Mohamed Bazoum, né en 1960 à Bilabrine au Niger, est un homme politique nigérien et membre de longue date du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya). Il a occupé plusieurs postes ministériels, notamment ceux des Affaires étrangères et de l’Intérieur, avant de devenir le candidat du parti pour l’élection présidentielle de 2021. Élu président en février 2021, il devient le premier chef d’État du Niger issu d’une succession démocratique. Sa présidence est marquée par des défis majeurs en matière de sécurité, notamment face aux menaces des groupes terroristes au Sahel. En juillet 2023, il est renversé par un coup d’État militaire. Il refuse de signer sa démission et est gardé en otage par la junte dans sa résidence présidentielle.
La Cour d’État s’est réunie, ce 5 avril, autour de la levée de l’immunité du président déchu. Bien qu’il ne soit pas officiellement poursuivi, ce dernier est accusé par ses tombeurs, notamment, de « haute trahison » et d’« apologie et financement du terrorisme ».
Alors que la plupart des sanctions à l’encontre de Niamey ont été levées, l’institution panafricaine de développement a rencontré les autorités nigériennes pour « un retour à la normale ».
Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger, réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel, ont décidé de quitter la Cedeao, que vont devenir les engagements des banques régionales de développement ?
Deux semaines après l’annonce de la Cedeao, les commerçants nigériens redécouvrent un quotidien sans pénurie d’électricité grâce à l’énergie importée du Nigeria. Mais terrestres ou aériennes, toutes les frontières ne sont pas rouvertes.
Par realpolitik ou pour des raisons humanitaires, la Cedeao, réunie en sommet extraordinaire à Abuja, a levé une partie des sanctions qu’elle avait imposées aux régimes militaires du Niger, de la Guinée et du Mali.
Les chefs d’État des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, réunis samedi 24 février à Abuja, ont décidé la levée d’une grande partie des sanctions visant Niamey.
En marge du 37e sommet des chefs d’État de l’UA, qui s’est tenu à Addis-Abeba les 17 et 18 février, le président comorien, qui a passé la main à la tête de l’organisation, souhaite jouer un rôle au Niger. Il s’en est ouvert à Mahamadou Issoufou.
Selon les informations de Jeune Afrique, l’organisation sous-régionale lèvera « prochainement » les sanctions économiques décidées après le putsch mené le 26 juillet 2023 par le général Abdourahamane Tiani contre le président élu Mohamed Bazoum.
La présence de l’ancien président nigérien, ce 17 février, à Addis-Abeba, alors qu’il est accusé par les proches de Mohamed Bazoum d’être derrière le putsch de juillet 2023, n’est pas au goût de tous.
Attendue ce 25 janvier, la délégation de l’organisation sous-régionale n’a pas été autorisée à se rendre dans la capitale nigérienne avant la fin de la journée, faute d’autorisation de la junte du général Abdourahamane Tiani.
Entre le putsch contre le président Mohamed Bazoum et les sanctions consécutives de la Cedeao, Niamey traverse une période de turbulences financières qui a déclenché un effet domino dans les pays voisins, estime l’agence de notation Moody’s.
Enseignant, ancien ministre, diplomate, Ghassan Salamé a vécu plusieurs vies, sans jamais cesser de se passionner pour les grands équilibres mondiaux et la résolution pacifique des conflits. Dans cette seconde partie du grand entretien qu’il a accordé à Jeune Afrique, il revient sur sa difficile mission d’émissaire des Nations unies en Libye.
Au Niger, près de six mois après le coup d’État contre Mohamed Bazoum, ses tombeurs ont engrangé plusieurs victoires de taille sur la scène internationale.
Six mois après le coup d’État d’Abdourahamane Tiani, le groupe spécialisé dans la gestion de l’eau vient de plier bagages sans la moindre indemnité d’éviction. Une perte sèche à laquelle risque de s’ajouter une plainte de l’un de ses actionnaires pour « fautes de gestion ».
António Guterres confie au directeur général de l’AFD, Rémy Rioux, le pilotage de l’organisation de la quatrième conférence de l’ONU sur le financement du développement. Cette demande s’inscrit dans le prolongement du dernier sommet sur le développement organisé dans la capitale française.
Salem Mohamed Bazoum, fils de l’ancien président nigérien Mohamed Bazoum, a bénéficié d’une remise en liberté provisoire ce 8 janvier. Il était détenu au côté de son père depuis le putsch du 26 juillet dernier.
Les discussions se poursuivent entre la junte d’Abdourahamane Tiani et la Cedeao, avec le président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, dans le rôle d’intermédiaire. Coulisses.
L’ancien ministre de l’Énergie de Mohamed Bazoum, en exil depuis le coup d’État de juillet 2023, a été interpellé dans la capitale nigérienne, ce jeudi 4 janvier.
À l’heure de boucler son budget 2024, le pays étranglé par les sanctions imposées par la Cedeao après le coup d’État de juillet 2023, a besoin de renflouer ses caisses.
Bien qu’ils ne constituent que 15 % de la population malienne et 8 à 10 % de celles du Burkina Faso et du Niger, les Peuls représentent plus de la moitié des civils tués par l’armée et les milices de ces deux pays au cours des deux dernières années.
Développement économique, relations avec les régimes de transition malien, burkinabè, nigérien et avec les autres membres de la Cedeao… Le ministre béninois des Affaires étrangères explique pourquoi et comment son pays compte renforcer ses partenariats et ne s’en interdire aucun.
Après des mois de bras de fer entre Mohamed Bazoum et les putschistes du CNSP, les Nations unies ont finalement reconnu le régime militaire du général Abdourahamane Tiani comme représentant officiel de Niamey à New York.
Fermeté pour l’un, maintien du dialogue pour l’autre. Face aux coups d’État qui se multiplient dans les pays membres de la Cedeao, le président béninois et son homologue togolais ont opté pour des approches très différentes. Explications.
Le représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel du secrétaire général de l’ONU plaide pour une reprise du dialogue entre la Cedeao et les différentes juntes au pouvoir dans la région.
Depuis septembre, la Nigérienne Samira Sabou vit sous la pression du régime militaire de Niamey. Rien de nouveau pour cette journaliste et défenseuse des droits humains, déjà plusieurs fois arrêtée du temps de Mahamadou Issoufou et de Mohamed Bazoum.
Alors qu’un allègement sous condition des sanctions contre Niamey a été envisagé lors du dernier sommet de la Cedeao à Abuja, le 10 décembre, aucune décision n’a été prise quant au sort de Mohamed Bazoum. Mais les difficultés qui s’amoncellent pour la junte militaire pourraient jouer en faveur du président déchu.
La junte dirigée par le général Abdourahamane Tiani a annoncé que les exportations débuteraient en janvier, soit deux mois après la mise en service de l’oléoduc géant vers le Bénin, d’où les barils de pétrole seront commercialisés depuis le port de Sèmè.
Si une voie de négociation en faveur d’un allègement des sanctions a été ouverte par les membres de la Cedeao, réunis à Abuja le 10 décembre, celles-ci ne sont toujours pas levées. Le Niger s’engouffre dans une situation économique de plus en plus difficile, réduisant considérablement ses perspectives de reprise. Décryptage.