Mohamed Bazoum, né en 1960 à Bilabrine au Niger, est un homme politique nigérien et membre de longue date du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya). Il a occupé plusieurs postes ministériels, notamment ceux des Affaires étrangères et de l’Intérieur, avant de devenir le candidat du parti pour l’élection présidentielle de 2021. Élu président en février 2021, il devient le premier chef d’État du Niger issu d’une succession démocratique. Sa présidence est marquée par des défis majeurs en matière de sécurité, notamment face aux menaces des groupes terroristes au Sahel. En juillet 2023, il est renversé par un coup d’État militaire. Il refuse de signer sa démission et est gardé en otage par la junte dans sa résidence présidentielle.
« L’Afrique selon Macron » (4/7). Le 23 avril dernier, le président français arrive au Tchad pour assister aux funérailles d’Idriss Déby Itno, avalisant l’arrivée au pouvoir de son fils. Ce jour-là, c’est clair : Paris a autant besoin de N’Djamena que N’Djamena de Paris.
Le président nigérien a réuni ce 25 février une « conférence des cadres » à Niamey, pour évoquer la sécurité au Sahel. Il en a surtout profité pour préparer ses troupes au redéploiement à venir des forces françaises et européennes.
L’un tient un discours nationaliste et prône un rapprochement avec la Russie, l’autre fait de son pays le chantre de la démocratie en Afrique de l’Ouest et estime la collaboration avec la France indispensable face au terrorisme. Récit d’un désaccord aussi personnel qu’idéologique.
Niamey vient de renoncer à se constituer partie civile dans l’une des procédures concernant les fausses factures du ministère de la Défense qui ont fait scandale il y a deux ans. Une décision que le porte-parole du gouvernement a expliquée à « JA ».
Confrontée à deux transitions qui pourraient bien s’éterniser, l’organisation régionale oscille entre sanctions et négociations pour tenter de se faire entendre.
Les 17 et 18 décembre, à Istanbul, le président Recep Tayyip Erdogan recevra une vingtaine de ses pairs du continent, pour la troisième édition de cet événement.
Interférence supposée de la France, organisation des élections, situation sécuritaire, relation avec Wagner… À deux mois de la fin réglementaire de la transition, le ministre malien des Affaires étrangères répond aux questions de « Jeune Afrique ».
Les États du Sahel peuvent-ils faire face à la guerre asymétrique qu’ils livrent aux jihadistes depuis plusieurs années ? Le président nigérien en est persuadé. Voici les pistes qu’il propose.
Réunis dimanche 5 décembre à Nouakchott, les dirigeants sahéliens, accompagnés de la Banque mondiale, promettent « une action concertée et courageuse » sur le front de l’éducation.
Le président nigérien a opéré ce 29 novembre des changements dans la composition de son équipe gouvernementale et notamment remplacé Alkache Alhada, à l’Intérieur, par un de ses proches.
Le 15 novembre, le président français a discuté avec Vladimir Poutine de l’arrivée de Wagner au Mali. Un sujet qu’il a aussi abordé avec Roch Marc Christian Kaboré, Mohamed Bazoum, Mahamat Idriss Déby Itno, ainsi qu’avec Kamala Harris ces derniers jours.
Lundi 8 novembre, les autorités maliennes ont officialisé auprès de la Cedeao leur volonté de reporter les élections prévues le 27 février 2022. Désormais, Bamako va devoir faire avec les sanctions de l’organisation et le mécontentement d’une partie de la classe politique.
Sécurité régionale, transitions militaires, alternance, Libye, Guinée, Tchad… Le chef de l’État nigérien, qui se définit comme un « militant de la démocratie », explique pourquoi son pays est un modèle à suivre.
Une croissance annoncée à près de 7 % pour 2021, une forte hausse des investissements, des avancées sociales notables… Malgré les crises sécuritaire et sanitaire, le pays tient le choc. Mieux : selon le FMI, son économie est la plus dynamique d’Afrique de l’Ouest.
Poursuivi dans l’affaire Air IBK, Soumeylou Boubeye Maïga est derrière les barreaux depuis le mois d’août. L’ancien Premier ministre réussira-t-il à se sortir de ce nouveau mauvais pas ?
Depuis qu’il a passé la main à Mohamed Bazoum en avril dernier, l’ancien président nigérien consulte, voyage et se consacre à sa fondation. Avec, pour l’épauler, d’anciens collaborateurs, des cadres du parti au pouvoir mais aussi sa famille.
Élu en février, le président a hérité d’une situation sécuritaire difficile et profite du désengagement français au Sahel pour s’affirmer sur la scène diplomatique régionale. Mais ses détracteurs l’attendent aussi sur d’autres dossiers.
Abdourahamane Oumarou, le fondateur de l’Union des patriotes panafricanistes (UNPP-Incin Africa), n’a récolté que 0,43 % des voix à la dernière présidentielle. Mais l’opposant d’extrême-gauche compte bien gagner en visibilité sur la scène politique nigérienne. Interview.
Bamako a vivement « protesté » samedi contre des propos critiques envers les militaires maliens putschistes du président nigérien Mohamed Bazoum, jugeant qu’ils allaient « à l’encontre des relations d’amitié et de fraternité » entre les deux pays.
Un mois après avoir annoncé la « transformation profonde » de la présence militaire française au Sahel, Emmanuel Macron a livré les grandes lignes du futur dispositif à ses homologues ouest-africains. Et Niamey y occupe une place centrale.
Après le décès d’Idriss Déby Itno, le président nigérien a pris contact avec Mahamat Mahdi Ali, le chef des rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad. Mais l’initiative, dont « Jeune Afrique » vous dévoile les coulisses, n’a pas plu à N’Djamena.
Le successeur de Mahamadou Issoufou s’est entouré d’une équipe fidèle à son programme, entre renouvellement et continuité, et entretient aussi son carnet d’adresses diplomatique.
Présents à Paris pour le sommet sur la relance des économies africaines, Mohamed Bazoum, Faure Gnassingbé et Nana Akufo-Addo ont poursuivi leur visite en Europe par une étape à Bruxelles. « Jeune Afrique » déroule le programme européen des présidents ouest-africains.
Invités au sommet sur le financement des économies africaines, les chefs d’État sahéliens ont profité de leur présence à Paris pour se réunir la veille, le 17 mai, avant de retrouver leurs homologues à l’Élysée.
Le 7 avril, Mahamane Sani Mahamadou Issoufou, dit Abba, a été nommé ministre du Pétrole et de l’Énergie. Le fils de l’ancien chef de l’État est un homme discret mais connecté, qui n’a jamais aimé jouer les « papamadit ».
Emaillée de tensions sous la présidence de Mahamadou Issoufou, la relation algéro-nigérienne devrait connaître un renouveau avec l’élection de Mohamed Bazoum.
Absence de déclarations de biens de certains ministres, flou dans les comptes des partis, mauvaise exécution des marchés… « Jeune Afrique » vous livre les détails du rapport de la Cour des comptes du Niger adopté le 4 mars.