Une centaine d’étoffes imprimées à l’effigie de chefs d’États africains, avec des messages politique ou d’utilité publique, sont exposées au Musée du quai Branly, à Paris. Un don de l’unique collectionneur du genre, Bernard Collet.
Le Centre d’innovation et de recherche pour le développement (CIRD) a organisé fin octobre, à Conakry, un colloque pour célébrer le soixantième anniversaire de la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Sa fondatrice, Safiatou Diallo, revient sur les enjeux actuels du panafricanisme.
Le putsch qui a renversé le président Bazoum signe l’échec des coopérations militaires occidentales au Sahel et met en lumière les difficultés auxquelles se heurtent les présidents africains désireux de réformer leur appareil sécuritaire.
Recherché par la justice de son pays, ce militant de la gauche malienne a choisi l’exil afin d’échapper à ce qu’il qualifie d’« assassinat politique prémédité ». Pour Jeune Afrique, il évoque le régime de transition d’Assimi Goïta, ses ambitions politiques et ses aspirations révolutionnaires nullement entravées.
Le mandat de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) vient de s’achever. Après avoir écouté des milliers de victimes des crises maliennes successives, Ousmane Oumarou Sidibé, son président, dresse le bilan de plusieurs années d’un travail titanesque.
Il y a tout juste trente ans, le 26 mars 1991, le régime de Moussa Traoré tombait après des semaines de manifestations violemment réprimées et un coup d’État mené par un jeune officier, Amadou Toumani Touré. Une séquence dans laquelle des femmes, engagées et très politisées, ont joué un rôle essentiel et méconnu.
« Rendez-Vous chez Fatimata » : un tube légendaire dans les années 1960 né du voyage de musiciens maliens à La Havane. Dans le film « Africa Mia », qui sort ce 16 septembre, Richard Minier raconte leur épopée.
Lumumba, Houphouët, Keïta, Senghor, Mba, Ahidjo… En 1960, les leaders africains se sont succédé à la tribune pour proclamer l’indépendance de leurs pays. Solennels ou militants, ces discours sont entrés dans l’histoire.
En annonçant, le 13 octobre, dans son discours devant le Parlement la création prochaine d’un ministère des Affaires africaines rattaché au portefeuille des Affaires étrangères, et donc directement sous sa tutelle, Mohammed VI a réveillé de vieux souvenirs.
Le Niger, le Burkina Faso et le Mali ont décidé mardi à Niamey de mettre sur pied une force multinationale pour lutter contre l’insécurité dans la zone du Liptako-Gourma, à cheval sur leurs trois frontières et qui menace de devenir un sanctuaire pour les groupes terroristes.
Dans la nuit du 18 au 19 novembre 1968, un putsch se prépare au Mali. Quatorze officiers de l’armée font quadriller Bamako et lorsque la capitale s’éveille aux premières lueurs du jour, le calme règne…
Championnats du monde, Jeux olympiques… Les taekwondoïstes africains raflent de plus en plus de médailles, dont la dernière en or – historique – de l’Ivoirien Cheick Cissé à Rio. Retour sur les clés d’un succès.
Il rêve d’apporter au Niger la deuxième médaille olympique de son histoire. Qualifié en taekwondo, Issoufou Alfaga Abdoulrazak entrera-t-il dans l’histoire de son pays au Brésil, aux Jeux de Rio ? Avant l’échéance, voici ce qu’il faut savoir sur l’espoir nigérien de 20 ans, qui concourt le 20 août.
À Bamako, plus d’un demi-siècle après sa visite éclair, le révolutionnaire argentin demeure le symbole d’un idéal aujourd’hui disparu et d’une aspiration à un monde meilleur.
La famille d’Adama Traoré a demandé mardi 9 août « l’implication » du Mali, où a été inhumé le jeune homme mort lors de son interpellation en France le 19 juillet.
Ouvertes ce 4 juillet, les Rencontres de la photographie d’Arles offrent une grande variétés d’expositions consacrées aux images contemporaines jusqu’au 25 septembre. Avec, cette année, une présence accrue de la création africaine.
Pour la première fois, le Grand Palais de Paris accueille une exposition monographique consacrée à un artiste africain. C’est au père de la photographie malienne que revient cet honneur.
Les représentants des quinze pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, en visite au Mali, ont appelé samedi à accélérer la mise en œuvre de l’accord de paix, à trois semaines d’un forum de réconciliation dans le nord en proie à des attaques récurrentes.
Le Premier ministre malien, Modibo Keïta, a affirmé dimanche que Bamako et Ouagadougou devaient « mutualiser » leurs efforts contre le terrorisme, après les attaques qui ont fait 29 morts dans la capitale burkinabè.
Attentat du Radisson, réforme de l’armée, port du voile intégral, Sanogo, ATT… Le président malien dresse le bilan de son action à mi-mandat. Et répond sans ambages à ses détracteurs. Grande interview.
Nkosazana Dlamini-Zuma, la présidente de la commission de l’Union africaine, Ali Bongo Ondimba, le président gabonais, ou son homologue sénégalais, Macky Sall… Plusieurs dirigeants du continent ont réagi aux attaques terroristes qui ont fait plus de 120 morts vendredi à Paris.
Le marché national est en surchauffe. Et les importations venant de Dakar et d’Abidjan n’arrangent rien. Seules solutions : une diversification de l’offre et une expansion sous-régionale.
Les bailleurs de fonds vont se pencher sur le cas du Nord-Mali le 22 octobre. Le chef de l’État sera pour l’occasion à Paris, mais, à Bamako, sa gestion du problème est très contestée.
Modibo Keïta, premier président de la République du Mali, aurait été centenaire le 4 juin 2015. Retour sur la vie de ce leader panafricain qui a marqué l’histoire de son pays et du continent.
À peine nommé Premier ministre du Mali, Modibo Keïta a déjà réussi un exploit : contenter simultanément le gouvernement, l’opposition et les groupes armés. Cela suffira-t-il à les réconcilier ?
Officiellement, c’est une démission ; en réalité, c’est un licenciement. Moussa Mara, le Premier ministre malien, en poste depuis neuf mois, avait fait l’unanimité contre lui.
Le gouvernement du Premier ministre malien désigné jeudi, Modibo Keïta, a été nommé samedi par décret du président Ibrahim Boubacar Keïta et se caractérise par le départ de sept ministres, dont ceux de la Défense, de l’Economie et de la Communication.
Jeudi, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a à la fois accepté la démission du Premier ministre Moussa Mara et placé Modibo Keïta, son actuel représentant aux négociations de paix avec les groupes rebelles, à la tête du gouvernement. Les deux décrets présidentiels ont été lus à la télévision nationale.