En visite aux Émirats arabes unis, le roi du Maroc est accompagné d’une délégation à forte composante économique, imprimant une couleur très « business » à ce déplacement royal.
Le nomination d’une nouvelle ambassadrice du Maroc en France, un an après le départ du dernier titulaire du poste, peut laisser penser à une amorce de détente entre les deux capitales. Mais le profil de la diplomate choisie indique clairement que le royaume entend rester ferme sur ses positions.
Une série de mouvements est intervenue au sein d’Attijariwafa Bank Europe et d’Optorg, filiales parisiennes d’Al Mada, le fonds d’investissement majoritairement détenu par Mohammed VI et actif dans une trentaine de pays.
Douze ans après sa création, Ithmar Capital continue de cumuler les déficits et les annonces sans lendemain. Après le lancement de l’ambitieux Fonds Mohammed VI pour l’investissement, son existence même est remise en question.
Du Maroc à la France en passant par l’Afrique subsaharienne, les pays du Golfe et Israël, le PDG de Holmarcom possède un puissant réseau. Et pas uniquement dans les milieux d’affaires.
L’ancien argentier du royaume et ex-ambassadeur à Paris a pris la tête d’un fonds souverain qui doit capter plus de 10 milliards d’euros d’investissement d’ici à 2026. Un nouveau défi pour celui qui s’est illustré dans sa gestion de la crise du Covid-19.
Survenue dans un climat de tensions liées à la question des visas, la nomination de l’ancien ministre des Finances à la tête de l’ambassade du royaume à Paris est destinée à renouer des liens mis à mal ces derniers mois.
Venu à Douala révéler la nouvelle identité visuelle de la Bicec, rachetée en 2019 au français BPCE, le directeur général de BCP se dit prêt à étudier « toute nouvelle opportunité » qui se présenterait.
Pour faire face à la crise, l’État apporte un soutien massif aux entreprises et aux ménages. Objectif : faire redécoller l’économie dès le mois de septembre…
Le leadership pris par le ministre des Finances sur la gestion économique de la crise liée au Covid-19 excède les militants du PJD, qui estiment que leur secrétaire général, Saâdeddine El Othmani, est de plus en plus isolé.
Alors qu’une partie de l’industrie marocaine est à l’arrêt du fait du Covid-19, la dernière réunion du Comité de veille économique a mis en place des mesures en faveur des entreprises et des salariés du privé.
Le royaume poursuit le processus de réforme du régime de change avec un nouvel élargissement des bandes de fluctuation du dirham, une étape fortement encouragée par le FMI.
Malgré la pression du FMI, qui voudrait voir la réforme du régime de change accélérer au Maroc, Mohamed Benchaâboun et Abdellatif Jouahri insistent sur la souveraineté du royaume et misent sur une bascule « progressive » vers le nouveau système.
Tancé par le roi Mohammed VI dans un discours, en octobre 2019, le secteur financier lance un vaste programme consacré au soutien de l’entrepreneuriat. Le ministre de l’Économie et des Finances du royaume nous en explique la genèse, les contours et les objectifs.
Avec un budget de 6 milliards de dirhams sur trois ans, le fonds spécial « d’appui au financement de l’entrepreneuriat » permettra de garantir les emprunts des porteurs de projets.
Le 17 décembre, après plusieurs semaines de pourparlers, le conseil d’administration du FMI a donné une suite favorable à la demande du Maroc de souscrire à une quatrième Ligne de précaution et de liquidité (LPL) auprès du Fonds monétaire international.
Pour sa première loi de finances, Mohamed Benchaâboun a prévu de céder des participations de l’État dans plusieurs sociétés… sans pour autant avancer le nom des établissements concernés.
L’un est PDG de la Banque centrale populaire, l’autre dirige Attijariwafa Bank. Tous deux se livrent une bataille à fleurets mouchetés à coups de nouvelles implantations, au Maroc comme sur le reste du continent.