L’ancien ministre de l’Économie et des Finances de Mohamed Ould Abdelaziz est devenu le nouveau chef du gouvernement de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Un homme de l’ombre qui a su, ces dernières années, se faire une place de choix auprès du président réélu.
Ce 29 juin, 1,8 million de Mauritaniens sont appelés aux urnes pour élire leur président. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani s’est assuré, tout au long de son premier mandat, d’arriver au scrutin en position de force. Face à lui, six candidats ont vu, à ce jour, leurs dossiers validés. Décryptage.
Priés de soumettre leur participation à l’élection présidentielle avant jeudi 16 mai, huit hommes se sont portés candidats. Parmi eux, le président sortant mais aussi son prédécesseur, Mohamed Ould Abdelaziz, qui a déposé son dossier quelques heures seulement avant l’échéance.
L’ancien chef d’État mauritanien n’a pas obtenu le nombre de parrainages nécessaires pour pouvoir déposer sa candidature et se présenter face au président sortant, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Le chef de l’État, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a annoncé être candidat à un deuxième mandat lors du prochain scrutin du 29 juin. Son prédécesseur, Mohamed Ould Abdelaziz, a également dévoilé son intention d’aller à l’élection, tout comme le militant antiesclavagiste Biram Dah Abeid.
Partenaire des miniers et des pétroliers actifs au Sahel, le patron de MSS Security et de Global Aviation fait fructifier ses affaires dans la région en dépit des coups d’État successifs. Qui est cet homme qui fuit la presse et quels sont ses liens avec les juntes ? Rencontre à Nouakchott.
Arrivé deuxième à la présidentielle de 2019, le leader de l’IRA-Mauritanie est déterminé à battre le chef de l’État sortant dans les urnes, en juin. Et se pose comme son seul rival sérieux au sein d’une opposition divisée.
Grâce à la mise en place d’une stratégie dont le dialogue religieux est l’une des spécificités, la Mauritanie est le seul pays du Sahel à ne plus déplorer d’attaques terroristes depuis 2011.
Ouvertes ou jouées d’avance, de nombreuses consultations électorales, dont neuf présidentielles, sont attendues cette année sur le continent. Tour d’horizon.
Rejetant les accusations d’« enrichissement illicite », l’ancien président mauritanien s’est défendu pendant plusieurs heures lors de sa dernière prise de parole au cours de son procès à Nouakchott. Le procureur a requis 20 ans de prison ferme contre lui.
En Mauritanie, l’ancien président est jugé depuis le 25 janvier pour enrichissement illicite et blanchiment d’argent. Avant que le procureur ne requiert, le 24 octobre, vingt ans de prison ferme contre « l’accusé numéro un », plusieurs témoins se sont succédé à la barre.
Depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, le président mauritanien exprime un soutien total aux Palestiniens. Il dissuade ainsi ceux qui espéraient vivement le voir rétablir des relations diplomatiques avec Tel-Aviv, gelées depuis 2010.
Depuis quelques années, le débat sur le nombre de mandats effectués par les chefs d’État agite l’opinion publique africaine. Et nombreux sont ceux qui établissent une corrélation entre la limitation de la durée au pouvoir et la gouvernance idéale. À tort, selon Rachid Ndiaye.
Ancien attaché militaire à Rabat, formé à l’Académie royale militaire de Meknès, le tombeur d’Ali Bongo Ondimba et nouvel homme fort du Gabon a passé de nombreuses années au Maroc, où il a tissé des liens personnels forts.
Si le président nigérien Mohamed Bazoum, renversé par un putsch, n’était pas rétabli dans ses fonctions, la Mauritanie deviendrait le seul membre du G5 Sahel à ne pas vivre sous un régime de transition. Une exception de plus pour ce pays, dont on ne salue pas assez les progrès.
Sorti victorieux du triple scrutin de mai, le chef de l’État a les yeux rivés sur la présidentielle de 2024. Aucun adversaire ne semble en mesure de lui faire de l’ombre. Pour le moment…
Sans surprise, le vote pour la présidence du perchoir a tourné en faveur de ce proche du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Il s’agit du première poste politique de ce retraité de l’armée.
En détention provisoire depuis l’ouverture de son procès pour corruption, le 25 janvier, l’ancien président a été lâché par nombre de ses soutiens. Dans le pays, ses alliés se comptent désormais sur les doigts d’une main.
Nouveau gouvernement, leçons des derniers scrutins, procès de Mohamed Ould Abdelaziz… Entretien avec le ministre Sid’Ahmed Ould Mohamed, l’un des proches alliés de l’actuel chef de l’État.
Quelques jours après qu’il a renoncé à solliciter un troisième mandat à la tête du Sénégal, nous avons échangé avec Macky Sall pour mieux comprendre les ressorts de sa décision. Rencontre avec un futur ex-président soucieux de gérer sa succession.
Après le raz-de-marée électoral du parti au pouvoir El Insaf lors du triple scrutin du 13 mai, l’opposition est, pour la première fois depuis 2019, vent debout contre le chef de l’État, et dénonce une fraude massive.
Coordinateur de la campagne du parti présidentiel lors des élections du 13 mai à Nouakchott, jusqu’ici acquise à l’opposition, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances est devenu l’un des hommes-clés dans l’entourage du chef de l’État mauritanien. Portrait.
Dans un contexte sous-régional très difficile, le chef de l’État gère personnellement sa politique de défense. Mais il s’est néanmoins entouré d’hommes de confiance. Voici ceux qui contribuent à élaborer, dans l’ombre, la stratégie sécuritaire de Nouakchott.
À un an de la présidentielle, le chef de l’État va tester sa popularité le 13 mai lors des élections législatives, régionales et municipales. Mais les islamistes de Tawassoul et le militant antiesclavagiste Biram Dah Abeid sont également sur les rangs. Voici ce qu’il faut attendre de ce scrutin.
Ces deux figures du monde mauritanien des affaires, actionnaires de l’opérateur Mattel, se livrent un combat acharné. Ce qui inquiète leur partenaire Tunisie Telecom, et même le Palais.
Mohamed T, dit Abou Ossama, a été arrêté à Nouakchott. La police mauritanienne n’a pas donné d’autres précisions sur le profil de cet homme, qui sera renvoyé devant la justice après la fin de l’enquête. Trois des fuyards avaient été tués six jours après leur évasion au début de mars, et le dernier s’était rendu.
Mohamed Ould Ghazouani a annoncé, le 13 mars par décret, la dissolution de l’Assemblée nationale. Les prochaines élections législatives, régionales et municipales ont été fixées au 13 mai.
Une véritable chasse à l’homme a été lancée en Mauritanie pour retrouver les quatre jihadistes qui se sont échappés d’une prison de Nouakchott, le 5 mars, tuant deux gardiens. Qui sont-ils ? Comment ont-ils procédé ? Voici le récit d’une fuite minutieusement préparée.