Mohamed Bazoum, né en 1960 à Bilabrine au Niger, est un homme politique nigérien et membre de longue date du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya). Il a occupé plusieurs postes ministériels, notamment ceux des Affaires étrangères et de l’Intérieur, avant de devenir le candidat du parti pour l’élection présidentielle de 2021. Élu président en février 2021, il devient le premier chef d’État du Niger issu d’une succession démocratique. Sa présidence est marquée par des défis majeurs en matière de sécurité, notamment face aux menaces des groupes terroristes au Sahel. En juillet 2023, il est renversé par un coup d’État militaire. Il refuse de signer sa démission et est gardé en otage par la junte dans sa résidence présidentielle.
Les membres de l’organisation sous-régionale arrivés jeudi soir à Niamey pour tenter de trouver une sortie de crise sont repartis quelques heures plus tard, sans avoir rencontré le chef de la junte.
Dans une tribune publiée par le Washington Post, le président nigérien, toujours séquestré par les putschistes dirigés par le général Tiani, appelle à la mobilisation de l’ensemble de la communauté internationale et met en garde contre les conséquences « dévastatrices » du coup d’État.
Après avoir condamné le putsch contre le président Mohamed Bazoum, l’Algérie réitère son soutien à ce dernier tout en mettant en garde contre une opération de force pour déloger les putschistes.
Le 26 juillet, Abdourahamane Tiani a renversé le pouvoir avant de créer un Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, et de se proclamer chef de l’État. Qui est ce haut gradé, taiseux et calculateur, dont personne ne soupçonnait l’ambition ?
Indispensable au fonctionnement des centrales nucléaires, l’approvisionnement en uranium est au cœur des préoccupations françaises après la prise du pouvoir par la junte du général Tiani.
Un petit avion de liaison a décollé de Niamey ce 2 août avec, à son bord, plusieurs officiers chargés de réfléchir à un renforcement de la coopération avec le Mali.
Les frontières terrestres et aériennes du Niger avec cinq pays ont été rouvertes, près d’une semaine après leur fermeture lors du putsch du général Tiani.
L’organisation présidée par Bola Tinubu a fixé un ultimatum au général Tiani, qui a mené le coup d’État contre Mohamed Bazoum : soit l’ordre constitutionnel est rétabli au Niger d’ici le 6 août, soit la Cedeao envisagera « toutes les options », y compris militaires. Cinq questions pour comprendre pourquoi la menace est crédible.
Dans un communiqué conjoint, les juntes malienne et burkinabè ont menacé l’organisation régionale d’entrer en guerre au Niger si une intervention militaire y avait lieu pour réinstaller le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
Les régimes malien et burkinabè considéreraient une intervention militaire internationale, au Niger, comme « une déclaration de guerre » contre leurs pays. Mais quels moyens auraient-ils pour un double-front sécuritaire ?
Avec seulement 17 chefs d’État africains présents au sommet Russie-Afrique, l’influence de Poutine sur le continent pourrait sembler limitée. C’est compter sans le Burkinabè, qui a multiplié les gestes envers le patron du Kremlin.
L’ambassade de France à Niamey a indiqué que l’opération devrait durer toute la journée, et qu’elle est organisée en coordination avec les forces nigériennes.
Dans un communiqué, les colonels putschistes précisent qu’ils refusent d’appliquer les sanctions décrétées par la Cedeao et qu’ils pourraient quitter l’organisation de la sous-région.
Le putsch qui a renversé le président Bazoum signe l’échec des coopérations militaires occidentales au Sahel et met en lumière les difficultés auxquelles se heurtent les présidents africains désireux de réformer leur appareil sécuritaire.
Alors que la Cedeao accentue la pression sur les membres du Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP), ces derniers ont procédé à de multiples interpellations pour décourager les tentatives de résistance. Sani Mahamadou Issoufou, ministre et fils de l’ancien président, figure parmi les personnes arrêtées.
La Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest a décidé d’un blocus, et donné une semaine aux putschistes pour libérer de Mohamed Bazoum. Une intervention armée n’est pas exclue.
Cette accusation de la junte nigérienne survient au lendemain d’une manifestation pendant laquelle des milliers de partisans du coup d’État contre Mohamed Bazoum ont ciblé l’ambassade de France à Niamey.
L’ex-président nigérien Mahamadou Issoufou a annoncé ce dimanche 30 juillet qu’il poursuivra ses efforts pour tenter de trouver une sortie de crise négociée afin de « libérer » Mohamed Bazoum, son successeur renversé par un coup d’État.
Le sommet extraordinaire de la Cedeao sur la situation au Niger s’est achevé à Abuja, ce 30 juillet, par un discours de fermeté : l’organisation régionale donne une semaine à la junte pour rendre le pouvoir à Mohamed Bazoum. Le Tchadien Mahamat Idriss Déby Itno se trouve à Niamey en tant qu’émissaire.
Alors que se tient à Abuja un sommet extraordinaire de la Cedeao sur la situation au Niger, la junte qui a renversé Mohamed Bazoum dénonce une menace « d’intervention militaire imminente ». À Niamey, des milliers de manifestants ont convergé devant la représentation française.
Les militaires qui ont renversé le président Mohamed Bazoum ont dénoncé une menace « d’intervention militaire imminente à Niamey » fomentée selon eux par la Cedeao, alors que l’organisation ouest-africaine se réunit ce dimanche à Abuja.
L’Union Africaine exige le « rétablissement de l’autorité constitutionnelle » sous 15 jours au Niger et menace la junte de sanctions, après le coup d’État contre le président Mohamed Bazoum.
Les États-Unis et la France continuent d’apporter leur soutien au président nigérien Mohamed Bazoum, renversé par un coup d’État militaire. Le Niger est l’ultime pivot du dispositif antijihadiste de Paris au Sahel.
Crise de la démocratie, corruption galopante, affairisme débridé, divisons internes exacerbées, élections truquées… Ces maux qui minent les régimes africains alimentent largement les coups d’État militaires. Même si le coup de force contre Mohamed Bazoum reste incompréhensible, selon Jean-Pierre Olivier de Sardan.
Daouda Takoubakoye et Oumar Moussa, deux des principaux collaborateurs de Mohamed Bazoum, dénoncent les arguments avancés par les putschistes pour justifier le coup d’État contre le président nigérien.
Alors que Mohamed Bazoum vient d’être renversé par le général Tiani au Niger, la première tentative de médiation de la Cedeao semble avoir échoué. Le président nigérian, Bola Tinubu, à la tête de l’organisation régionale, est attendu au tournant.
Partenaire privilégié d’Emmanuel Macron et de Joe Biden en Afrique de l’Ouest, Mohamed Bazoum, toujours retenu par des mutins, bénéficiait d’un soutien sans faille de ces deux alliés.
Troisième mandat, échec de la lutte antiterroriste… Les raisons généralement avancées pour justifier les coups d’État ne peuvent être invoquées dans le cas du Niger. Ce qui est en cause, c’est le manque de civisme des militaires, et l’insuffisante fermeté de la Cedeao et de la communauté internationale.