Mohamed Bazoum, né en 1960 à Bilabrine au Niger, est un homme politique nigérien et membre de longue date du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya). Il a occupé plusieurs postes ministériels, notamment ceux des Affaires étrangères et de l’Intérieur, avant de devenir le candidat du parti pour l’élection présidentielle de 2021. Élu président en février 2021, il devient le premier chef d’État du Niger issu d’une succession démocratique. Sa présidence est marquée par des défis majeurs en matière de sécurité, notamment face aux menaces des groupes terroristes au Sahel. En juillet 2023, il est renversé par un coup d’État militaire. Il refuse de signer sa démission et est gardé en otage par la junte dans sa résidence présidentielle.
Victime d’un accident vasculaire cérébral qui l’a mis sur la touche pendant près de quatre mois, le Premier ministre malien a repris son poste en décembre dernier mais peine à retrouver son envergure passée au sein du régime de transition.
Le groupe français, ex-Areva, vient de signer un accord avec le gouvernement nigérien pour prolonger l’exploitation de l’uranium du site de la Somaïr jusqu’en 2040.
Départ de Barkhane, présence des mercenaires de Wagner, organisation des élections… Nouhoum Sarr, membre du Conseil national de transition (CNT) malien, est un fervent soutien de la junte dirigée par Assimi Goïta. Interview.
Ces deux figures du monde mauritanien des affaires, actionnaires de l’opérateur Mattel, se livrent un combat acharné. Ce qui inquiète leur partenaire Tunisie Telecom, et même le Palais.
Le président nigérien Mohamed Bazoum a nommé un nouveau chef d’état-major des armées de son pays confronté à la violence jihadiste dans plusieurs parties de son territoire.
Deux semaines après le secrétaire d’État américain, le président de la Banque mondiale a confirmé que Washington considère le Niger comme un pôle de stabilité pour la sécurité de la région.
S’il s’apprête à laisser les rênes de la BM en juin prochain, un an avant la fin de son mandat, David Malpass entend néanmoins achever sa mission sur une note symbolique. Qui rimera donc avec Afrique.
Cette opération de ratissage a conduit l’armée nigérienne jusqu’à la zone de Hamakat, au Mali voisin, lieu de refuge du responsable présumé de l’embuscade d’Intagamey, durant laquelle au moins 17 soldats nigériens ont été tués en février.
Le journaliste français, qui collaborait notamment à Jeune Afrique, a été libéré ce lundi 20 mars, deux ans après son enlèvement dans le nord du Mali. À la demande de Paris, les services de renseignement nigériens ont joué un rôle clé.
Présent sur plusieurs marchés d’Afrique de l’Ouest, du Sénégal au Niger en passant par la Guinée, Aboubacar Hima, dit « Petit Boubé », souhaite convaincre la justice du Nigeria d’abandonner les poursuites à son encontre. Mais Abuja ne le fera pas sans contrepartie.
Très tournés sur le volet économique, y compris sur des sujets qui fâchent, les échanges entre les chefs d’État du Bénin et du Niger ont également porté sur le bilan de l’accord militaire qui lie Cotonou à Niamey.
Ces dernières semaines, plusieurs comptes liés au groupe d’Evgueni Prigojine sur les réseaux sociaux ont relayé de fausses informations sur les deux pays. Niamey et Abidjan prennent cette menace très au sérieux.
Un tribunal d’Agadez vient d’ordonner à la Somida de suspendre l’exploitation d’une mine d’uranium et lui demande de réévaluer l’impact environnemental de son activité.
Selon nos informations, le chef de l’État mauritanien s’apprête à prendre la présidence tournante de l’organisation régionale. Objectif : négocier le retour au bercail d’Assimi Goïta.
Cette militante radicale suisso-camerounaise, qui a fait de la dénonciation de l’ancienne puissance coloniale son cheval de bataille, est accusée d’être un pion de la Russie dans son offensive sur le continent.
Premier ministre de la transition menée par Mahamat Idriss Déby Itno, l’ancien journaliste a pour mission de mener son pays à une élection présidentielle dans moins de 18 mois. Il s’appuie pour cela sur son parti et sur un réseau d’amitiés tissées à N’Djamena et à l’étranger. Radiographie.
Annoncée en juillet 2022 par Umaro Sissoco Embaló, l’unité spéciale censée empêcher l’inflation des coups d’État militaires dans les pays de la Cedeao n’a toujours pas vu le jour. Pour Adrien Poussou, ancien ministre centrafricain, il est urgent de passer aux actes.
Sur Twitter, deux activistes se jettent à la figure des noms de chefs d’État africains qu’ils souhaitent voir quitter le pouvoir, esquissant plus ou moins des préférences françaises ou russes.
Compagnon depuis l’enfance de Mahamadou Issoufou, figure historique et centrale du parti au pouvoir au Niger, Ouhoumoudou Mahamadou officie désormais comme chef du gouvernement de Mohamed Bazoum. Mais qui est cet homme de dossiers à la prudence proverbiale ? Portrait.
Mohamed Bazoum a choisi de miser sur une école nouvelle, entièrement repensée et mieux adaptée aux réalités socio-culturelles et économiques. Si, au Niger plus qu’ailleurs, l’éducation est un investissement durable et rentable, peut-elle être plus prometteuse que les matières premières ?
Rejet des vieilles élites et de la France, détricotage du dispositif sécuritaire régional… L’arrivée des Russes dans la sous-région pourrait bien être l’accélérateur et le révélateur d’un changement de paradigme.
Ce 25 décembre, la grand messe du PNDS, parti au pouvoir, a consacré Foumakoye Gado, jusqu’ici président par intérim, à la tête de la formation créée par l’ancien président Mahamadou Issoufou, dont il est l’un des hommes de confiance.
Face au blocage total de la situation politique à Bamako, Conakry et Ouaga, une seule solution : faire preuve de pragmatisme et tendre la main aux pouvoirs putschistes locaux. Non sans contrepartie.
Critique à l’égard de ses voisins du Mali, préoccupé par la transition au Burkina, opposé à l’idée d’une rupture avec la France, le chef de l’État nigérien fait figure d’exception dans la région.
Une alternance dans le respect de la Constitution, un recul de la pauvreté, une croissance solide, malgré un contexte sécuritaire régional et une conjoncture mondiale difficiles… Près de deux ans après son élection, Mohamed Bazoum fait figure – et son pays avec lui – de modèle sahélien de gouvernance.
Alors que la question sécuritaire reste centrale, le Niger est le seul pays du Sahel invité à Washington. Mais ça ne suffit pas : les encouragements des États-Unis – ou de tout autre pays de bonne volonté – doivent aller au-delà de simples déclarations.
Le chantier du premier complexe hydroélectrique du pays est désormais bien engagé. Il va permettre de s’affranchir de la dépendance énergétique vis-à-vis du Nigeria, mais aussi de créer 45 000 hectares de terres irriguées. De quoi en finir avec l’insécurité alimentaire.
Portée par les espoirs liés à la future production pétrolière, la croissance nigérienne aura été la plus forte du continent en 2022. Mais l’édifice reste fragile, à moins de raviver les vieux rêves de richesse nucléaire.
À la surprise générale, le chef de l’État nigérien a été désigné président de l’organisation sous-régionale, le 5 décembre à Abidjan. Patrice Talon, son homologue béninois, était pourtant pressenti depuis plusieurs mois. Que s’est-il passé en coulisses ? Explications.