Mohamed Bazoum, né en 1960 à Bilabrine au Niger, est un homme politique nigérien et membre de longue date du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya). Il a occupé plusieurs postes ministériels, notamment ceux des Affaires étrangères et de l’Intérieur, avant de devenir le candidat du parti pour l’élection présidentielle de 2021. Élu président en février 2021, il devient le premier chef d’État du Niger issu d’une succession démocratique. Sa présidence est marquée par des défis majeurs en matière de sécurité, notamment face aux menaces des groupes terroristes au Sahel. En juillet 2023, il est renversé par un coup d’État militaire. Il refuse de signer sa démission et est gardé en otage par la junte dans sa résidence présidentielle.
La confirmation du retour en grâce d’Hassoumi Massaoudou, les ministères stratégiques réservés au PNDS et une équipe sensiblement réduite… Ce qu’il faut retenir de l’équipe sur laquelle Mohamed Bazoum va s’appuyer.
Lors de son investiture, le nouveau président Mohamed Bazoum a dénoncé les « crimes de guerre » commis dans son pays par Al-Qaïda et l’État islamique au Grand Sahara, deux groupes dont il a jugé qu’ils menaient leurs attaques au Niger depuis des bases installées au Mali.
Le calme est revenu à Niamey après une nuit au cours de laquelle des tirs ont été entendus à proximité de la présidence. Plusieurs militaires ont été arrêtés après ce que des sources sécuritaires qualifient de « tentative de coup d’État ».
Ses relations avec ses pairs africains, la fermeture des frontières avec le Sénégal, l’état de l’opposition, Macron, Bolloré et le port de Conakry… Une interview exclusive du chef de l’État guinéen, réélu en octobre 2020.
Alors qu’il prendra officiellement les rênes du Niger le 2 avril, Mohamed Bazoum a déjà dû faire face à deux attaques terroristes très meurtrières et doit répondre à l’appel à la désobéissance civile lancé par l’opposition.
Venue éventuelle d’Alpha Condé, stratégie de communication… Si les résultats définitifs de la présidentielle n’ont pas encore été validés par la Cour constitutionnelle, le successeur de Mahamadou Issoufou prépare d’ores et déjà sa cérémonie d’investiture.
Entre la détention de l’ex-Premier ministre et le rejet par Mahamane Ousmane de la victoire de Mohamed Bazoum à la présidentielle, le Niger est plongé dans un nouveau bras de fer entre le parti au pouvoir et l’opposition.
L’opposant nigérien Mahamane Ousmane, déclaré battu à l’issue de la présidentielle le 21 février, a exigé samedi « la libération de tous les détenus » interpellés lors des violences qui ont suivi la proclamation des résultats.
Le Niger a choisi le successeur de Mahamadou Issoufou : Mohamed Bazoum a battu Mahamane Ousmane, selon les résultats provisoires. Le nouveau président a désormais face à lui de nombreux défis, de l’éducation à la sécurité, en passant par la lutte contre la corruption.
Le candidat du parti au pouvoir, Mohamed Bazoum, a été élu lors du second tour de l’élection présidentielle, avec 55,75% des voix, selon les résultats provisoires de la Ceni. Il devance l’opposant Mahamane Ousmane.
Seini Oumarou et Albadé Abouba ont annoncé, le 3 février, leur ralliement à Mohamed Bazoum pour le second tour de la présidentielle, qui aura lieu le 21 février. « Jeune Afrique » dévoile les coulisses des tractations.
L’ancien président devenu opposant et l’ex-ministre de l’Intérieur, candidat du parti au pouvoir, s’affronteront le 21 février lors du deuxième tour de la présidentielle au Niger. À moins d’un mois de la bataille, chacun affine sa stratégie et, surtout, tente de séduire des alliés.
Selon les résultats annoncés le 2 janvier par la Commission électorale nationale indépendante, un second tour opposera le 20 février Mohamed Bazoum, en tête, à Mahamane Ousmane.
Les premiers électeurs nigériens ont commencé à voter dimanche pour la présidentielle qui doit déboucher sur une première transition démocratique entre deux présidents élus.
Candidat à la présidentielle du 27 décembre, Mohamed Bazoum pourrait succéder à Mahamadou Issoufou, auprès duquel il chemine depuis plus de trente ans. Portraits croisés.
Cinquième du premier tour en 2016, Ibrahim Yacouba rêve cette fois d’une place au deuxième round de la présidentielle. Mais l’ancien ministre de Mahamadou Issoufou peut-il rassembler l’opposition ?
C’est à lui que Mahamadou Issoufou souhaite passer le relais à l’issue de la présidentielle du 27 décembre. Un ami de trente ans, très connecté, parfois clivant, qui revendique sa liberté de ton.
Candidat du Mouvement patriotique nigérien (MPN-Kishiin Kassa) à la présidentielle du 27 décembre, Ibrahim Yacouba entend créer la surprise au sein d’une opposition bouleversée par l’invalidation de la candidature d’Hama Amadou. Voici les personnalités sur lesquelles il s’appuie.
Après l’invalidation de la candidature d’Hama Amadou à la présidentielle du 27 décembre, les cartes ont été rebattues. Plusieurs ténors espèrent parvenir à rassembler derrière eux au second tour.
Sani Mahamadou Issoufou, fils du président Mahamadou Issoufou, a été nommé directeur de campagne de Mohamed Bazoum, candidat du parti au pouvoir à la présidentielle de décembre. Une décision loin d’être anodine.
Investi candidat par un parti divisé, Hama Amadou a lancé sa campagne pour la présidentielle dont le premier tour est prévu le 27 décembre. Les obstacles sont toujours nombreux, mais le bras de fer est lancé avec ses adversaires.
Élections tendues en Côte d’Ivoire et en Guinée, putsch au Mali, processus électoraux contestés, absence de renouvellement des classes politiques, défiance des citoyens vis-à-vis de leurs élites… Les motifs d’inquiétude sont légion. Un sursaut démocratique est-il possible ?
Hama Amadou a livré un discours offensif, le 29 août, lors de l’investiture d’un autre opposant, Omar Hamidou Tchiana, pour la présidentielle de décembre. Une prise de parole qui marque le début de sa propre campagne.
Guinée, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Niger… Au cours des cinq prochains mois, cinq présidentielles cruciales vont se tenir en Afrique francophone. Et les jeux y sont plus ouverts qu’il n’y paraît.
Mohamed Bazoum a quitté le gouvernement nigérien le 29 juin. Désormais ancien ministre de l’Intérieur, il va se consacrer à la la prochaine présidentielle, à laquelle il est candidat pour le parti au pouvoir.
Le Niger doit 18 milliards de FCFA (27 millions d’euros) aux principaux fournisseurs d’équipements militaires cités dans l’affaire des surfacturations et des livraisons non effectuées ces dernières années, ont affirmé mardi leurs avocats.
Depuis la révélation d’un audit en cours au ministère de la Défense, l’opposition espère s’appuyer sur ce possible scandale de détournements pour affaiblir le PNDS (au pouvoir) et son candidat à la présidentielle, Mohamed Bazoum.
Le président du Niger Mahamadou Issoufou a nommé vendredi Issoufou Katambé ministre de la Défense en remplacement de Kalla Moutari qui occupait ce poste depuis 2016, selon un communiqué lu à la radio d’Etat.