Quatre des cinq candidats de l’opposition en Mauritanie ont averti vendredi des risques de « hold-up » électoral lors de l’élection présidentielle du 22 juin après l’attribution du marché de l’impression des bulletins de vote à une société mauritanienne appartenant à un proche du pouvoir.
À quelques encablures du scrutin présidentiel de juin prochain en Mauritanie, on connaît mieux les intentions, faute de programmes détaillés, de la majorité des candidats à la magistrature suprême. Les premiers discours, les premiers meetings, ont donné le ton : le débat sur les questions de fond risque d’être chaud et, si l’on n’y prend garde, cacophonique.
L’ex-Premier ministre mauritanien a annoncé sa candidature à la présidentielle de juin. Face à Mohamed Ould Ghazouani, dauphin du président sortant, il estime avoir le profil idoine pour incarner l’alternance.
Un chef de parti politique mauritanien, Mohamed Ould Maouloud, a déclaré samedi sa candidature à l’élection présidentielle de juin, devenant la troisième personnalité d’une opposition divisée à briguer la magistrature suprême face au candidat du pouvoir.
Qui face à Mohamed Ould Ghazouani, le dauphin déclaré de Mohamed Ould Abdelaziz ? Tandis que Biram Dah Abeid s’est déjà déclaré, deux opposants – Sidi Mohamed Ould Boubacar et Mohamed Ould Maouloud – croisent le fer au sein de l’Alliance électorale de l’opposition démocratique pour obtenir l’investiture.
Le ministre mauritanien de la Défense, Mohamed Ould Ghazouani, candidat de la majorité à l’élection présidentielle prévue en juin, a quitté vendredi le gouvernement, quelques jours après que l’opposition a renoncé à une candidature unitaire.
Le président béninois Patrice Talon a reçu le président de la Cour constitutionnelle avant de rencontrer l’opposition, Mohamed Ould Abdelaziz ne voulait pas quitter Nouakchott avant la nomination de Ghazouani comme dauphin… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
Alors qu’en prononçant un premier discours très consensuel, Mohamed Ould Ghazouani, le dauphin du président Aziz pour l’élection du 23 juin, semble avoir séduit certains membres de l’opposition, cette dernière peine à s’entendre sur les noms de ses candidats.
L’ancien président français François Hollande a profité de sa visite en Mauritanie, jeudi, pour répondre à l’invitation du PDG de la Banque nationale de Mauritanie, Mohamed Ould Noueigued. Le lien entre les deux hommes : Michel Sapin, ex-ministre de Hollande et proche de longue date de Noueigued.
À moins de cinq mois de la présidentielle, Mohamed Ould Abdelaziz a choisi l’actuel ministre de la Défense pour lui succéder. En cas de victoire, ce dernier aura-t-il les mains libres pour mener la politique de son choix ? Portrait d’un général à qui l’on ne connaît pas d’ennemi.
Le royaume chérifien est le premier investisseur africain en Mauritanie, dans des secteurs aussi variés que les télécoms, les banques, les matériaux de construction, la pêche, la logistique et les services.
Gestes diplomatiques réciproques, échanges de visites au plus haut niveau, forum d’affaires… Amorcé il y a un an, le réchauffement des relations entre les deux États est désormais une réalité.
Mohamed Ould Abdelaziz a avancé le nom du général Ghazouani, ministre de la Défense, comme éventuel candidat de la majorité présidentielle à l’élection présidentielle de juin 2019. Interrogé par Jeune Afrique, le général confirme.
Les pays arabes ont appelé dimanche la communauté internationale à « redoubler d’efforts » pour favoriser le retour des réfugiés, notamment Syriens, dans leurs pays d’origine. Une demande formulée à l’issue du 4e sommet économique de Beyrouth, boudé par la plupart des chefs d’État arabes.
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a appelé à stopper les différentes initiatives visant à réviser la Constitution, ce qui lui aurait permis de briguer un troisième mandat.
Le député d’opposition et militant antiesclavagiste est sorti de prison le 31 décembre, après cinq mois de détention. Assurant être en parfaite forme, Biram Dah Abeid explique ici les raisons de l’alliance avec le parti Assawab et son ambition : prendre part au très attendu scrutin de 2019.
De nombreux cadres et militants de wilayas ont plaidé en faveur d’un troisième mandat pour le président Mohamed Ould Abdelaziz, interdit par la Constitution.
Les gouvernements mauritanien et sénégalais ont signé vendredi à Nouakchott de nouveaux accords gaziers, les « derniers nécessaires » avant le lancement de l’exploitation à l’horizon 2022 du champ marin de « Grand Tortue-Ahmeyin », à la frontière entre les deux pays.
Avec l’ouverture du Collège de défense du G5 Sahel à Nouakchott, le pays de Mohamed Ould Abdelaziz se pose plus que jamais comme le pivot de la lutte antijihadiste dans la zone.
En visite dans la région, le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman soigne son image, écornée par l’affaire Khashoggi. Mais il doit faire face à l’hostilité des opinions publiques.
Du ministre de la Défense Mohamed Ould Ghazouani à celui de l’Économie et des finances, Moktar Ould Diay, en passant par le Ministre d’État Yahya Ould Hademine et le président de l’Assemblée Cheikh Ould Baya, revue d’effectif des potentiels successeurs du président Mohamed Ould Abdelaziz.
S’il est presque sûr que le chef de l’État ne briguera pas sa propre succession en 2019, nul doute qu’il choisira avec soin son successeur. À l’instar d’un certain Vladimir Poutine.
Pour favoriser une alternance au pouvoir en 2019, Messaoud Ould Boulkheir, le patron de l’Alliance populaire progressiste (APP), a déposé une « feuille de route » à la présidence.
Ali Bongo Ondimba a été réélu grand maître de la Grande Loge du Gabon ; en Mauritanie, l’ex-chef d’état-major des armées prendra sa retraite le 2 décembre… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
L’Algérie, le Maroc puis la Tunisie se sont relayés à Nouakchott ces derniers jours, avec pour objectif de renforcer leurs liens avec leur voisin méridional. Échanges commerciaux, diplomatie, relations bilatérales… retour sur les motivations de chacun.
Au pouvoir depuis juillet 2009, réélu en 2014, le président mauritanien s’est engagé à ne pas modifier la Constitution pour s’ouvrir le droit à briguer un troisième mandat en 2019. Cet ancien général accorde très peu sa confiance, si ce n’est à son tout premier cercle, qu’il sollicite quotidiennement.
Le président Mohamed Ould Abdel Aziz a nommé Premier ministre, lundi 29 octobre, Mohamed Salem Ould Béchir. Ancien ministre et directeur de plusieurs sociétés d’État, celui-ci remplace à ce poste Yahya Ould Hademine.
Après plusieurs semaines d’attente, le gouvernement mauritanien a été remanié mardi 30 octobre. Le président Mohamed Ould Abdelaziz en a profité pour placer ses fidèles aux postes clés.