S’il s’est tenu à l’écart des poursuites judiciaires engagées contre son prédécesseur, le chef de l’État doit désormais éviter que ce dossier ne monopolise trop longtemps l’attention de ses concitoyens et parasite son action.
Dans la seconde partie de l’entretien exclusif qu’il a accordé à « Jeune Afrique », l’ex-président mauritanien s’exprime pour la première fois sur le conflit qui l’oppose à son successeur, qui fut aussi son ami et son plus proche collaborateur durant ses deux mandats, de 2009 à 2019.
Mis en cause pour la gestion des deniers publics durant ses deux mandats (2009-2019), l’ex-président mauritanien se défend pied à pied et nie en bloc. Première partie de l’entretien exclusif qu’il a accordé à « Jeune Afrique ».
Après une garde à vue de deux jours, l’ancien président mauritanien a été placé sous contrôle judiciaire le 11 mars. Voici, en exclusivité, les coulisses de la procédure judiciaire.
Bien introduit dans les sphères politiques françaises et les Palais africains, le cofondateur du cabinet d’affaires Diamantis and Partners, qui a ouvert ses portes le 1er mars à Paris, fait jouer ses réseaux.
D’abord réticent à voir son prédécesseur et ex-ami visé par une enquête, le chef de l’État ne peut plus donner le sentiment de reculer. Au risque d’affaiblir la fonction présidentielle.
En tendant la main à l’opposition et en favorisant une union sacrée sur une série de sujets, Mohamed Ould Ghazouani affirme un peu plus son leadership et tue dans l’œuf tout espoir de come-back de son mentor et prédécesseur, Mohamed Ould Abdelaziz.
Libéré lundi 24 août après une semaine de garde à vue, l’ancien président mauritanien s’est aussitôt vu signifier une interdiction de quitter le territoire national.
Soupçonné de détournement de fonds publics, l’ancien président mauritanien, qui se trouve toujours en garde à vue, a fait appel à trois avocats français pour renforcer le collectif assurant sa défense.
Si l’ex-chef d’État n’a pas été formellement mis en garde à vue, le Code pénal mauritanien autorise sa mise à disposition de la police pendant quinze jours consécutifs.
Cité dans des affaires de détournements présumés de biens publics, l’ex-chef de l’État a été interrogé au siège de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) à Nouakchott.
Le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani a nommé un nouveau gouvernement après remise à la justice d’un rapport de la Commission d’enquête parlementaire sur les années Aziz. Sur 23 ministres, huit seulement sont nouveaux…
L’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a refusé la lettre le convoquant jeudi 9 juillet devant une commission d’enquête parlementaire, laissant supposer qu’il ne s’y rendra pas, a indiqué mercredi une source parlementaire proche du dossier.
L’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz est convoqué jeudi devant une commission d’enquête parlementaire créée pour faire la lumière sur ses années au pouvoir.
Un an après son élection, le président mauritanien a réussi à prendre le contrôle de tous les leviers du pouvoir. Quitte à s’éloigner de son prédécesseur et mentor, Mohamed Ould Abdelaziz.
Censé passer au crible la gestion de Mohamed Ould Abdelaziz, le président de la Commission d’enquête parlementaire Habib Ould Brahim Diah va devoir trouver le juste milieu entre transparence et chasse aux sorcières.
La Commission d’enquête parlementaire, qui audite les contrats passés par l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, va être assistée par un cabinet de conseil basé à Paris.
Les travaux de la commission parlementaire chargée de passer au crible la gestion de Mohamed Ould Abdel Aziz durant ses dix ans au pouvoir sont suivis de près par le Tout Nouakchott. L’ex-président peut-il être condamné ? Éléments de réponse.
À la faveur d’une politique d’apaisement initiée par le chef de l’État Mohamed Ould Ghazouani, l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou est rentré ce mardi en Mauritanie. Il s’était exilé en 2010 à la suite de fortes tensions avec l’ex-président, Mohamed Ould Abdelaziz.
Le président ivoirien a fait part à son homologue mauritanien de sa satisfaction après la levée du mandat d’arrêt international visant le Mauritanien Moustapha Chafi. L’ex-conseiller de Blaise Compaoré est en effet l’un des protégés d’Alassane Ouattara.
Opposant à Mohamed Ould Abdelaziz, Moustapha Chafi connaît un retour en grâce à Nouakchott. À la mi-février, le mandat d’arrêt international « pour intelligence avec des groupes terroristes », qui le visait depuis 2011, a été levé.
Les autorités mauritaniennes ont annulé les mandats d’arrêts internationaux qui avaient été délivrés à l’encontre de Mohamed Ould Bouamatou, Moustapha Chafi et Mohamed Ould Debagh.
Une commission d’enquête parlementaire a été crée pour « faire la lumière » sur les onze années de pouvoir de Mohamed Ould Abdelaziz. Votée à l’unanimité, y compris par le parti au pouvoir, elle doit notamment se pencher sur la gestion des revenus pétroliers et l’attribution de marchés publics.
En rompant avec son ex-dauphin et successeur, Mohamed Ould Abdelaziz s’est plus que jamais isolé des sphères du pouvoir. Mais l’ancien président refuse de s’avouer vaincu.
La mainmise du président Mohamed Ould Ghazouani sur la Mauritanie a été consacrée lors d’un congrès de l’Union pour la République (UPR), ce dimanche à Nouakchott, en l’absence de son fondateur, l’ex-chef de l’État Mohamed Ould Abdelaziz.
Lors d’une conférence de presse organisée le 19 décembre à Nouakchott, l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a voulu prouver à son successeur Mohamed Ould Ghazouani que, dans leur bataille pour l’UPR, il ne comptait pas baisser les armes.
Le président Mohamed Ould Ghazouani ne semble pas disposé à partager la direction du parti avec son mentor et prédécesseur, Mohamed Ould Abdelaziz. Et s’affirme jour après jour comme le seul maître à bord.