Le FMI prête 162,8 millions de dollars, dont 23,4 millions immédiatement décaissés, pour aider la Mauritanie dont l’économie a été mise à mal par la chute des cours du fer depuis 2014, à maîtriser sa dette.
C’est « par dépit » que ceux qui « ne sont plus aux commandes » de la Mauritanie « veulent réveiller la question de l’esclavage », affirmait début décembre le président Mohamed Ould Abdelaziz. Nommément visé, l’activiste mauritanien Biram Dah Abeid lui répond.
C’est à une attaque en règle contre les anti-esclavagistes mauritaniens – qui font grand bruit dans le pays comme à l’étranger – que le président Mohamed Ould Abdelaziz s’est livré, samedi 2 décembre, au cours d’une rencontre avec la presse à Tichitt, à l’occasion du 7e Festival des villes anciennes.
Loin du Conseil d’État, qu’il a réintégré, Michel Sapin, l’ex-ministre français de l’Économie et des Finances, s’est rendu début novembre en Mauritanie.
Alors que la vie politique se cristallise autour de la présidentielle de 2019 et que l’opposition n’a pour l’heure ni programme, ni argent, ni candidat commun, l’une de ces figures de la majorité pourrait être bien placée pour l’emporter.
La plus importante réforme constitutionnelle adoptée par référendum, le 5 août, concerne la décentralisation et, plus particulièrement, la régionalisation. Le gouvernement travaille à la rédaction des projets de loi et décrets d’application qu’elle nécessite.
Boydiel Ould Houmeid, 64 ans, ancien syndicaliste, a gravi tous les échelons de l’administration, jusqu’aux portefeuilles ministériels parmi les plus stratégiques, sous la présidence de Maaouiya Ould Taya.
Après que les forces militaires ont essuyé de cuisantes défaites face aux jihadistes, des réformes ont été engagées, et des moyens mobilisés. Pour quels résultats ?
Déjà conseil du sénateur Mohamed Ould Ghadda, le Français Jean-Pierre Mignard (Lysias Partners) s’est joint au collège d’avocats qui défend les autres sénateurs et les journalistes mauritaniens mis en examen pour corruption et placés sous contrôle judiciaire.
Dans la nuit de mardi à mercredi, des militaires zimbabwéens ont indiqué à la télévision publique que leur intervention en cours ne visait que les « criminels » de l’entourage du président Robert Mugabe et qu’il ne s’agissait pas d’un « coup d’État militaire ». Une formule qui rappelle bien d’autres prises de pouvoir sur le continent.
Affaibli par le très modeste taux de participation au référendum constitutionnel du 5 août, qui s’est pourtant soldé par une victoire du oui, le président Mohamed Ould Abdelaziz n’en demeure pas moins maître du jeu face à une opposition divisée.
Fin septembre, Ahmedou Ould Abdalla, le ministre mauritanien de l’Intérieur, a téléphoné à son homologue marocain, Abdelouafi Laftit, afin que ce dernier se penche sur le cas de deux virulents opposants mauritaniens hébergés par le Maroc.
Pour la deuxième fois en cinq jours, le militant mauritanien Biram Dah Abeid et des ONG sénégalaises de défense des droits de l’homme ont été contraints d’annuler une conférence de presse qui devait se tenir à Dakar, afin de ne pas mécontenter le régime de Nouakchott…
La Mauritanie a appelé lundi 2 octobre les partenaires du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) à appuyer financièrement la création de cette force antijihadiste, en quête de fonds pour son déploiement.
Le président Mohamed Ould Abdelaziz s’est dit satisfait que les réformes constitutionnelles qu’il préconisait aient été adoptées par le peuple mauritanien à la majorité de 85,6 % des suffrages exprimés, lors du référendum du 5 août.
Venu à Paris du 6 au 9 septembre, notamment pour assister à la table ronde qu’organisait son homologue Idriss Déby Itno en vue de financer le Plan national de développement au Tchad, Mohamed Ould Abdelaziz en a profité pour muscler la plainte pour corruption qu’il a déposée contre son cousin, l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou.
Alternance au sommet du parti, débats internes, opposition constructive, rejet de tout sectarisme… Tawassoul semble réunir tous les attributs d’une formation politique moderne. À moins que…
L’enquête de la police mauritanienne portant sur les activités du sénateur d’opposition Mohamed Ould Ghadda, arrêté le 10 août et soupçonné de tenter de « déstabiliser le régime en connivence avec des figures du patronat », pourrait être étendue à des hommes d’affaires.
Les réformes soumises à référendum sont adoptées. Une victoire pour le chef de l’État, Mohamed Ould Abdelaziz, au vu de la très large majorité de oui. Pour l’opposition aussi, qui brandit un taux de participation manifestement « gonflé ».
Après la validation par le Conseil constitutionnel des résultats du référendum du 5 août, le président Mohamed Ould Abdelaziz a promulgué le 15 août plusieurs réformes constitutionnelles, qui prévoient entre autres le changement du drapeau national et la suppression du Sénat.
L’opposition radicale s’était d’abord prononcée en faveur du non au référendum constitutionnel du 5 août, qui prévoyait une série de réformes (régionalisation, suppression du Sénat, modification du drapeau national).
Selon les résultats annoncés dimanche, le « oui » l’a largement emporté au référendum constitutionnel qui s’était tenu la veille dans un climat tendu, ce qui constitue pour le président Mohamed Ould Abdel Aziz une nette victoire que l’opposition refuse de reconnaître.
Le référendum voulu par Mohamed Ould Abdelaziz se tient le 5 août en Mauritanie. Entre le oui, le non, le boycott et l’abstention, les résultats comme la réussite de l’opération ne sont pas garantis.
Plusieurs milliers de Mauritaniens ont manifesté samedi à Nouakchott contre le référendum du 5 août sur une révision de la Constitution, à l’appel d’une coalition de l’opposition menant campagne pour un « boycottage actif » du scrutin, a constaté l’AFP.
Les chefs d’État des pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) se réunissent dimanche 2 juillet à Bamako. Principal enjeu de ce sommet : la mise sur pied d’une force conjointe anti-terroriste, annoncée depuis des mois.
Approuvé par l’Assemblée nationale, rejeté par le Sénat, le projet de révision constitutionnelle sera bien soumis à référendum le 15 juillet. Mais le débat continue de faire rage.