Le parti islamiste Tewassoul, principal parti d’opposition en Mauritanie, a remporté samedi l’élection pour la mairie d’Arafatt, son fief principal dans la capitale Nouakchott, a annoncé dimanche la Commission électorale indépendante nationale (Céni).
Élu président de l’Assemblée nationale le 8 octobre, Cheikh Ould Baya, un député issu du parti au pouvoir et un proche du président Mohamed Ould Abdelaziz, a recueilli 118 voix contre 27, face au candidat du parti islamiste Tawassoul.
Une semaine après la victoire du parti au pouvoir au second tour des élections législatives, régionales et locales en Mauritanie, le professeur de droit Lô Gourmo Abdoul affirme qu’une modification constitutionnelle permettant au président Aziz de briguer un troisième mandat est impossible, sauf coup d’État juridique.
Si son ancien parti, le RFD, a obtenu des résultats décevants aux élections du 1er et du 15 septembre, Ahmed Ould Hamza, ex-président de la Communauté urbaine de Nouakchott, ne croit pas que la victoire du parti de Mohamed Ould Abdelaziz ouvre la voie à un troisième mandat présidentiel.
Le président Mohamed Ould Abdelaziz a remporté les élections législatives, régionales et municipales du 1er et du 15 septembre. Va-t-il en profiter pour modifier la Constitution afin de pouvoir se présenter une troisième fois en 2019 ?
L’Ivoirien Fabrice Sawegnon ne rejoindra pas l’équipe de communication de Paul Biya, Henriette Konan Bédié ne reçoit plus les subventions de la présidence, Mohamed Ould Abdelaziz en Corée du Nord… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
Le parti au pouvoir en Mauritanie a difficilement gagné les élections municipales et régionales à Nouakchott et a remporté tous les sièges au second tour du scrutin législatif qui s’est tenu samedi, selon les premiers résultats annoncés dimanche.
Mohamed Ould Maouloud (UFP) se félicite que l’union de l’opposition ait mis en ballottage le parti présidentiel dans toutes les grandes villes, à l’occasion du premier tour des élections nationales, régionales et locales mauritaniennes du 1er septembre.
L’anthropologue Mohamed Fall Ould Bah, secrétaire général du Centre d’études et de recherches de l’ouest saharien (Ceros) de Nouakchott, analyse les positions respectives des partis présidentiel et islamiste aux trois élections mauritaniennes.
Bathia Mamadou Diallo, ministre de la Défense et président de la commission de redynamisation de l’Union pour la République (UPR), se dit satisfait du premier tour des élections du 1er septembre en Mauritanie.
Mohamed Jemil Ould Mansour, ancien président du parti islamiste Tawassoul et candidat au conseil régional de Nouakchott, dénonce des élections organisées sans concertation avec l’opposition. Il se félicite des gains de son parti et des ballottages infligés au parti présidentiel.
Il aura fallu plus de huit jours pour que les résultats – encore approximatifs – du premier tour des élections législatives, régionales et municipales soient publiés à Nouakchott par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Le paysage politique qui s’en dégage n’aura rien à voir avec celui qui prévalait depuis cinq ans.
Le parti au pouvoir en Mauritanie est largement en tête des élections législatives, régionales et locales du 1er septembre, loin devant les islamistes et l’opposition radicale, qui a dénoncé dimanche « une mascarade électorale ».
Le parti au pouvoir en Mauritanie et les islamistes sont arrivés en tête après les élections législatives, régionales et locales de samedi, selon les premiers résultats partiels disponibles le 3 septembre, a indiqué une source proche de la Commission électorale nationale indépendante.
Les résultats des élections législatives, régionales et locales de samedi arrivent au compte-gouttes en Mauritanie. De son côté, l’opposition dénonce des « fraudes massives » dans ce scrutin test pour le président Mohamed Ould Abdelaziz, à moins d’un an de la présidentielle de mi-2019.
Des électeurs mauritaniens étaient contraints de jouer les prolongations samedi soir en raison de problèmes d’organisation lors d’élections législatives, régionales et locales considérées comme un test pour le régime du président Mohamed Ould Abdelaziz, à moins d’un an de la présidentielle de mi-2019.
À quatre jours des scrutins législatif, régional et municipal qui devaient se tenir le 1er septembre, la campagne électorale mauritanienne a été marquée par un petit coup de théâtre : l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou, en exil entre l’Espagne et la Belgique, s’est engagé résolument en faveur de l’opposition, pour la première fois de sa vie.
À la veille du premier tour des législatives en Mauritanie, samedi 1er septembre, le débat sur l’éventualité d’un troisième mandat du président Mohamed Ould Abdelaziz revient sur le devant de la scène politique. Les opposants montent au créneau, tandis qu’au sein du parti au pouvoir, les stratégies divergent.
Le président français et le secrétaire général des Nations unies ont été les premiers à contacter Ibrahim Boubacar Keïta pour le féliciter de sa réélection, quelques heures après la publication des résultats le donnant vainqueur de la présidentielle. Des résultats remis en cause par l’opposant Soumaïla Cissé et qui doivent encore être validés par la Cour constitutionnelle.
Biram Dah Abeid, le leader mauritanien haratine et abolitionniste, également candidat aux législatives, a été arrêté le 7 août à Nouakchott. Il a été inculpé le 13 août pour « atteinte à l’intégrité d’autrui et menace d’usage de la violence ».
Le chef d’état-major adjoint prend la direction de la force conjointe antiterroriste dans la région. Portrait d’un militaire exigeant, au sens politique aiguisé.
Ibrahim Boubacar Keïta garantit la stabilité du Mali selon Mohamed Ould Abdelaziz, Béji Caïd Essebsi recadre Youssef Chahed, la réforme constitutionnelle soumise à référendum au Bénin… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
Mohamed Ould Bouamatou, un homme d’affaires mauritanien et opposant au régime de Nouakchott a été visé par une plainte à Paris déposée par des associations pour des soupçons de blanchiment en France, ont-elles annoncé mercredi dans un communiqué.
Le commandant du G5 Sahel, le Malien Didier Dacko, et son adjoint burkinabè Yaya Séré, ont été remplacés à la tête de la force conjointe. Une absence de résultats leur est reprochée.
Lors de la visite d’Emmanuel Macron à Nouakchott, à l’occasion du sommet de l’Union africaine, une trentaine de patrons français, dont celui de l’AFD, Rémy Rioux, faisaient partie des invités du dîner traditionnel organisé par Mohamed Ould Abdelaziz.
En marge du 31e sommet de l’Union africaine, le chef de l’État français a entièrement axé sa visite officielle à Nouakchott, du 2 au 3 juillet, sur les questions sécuritaires.
Sahara occidental, relations avec le Maroc, G5 Sahel, visite d’Emmanuel Macron… Le nouveau ministre des Affaires étrangères mauritanien, Ismail Ould Cheikh Ahmed, s’est entretenu avec Jeune Afrique en marge du 31e sommet de l’UA.