent soutenus par des fonds privés. Objectif : faire émerger les dirigeants de demain.
C’est l’un des baromètres de l’état du continent les plus scrutés : l’indice général Mo Ibrahim sur la gouvernance 2017 vient d’être rendu public. Premier enseignement : l’Afrique avance. Mais si la gouvernance s’améliore sur le continent, les progrès sont lents dans certains domaines. Surtout, les situations divergent d’un pays à l’autre. Jeune Afrique fait le point pour vous.
Au moment où se font entendre des doutes sur les effets bénéfiques des investissements directs étrangers (IDE), notamment pour le développement de l’Afrique, la recherche et l’adoption, le directeur général d’Abax plaide pour les « bonnes pratiques ».
Malgré la crise des matières premières, le continent continue d’attirer les investisseurs. Mais si les progrès enregistrés sont une réalité pour une minorité, ils restent un mirage pour beaucoup. En cause : une démographie galopante et une gouvernance pas toujours à la hauteur des enjeux.
Coorganisée par le Groupe Jeune Afrique, la Banque africaine de développement et rainbow unlimited, la 5e édition du Africa CEO Forum a réuni avec succès plus de 1 200 décideurs économiques les 20 et 21 mars, à Genève.
Le prix Ibrahim pour « un Leadership d’excellence » en Afrique restera une année de plus sans acquéreur. C’était déjà le cas en 2015 et 2016, lorsque les membres du jury n’avaient pas réussi à trouver d’anciens chefs d’État ou de gouvernement à la hauteur.
Selon le dernier rapport de la fondation Mo Ibrahim, publié lundi, le continent a enregistré des progrès substantiels depuis dix ans en matière de gouvernance globale, puisque 37 pays ont selon lui connu des améliorations. Le tableau est plus sombre lorsqu’il s’agit de sécurité et de justice.
Habitué à récompenser les chefs d’États africains pour leurs efforts entrepris en faveur d’une bonne gouvernance, la fondation Mo Ibrahim vient de décerner ses premiers prix pour le projet photo My Africa. Le thème ? L’Afrique du futur vue par les Africains.
Nous sommes de plus en plus nombreux à le penser et à le dire : beaucoup de pays sont mal gouvernés et les institutions internationales elles-mêmes souffrent de ce mal qu’est la mauvaise gouvernance.
L’université de Londres et son Centre d’études africaines (CAS) entendent promouvoir une image du continent débarrassée des poncifs et des généralités qui lui collent à la peau. Tandis que l’École des études orientales et africaines de l’université de Londres (School of Oriental and African Studies, SOAS) fêtera son centenaire en 2016. Focus sur deux lieux de connaissance de l’Afrique.
Des Bill Gates ou des Mark Zuckerberg africains font don d’une partie de leur fortune… et bouleversent le secteur de la charité traditionnelle. Décryptage d’un altruisme continental.
En revoyant ses critères de classement, notre hors-série « L’Afrique en 2016 », actuellement en kiosques, offre une prime aux pays qui se distinguent par leur bonne gouvernance. Notre top 3 : l’Afrique du Sud, le Kenya et la Tunisie.
Tous ceux qui ont du Niger l’image, désespérante, d’un pays abonné à la queue de classement des indices de développement humain seraient avisés de prendre connaissance du dernier et très sérieux indice de la gouvernance africaine, publié le 5 octobre par la Fondation Mo Ibrahim.
Alors que l’indice Mo Ibrahim montre que le continent souffre de problèmes de gouvernance accrus, le FMI pense qu’il devra se contenter d’une croissance de 3,8 % cette année. Mais ces rapports soulignent aussi la diversité de ses pays : quand la Cemac recule, l’UEMOA continue de progresser…