Six ans après avoir été visée par une campagne hostile sur les réseaux sociaux, la société Les Eaux minérales d’Oulmès, filiale du géant marocain Holmarcom, dirigé par Mohamed Hassan Bensalah, se retrouve malgré elle au cœur d’une polémique.
Rachetées par Moulay Hafid Elalamy et la famille Bensalah, les banques Société générale Maroc et Crédit du Maroc ont désormais les coudées franches pour grignoter davantage de parts de marché aux majors Attijariwafa Bank, BCP et Bank of Africa.
Comme durant la pandémie, les entreprises sont déjà en ordre de bataille pour organiser l’après-séisme. Une mobilisation générale qui se matérialise d’abord par des dons au profit d’un fonds spécial créé à cet effet.
Ex-membre du très sélect G14 et ancien ministre, le patron de Mutandis, 59 ans, a réussi au cours de sa carrière à se constituer un solide réseau, aussi bien dans la politique que dans le business.
Qu’elle soit préparée en amont ou réalisée discrètement à la mort du chef de famille, la succession à la tête de certains groupes a lieu, la plupart du temps, sans anicroche. Plongée dans les coulisses des cas les plus emblématiques du royaume : Akwa Group, Holmarcom, Safari et Diana Holding.
Du Maroc à la France en passant par l’Afrique subsaharienne, les pays du Golfe et Israël, le PDG de Holmarcom possède un puissant réseau. Et pas uniquement dans les milieux d’affaires.
Dans l’agroalimentaire, les mines ou encore la banque, plusieurs opérations stratégiques ont eu lieu en 2022 dans le royaume, menées par les champions nationaux dont Managem, Akwa et Holmarcom.
Annoncé en avril dernier, le rachat du Crédit du Maroc par Holmarcom vient d’être finalisé. Une nouvelle étape dans la stratégie du holding de la famille Bensalah pour diversifier ses activités financières et poursuivre son expansion en Afrique subsaharienne.
À la tête du conglomérat depuis 1993, il a porté son changement de dimension. Sur qui l’héritier s’est-il appuyé pour hisser le groupe au sein des mastodontes marocains ?