Mohamed Bazoum, né en 1960 à Bilabrine au Niger, est un homme politique nigérien et membre de longue date du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya). Il a occupé plusieurs postes ministériels, notamment ceux des Affaires étrangères et de l’Intérieur, avant de devenir le candidat du parti pour l’élection présidentielle de 2021. Élu président en février 2021, il devient le premier chef d’État du Niger issu d’une succession démocratique. Sa présidence est marquée par des défis majeurs en matière de sécurité, notamment face aux menaces des groupes terroristes au Sahel. En juillet 2023, il est renversé par un coup d’État militaire. Il refuse de signer sa démission et est gardé en otage par la junte dans sa résidence présidentielle.
Le porte-parole du régime militaire au pouvoir à Niamey a rapporté que la tentative avait échoué. Dans le même temps, les premiers soldats français à avoir quitté le pays sont arrivés au Tchad voisin.
Le secrétaire général du gouvernement, Haliki Choua Mahamat, et le ministre de la Défense, Daoud Yaya Brahim, ont démissionné les 17 et 18 octobre, après que leurs noms ont été cités dans des affaires de mœurs.
À la suite de la publication de notre article intitulé « Pourquoi l’opération française “il faut sauver le soldat Bazoum” a été abandonnée », l’ancien président du Niger nous a saisis afin de dénoncer des « mensonges » et des « contrevérités ». Sans lever pour autant les doutes qui pèsent sur son rôle lors du coup d’État.
Pour la première fois depuis les événements du 26 juillet, les États-Unis viennent de qualifier de « coup d’État » la déposition du président nigérien, Mohamed Bazoum.
L’état-major français a annoncé que le départ de ses troupes allait débuter dans la semaine. La base de Ouallam, à l’ouest, sera la première à être évacuée.
Alors qu’Emmanuel Macron penchait en faveur d’une intervention militaire pour rétablir l’ancien président nigérien dans ses fonctions, l’option semble, deux mois plus tard, hypothétique. Et si tout s’était joué lors d’une « journée des dupes », le 26 juillet ? Révélations.
La détention du président nigérien renversé, retenu depuis le 26 juillet dans sa résidence de Niamey, fait l’objet de deux procédures judiciaires… portées par deux collectifs d’avocats. Or, l’un d’eux n’a pas été mandaté par Mohamed Bazoum lui-même. Explications.
Soucieuses de proposer leur aide dans la résolution des crises qui secouent certains de leurs voisins, les autorités algériennes avaient déjà approché le Mali après le coup d’État de 2020.
Depuis le coup d’État contre Mohamed Bazoum, le 26 juillet, le Niger est dirigé par une coalition de haut gradés qui tient de l’alliance de circonstance. Les uns, favorables au PNDS de Mahamadou Issoufou, y côtoient les autres, hostiles à l’ancien président.
Une semaine après l’annonce par Emmanuel Macron du départ de son ambassadeur et des troupes françaises, le nouvel homme fort du pays s’est exprimé à la télévision.
Réunis à New York pour l’Assemblée générale des Nations unies, les délégations des pays d’Afrique de l’Ouest et leurs partenaires occidentaux ont mené une offensive diplomatique. Parmi les sujets abordés : la situation au Niger et la position de la Cedeao.
Le secrétaire américain à la Défense a indiqué évaluer les différentes options concernant l’avenir des 1 100 soldats stationnés dans le pays, au lendemain de l’annonce par la France du retrait de ses troupes.
Emmanuel Macron a annoncé que l’ambassadeur à Niamey, Sylvain Itté, allait rentrer en France. Paris met fin par la même occasion à sa coopération militaire avec la junte du général Abdourahamane Tiani, qui a renversé le 26 juillet le président Mohamed Bazoum.
Alors que se tient l’Assemblée générale de l’ONU à New York, la question de savoir qui représentera le Niger n’a toujours pas été tranchée. En coulisses, les deux camps s’affrontent.
Le président sénégalais a estimé jeudi 21 septembre qu’il était « encore possible » d’avancer vers une solution diplomatique au Niger, près de deux mois après le coup d’État qui a renversé Mohamed Bazoum.
Le fils de l’ancien président Mahamadou Issoufou, ministre du Pétrole jusqu’au coup d’État du 26 juillet, a été placé en détention ce 20 septembre. Plusieurs de ses ex-collègues au gouvernement ont subi le même sort.
Le président nigérien déchu a décidé de déposer une requête devant la justice ouest-africaine. Il dénonce son « arrestation arbitraire » et « la violation de sa liberté d’aller et venir ».
Les putschistes du Niger ont annoncé la « caducité » de plus de 990 passeports diplomatiques détenus par des personnalités ayant travaillé pour le régime de Mohamed Bazoum.
Plus de 990 passeports diplomatiques détenus par des personnalités nigériennes et étrangères ayant exercé des responsabilités sous la présidence de Mohamed Bazoum ont été annulés par la junte.
L’ancien Premier ministre, en exil à Paris depuis plus de deux ans, a atterri à Niamey le 11 septembre. Il compte bien jouer un rôle dans la transition mise en place par le général Tiani.
Les sanctions économiques prises à l’encontre de la junte au pouvoir au Niger depuis juillet dernier sont sans nul doute parmi les plus dures jamais infligées. Une position difficile à tenir, tant les enjeux sont cruciaux.
Le régime militaire à Niamey a déclaré que la France « continue de déployer ses forces » dans plusieurs pays ouest-africains en vue d’une « agression » contre le Niger, Paris répondant ce dimanche ne reconnaître « aucune légitimité aux déclarations des putschistes ».
Au pouvoir à Niamey depuis le 26 juillet dernier et le renversement de Mohamed Bazoum, Abdourahamane Tiani tente d’asseoir son statut de chef d’État et de résister aux pressions extérieures. Une position fragile, malgré des soutiens de poids.
Renversé le 26 juillet par le coup d’État du général Abdourahamane Tiani, le président refuse toujours de démissionner. Détenu dans sa résidence par les putschistes avec son épouse et son fils, il croit plus que jamais en son retour au pouvoir.
Installé en Turquie depuis mai 2022, l’ancien président guinéen est tenu de se faire discret dans les médias. Néanmoins, entre les coups de fil à ses anciens homologues et ses visiteurs du soir, il prend soin d’entretenir son réseau auprès duquel il a gardé une grande liberté de ton.
Contrairement à ce que pensent certains, qui la mettent en cause à chaque putsch ou crise politique, la démocratie n’est pas le problème. Elle est la voie à suivre.
Ancien attaché militaire à Rabat, formé à l’Académie royale militaire de Meknès, le tombeur d’Ali Bongo Ondimba et nouvel homme fort du Gabon a passé de nombreuses années au Maroc, où il a tissé des liens personnels forts.
L’Algérie refuse que le coup d’État au Niger ne devienne un « fait accompli », tout en souhaitant concéder aux putschistes plusieurs mois de transition.
De Dakar à Kinshasa en passant par Abidjan et Yaoundé, nul ne sait exactement ce qui se passe dans la tête des grandes muettes, dont aucun chef d’État ne peut jurer de la fidélité inoxydable.
Plusieurs organisations de la société civile ont appelé au recrutement de citoyens pour faire face à une éventuelle intervention armée de la Cedeao. Une initiative suivie par des milliers de Nigériens, même si le processus n’a pas officiellement démarré.