Le Fonds monétaire international (FMI) accorde à la Mauritanie une nouvelle tranche du prêt signé en 2017. L’institution attribue à Nouakchott un satisfecit pour son pilotage macro-économique, moins pour sa gouvernance.
Afin d’aplanir ses différends avec son prédécesseur, le président Mohamed Ould Ghazouani a demandé à plusieurs personnalités de jouer les médiateurs. Les deux hommes se livrent toujours à une lutte d’influence au sein de l’UPR, le parti au pouvoir.
Le 28 novembre, Mohamed Ould Ghazouani comptait encore s’entretenir avec Mohamed Ould Abdelaziz le jour même, en marge de la fête de l’Indépendance, à Akjoujt. Mais l’ancien président a boycotté l’événement.
L’ancien et le nouveau président mauritanien sont-ils sur la même longueur d’onde, celle d’une re-passation éventuelle de pouvoir ? À l’inverse, le feu de la concurrence couve-t-il sous la bienséance ?
Au cours des derniers jours, le président Mohamed Ould Ghazouani a montré une volonté de s’émanciper de son prédécesseur Mohamed Ould Abdelaziz. Ce dernier a boycotté jeudi 28 novembre la célébration de l’Indépendance, confirmant la première grande brouille entre deux amis intimes qui désormais ne s’adressent plus la parole.
Le nom de l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz avait été proposé par plusieurs présidents africains pour occuper la fonction de médiateur conjoint ONU-UA en Libye.
Si le nouveau président s’inscrit dans la droite ligne de son prédécesseur et ami Mohamed Ould Abdelaziz, les signes d’un changement de paradigme à la tête de l’État se multiplient. Une transition qui ne dit pas son nom ?
Dans les rangs de l’Union pour la République (UPR), le parti du président Mohamed Ould Ghazouani, certains critiquent la faible présence de proches de Mohamed Ould Abdelaziz dans l’équipe gouvernementale, allant même jusqu’à soupçonner le nouveau chef de l’État de vouloir lancer son propre mouvement.
Investi à la tête de l’État le 1er août, Mohamed Ould Ghazouani pose les premiers jalons de son programme, reçoit les représentants de la classe politique et rompt progressivement avec le style de son mentor et prédécesseur.
L’investiture du nouveau chef de l’État, Mohamed Ould Ghazouani, le 1er août, a été l’occasion de la première passation de pouvoir entre un président et son successeur tous deux élus. Une évolution qui ne s’accompagnera pas nécessairement d’un renouveau politique, et en tout cas certainement pas d’une rupture.
Leader de l’opposition depuis qu’il est arrivé deuxième à la présidentielle, le militant antiesclavagiste voit dans l’élection de Mohamed Ould Ghazouani la perpétuation du système Ould Abdelaziz, qu’il a toujours combattu. Mais il se dit ouvert à la négociation…
Ismaïl Ould Bedda Ould Cheikh Sidiya (58 ans) est de retour sur la scène politique mauritanienne. Jeune Afrique vous propose dix choses à savoir sur ce discret ingénieur, que Mohamed Ould Ghazouani, le nouveau chef de l’État, a nommé Premier ministre le 3 août.
Après la fin de son mandat et la transmission du pouvoir à son dauphin Mohamed Ould Ghazouani, l’ex-président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a profité de vacances en famille en Turquie.
Mohamed Ould Ghazouani, le nouveau président mauritanien, a nommé son gouvernement. Certains ministres très influents de Mohamed Ould Abdelaziz ont été reconduits.
Rudolph Granier, directeur régional Sahel de l’Institut républicain international, analyse les défis qui attentent le nouveau président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani.
La cérémonie d’investiture du nouveau président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani a été l’occasion pour lui de plonger dans le grand bain diplomatique, d’abord accompagné de son prédécesseur et mentor Mohamed Ould Abdelaziz, puis seul.
Deux jours après avoir été officiellement investi président, Mohamed Ould Ghazouani a nommé samedi son Premier ministre, le très discret Ismaïl Ould Bedda Ould Cheikh Sidiya. L’équipe gouvernementale devrait être annoncée dans les prochains jours.
Les figures historiques de l’opposition mauritanienne ont été défaites lors de la présidentielle du 22 juin. À cause de leurs divisions ? Ou parce que la relève n’a pas été préparée ?
Tous ceux qui espèrent ou qui redoutent une rupture entre le président Mohamed Ould Abdelaziz et son successeur élu Mohamed Ould Ghazouani en ont été pour leurs frais, jeudi 1er août, lors de la cérémonie d’investiture de ce dernier au Centre international des conférences El Mourabitoune à Nouakchott.
À la veille de l’investiture jeudi 1er août de son successeur et dauphin Mohamed Ould Ghazouani, le président sortant Mohamed Ould Abdelaziz a offert à Nouakchott un dîner d’adieu à plus de 400 convives, dont de nombreux chefs d’État et hauts responsables africains.
Très proche du président sortant Mohamed Ould Abdelaziz, son fidèle directeur de cabinet Ahmed Ould Bahiya devrait prendre dès le mois d’août ses nouvelles fonctions d’ambassadeur de Mauritanie en France.
Très discret et peu familier des joutes politiques, le nouveau président doit maintenant, s’il veut imprimer sa marque, s’affranchir de la tutelle de son prédécesseur et mentor.
Le candidat du pouvoir à la présidentielle en Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouani, donné vainqueur au premier tour, a salué vendredi soir « l’enracinement du pluralisme démocratique », alors que le Conseil constitutionnel, saisi par des candidats d’opposition, a annoncé pour lundi les résultats définitifs.
Ancien élève de l’Académie militaire de Meknès, le nouveau président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani connaît bien les sphères sécuritaires marocaines, avec qui il entretient de bonnes relations. Sous son mandat, il est cependant exclu qu’il accepte de prendre parti dans le conflit au Sahara occidental.
Mohamed Ould Ghazouani a été élu président de la Mauritanie avec 52 % des suffrages, selon les chiffres communiqués dimanche soir par la Commission électorale. Un résultat que commente le ministre des Affaires étrangères Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, que Jeune Afrique a croisé à l’occasion du Sommet des deux rives à Marseille.
À 3 heures du matin, ce 23 juin, le candidat de la majorité, le général à la retraite Mohamed Ould Ghazouani a annoncé devant ses soutiens sa victoire à la présidentielle. Réunie à huis clos dès 10 heures ce matin, l’opposition a élaboré sa stratégie.
À quelques heures de la fin de la campagne présidentielle mauritanienne, le président sortant Mohamed Ould Abdelaziz a déclaré que rien, dans la Constitution, ne l’interdisait de se représenter à de futures élections. Cette annonce fait suite aux propos tenus par le porte-parole du « dauphin » Mohamed Ould Ghazouani, qui soutenait le contraire.
Alors que le dauphin du président Aziz, Mohamed Ould Ghazouani, fait figure de favori pour le scrutin présidentiel de samedi, les cinq candidats de l’opposition battent aussi campagne, Sidi Mohamed Ould Boubacar et Biram Dah Abeid en tête, pour le pousser à un second tour.
Messaoud Ould Boulkheir, leader historique de la lutte antiesclavagiste et ancien président de l’Assemblée nationale, a apporté son soutien à Mohamed Ould Ghazouani, le candidat du pouvoir à la présidentielle de juin prochain.