L’ancien ministre de l’Économie et des Finances de Mohamed Ould Abdelaziz est devenu le nouveau chef du gouvernement de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Un homme de l’ombre qui a su, ces dernières années, se faire une place de choix auprès du président réélu.
Le chef de l’État mauritanien réélu en juin dernier et le président malien de la transition se sont rencontrés pour la première fois à Pékin le 4 septembre, après des mois d’escalade diplomatique. Les deux voisins, dont les pays sont très liés, ne s’étaient pas parlé directement depuis des mois.
Au lendemain de son investiture pour un second mandat après sa victoire à la présidentielle, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a désigné Moctar Ould Diay comme chef du gouvernement.
Le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qui a prêté serment le 1er août à Nouakchott pour un second mandat de cinq ans, a promis « une lutte sans merci contre la mauvaise gestion et la corruption ».
Venus assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le chef de l’État camerounais et la première dame ont profité de leur séjour en France pour multiplier les entretiens. Récit.
Mohamed Salem Ould Merzoug est le premier ministre mauritanien à prendre la parole depuis l’élection présidentielle dans son pays et les troubles qui ont suivi. Il réaffirme la victoire du chef de l’État sortant et la transparence du scrutin.
En réponse à Biram Dah Abeid, candidat malheureux de la présidentielle du 29 juin, qui dénonce un hold-up électoral après la victoire de Ghazouani, l’écrivain Mbarek Ould Beyrouk salue la qualité du scrutin et critique un cri d’orfraie malhabile.
Jeudi 4 juillet, et dans un contexte de fortes tensions liées à la contestation des résultats par certains candidats, le Conseil constitutionnel mauritanien a officiellement proclamé le président sortant vainqueur de l’élection présidentielle.
Le président sortant détient 56,12 % des voix après le dépouillement de 100
% des bulletins, devant le militant des droits humains Biram Dah Abeid, deuxième avec 22,10 % des voix.
1,9 million d’électeurs sont appelés, ce 29 juin, à décider d’accorder ou non un second mandat au chef de l’État sortant. Un scrutin particulièrement suivi par les partenaires du pays, dont la stabilité rassure.
LA GARDE RAPPROCHÉE – La campagne pour l’élection présidentielle, dont le premier tour aura lieu le 29 juin, a été officiellement lancée le 13 juin à minuit. Face au président sortant, qui brigue un deuxième mandat, six candidats vont tenter de lui barrer la route. Lui est bien décidé à prolonger son règne. Revue des troupes.
Après la Côte d’Ivoire, la RDC, le Mozambique ou le Botswana, l’ouverture d’une chancellerie à Nouakchott est une nouvelle étape dans l’offensive diplomatique de Kiev sur le continent. Explications.
Selon les informations de Jeune Afrique, le président de la transition gabonaise se rendra le 23 mai à Nouakchott, où il s’entretiendra en tête-à-tête avec le chef de l’État Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Explications.
Ce 29 juin, 1,8 million de Mauritaniens sont appelés aux urnes pour élire leur président. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani s’est assuré, tout au long de son premier mandat, d’arriver au scrutin en position de force. Face à lui, six candidats ont vu, à ce jour, leurs dossiers validés. Décryptage.
Priés de soumettre leur participation à l’élection présidentielle avant jeudi 16 mai, huit hommes se sont portés candidats. Parmi eux, le président sortant mais aussi son prédécesseur, Mohamed Ould Abdelaziz, qui a déposé son dossier quelques heures seulement avant l’échéance.
Des « instructeurs français » face au M23 en RDC, tensions entre le Mali et la Mauritanie, soupçons de complot en Côte d’Ivoire, cartographie des prêts chinois accordés à l’Afrique, pénurie de médicaments au Maroc… Notre Brief hebdomadaire sur les articles qu’il ne fallait pas manquer cette semaine.
Entre le président de la transition malienne et le chef d’État mauritanien, les tensions n’ont jamais été aussi fortes. Peuvent-ils éviter que la situation ne s’envenime davantage ?
Le chef de l’État, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a annoncé être candidat à un deuxième mandat lors du prochain scrutin du 29 juin. Son prédécesseur, Mohamed Ould Abdelaziz, a également dévoilé son intention d’aller à l’élection, tout comme le militant antiesclavagiste Biram Dah Abeid.
Cette visite survient deux semaines après que la Mauritanie a accusé l’armée malienne et ses alliés russes du groupe Wagner d’avoir poursuivi en territoire mauritanien des hommes armés et d’avoir tué des civils.
Le nouveau président sénégalais s’apprête à se rendre chez son homologue Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, avec qui il abordera plusieurs dossiers liant leurs deux pays.
Le président mauritanien, désormais à la tête de l’Union africaine, apporte son appui à l’Angolais João Lourenço dans sa mission de bons offices entre le Rwanda et la RDC.
Partenaire des miniers et des pétroliers actifs au Sahel, le patron de MSS Security et de Global Aviation fait fructifier ses affaires dans la région en dépit des coups d’État successifs. Qui est cet homme qui fuit la presse et quels sont ses liens avec les juntes ? Rencontre à Nouakchott.
Si la Mauritanie a récemment pu donner l’impression de se rapprocher d’Alger au détriment de Rabat, elle n’en revendique pas moins une position équilibrée dans ses relations avec ses deux voisins.
Arrivé deuxième à la présidentielle de 2019, le leader de l’IRA-Mauritanie est déterminé à battre le chef de l’État sortant dans les urnes, en juin. Et se pose comme son seul rival sérieux au sein d’une opposition divisée.
Nouakchott a choisi de signer avec l’Union européenne un accord qui, quoi qu’en disent ses détracteurs, va bien au-delà des questions migratoires. Une façon d’entrer dans une relation d’égal à égal avec ses partenaires, sans se laisser égarer par les sirènes des panafricanistes autoproclamés.
Élu à la tête de l’Union africaine (UA) le 17 février et probable candidat à sa succession en juin, le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a un agenda particulièrement chargé cette année.