En réponse à Biram Dah Abeid, candidat malheureux de la présidentielle du 29 juin, qui dénonce un hold-up électoral après la victoire de Ghazouani, l’écrivain Mbarek Ould Beyrouk salue la qualité du scrutin et critique un cri d’orfraie malhabile.
Jeudi 4 juillet, et dans un contexte de fortes tensions liées à la contestation des résultats par certains candidats, le Conseil constitutionnel mauritanien a officiellement proclamé le président sortant vainqueur de l’élection présidentielle.
Le président sortant détient 56,12 % des voix après le dépouillement de 100
% des bulletins, devant le militant des droits humains Biram Dah Abeid, deuxième avec 22,10 % des voix.
1,9 million d’électeurs sont appelés, ce 29 juin, à décider d’accorder ou non un second mandat au chef de l’État sortant. Un scrutin particulièrement suivi par les partenaires du pays, dont la stabilité rassure.
LA GARDE RAPPROCHÉE – La campagne pour l’élection présidentielle, dont le premier tour aura lieu le 29 juin, a été officiellement lancée le 13 juin à minuit. Face au président sortant, qui brigue un deuxième mandat, six candidats vont tenter de lui barrer la route. Lui est bien décidé à prolonger son règne. Revue des troupes.
Après la Côte d’Ivoire, la RDC, le Mozambique ou le Botswana, l’ouverture d’une chancellerie à Nouakchott est une nouvelle étape dans l’offensive diplomatique de Kiev sur le continent. Explications.
Selon les informations de Jeune Afrique, le président de la transition gabonaise se rendra le 23 mai à Nouakchott, où il s’entretiendra en tête-à-tête avec le chef de l’État Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Explications.
Ce 29 juin, 1,8 million de Mauritaniens sont appelés aux urnes pour élire leur président. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani s’est assuré, tout au long de son premier mandat, d’arriver au scrutin en position de force. Face à lui, six candidats ont vu, à ce jour, leurs dossiers validés. Décryptage.
Priés de soumettre leur participation à l’élection présidentielle avant jeudi 16 mai, huit hommes se sont portés candidats. Parmi eux, le président sortant mais aussi son prédécesseur, Mohamed Ould Abdelaziz, qui a déposé son dossier quelques heures seulement avant l’échéance.
Des « instructeurs français » face au M23 en RDC, tensions entre le Mali et la Mauritanie, soupçons de complot en Côte d’Ivoire, cartographie des prêts chinois accordés à l’Afrique, pénurie de médicaments au Maroc… Notre Brief hebdomadaire sur les articles qu’il ne fallait pas manquer cette semaine.
Entre le président de la transition malienne et le chef d’État mauritanien, les tensions n’ont jamais été aussi fortes. Peuvent-ils éviter que la situation ne s’envenime davantage ?
Le chef de l’État, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a annoncé être candidat à un deuxième mandat lors du prochain scrutin du 29 juin. Son prédécesseur, Mohamed Ould Abdelaziz, a également dévoilé son intention d’aller à l’élection, tout comme le militant antiesclavagiste Biram Dah Abeid.
Cette visite survient deux semaines après que la Mauritanie a accusé l’armée malienne et ses alliés russes du groupe Wagner d’avoir poursuivi en territoire mauritanien des hommes armés et d’avoir tué des civils.
Le nouveau président sénégalais s’apprête à se rendre chez son homologue Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, avec qui il abordera plusieurs dossiers liant leurs deux pays.
Le président mauritanien, désormais à la tête de l’Union africaine, apporte son appui à l’Angolais João Lourenço dans sa mission de bons offices entre le Rwanda et la RDC.
Partenaire des miniers et des pétroliers actifs au Sahel, le patron de MSS Security et de Global Aviation fait fructifier ses affaires dans la région en dépit des coups d’État successifs. Qui est cet homme qui fuit la presse et quels sont ses liens avec les juntes ? Rencontre à Nouakchott.
Si la Mauritanie a récemment pu donner l’impression de se rapprocher d’Alger au détriment de Rabat, elle n’en revendique pas moins une position équilibrée dans ses relations avec ses deux voisins.
Arrivé deuxième à la présidentielle de 2019, le leader de l’IRA-Mauritanie est déterminé à battre le chef de l’État sortant dans les urnes, en juin. Et se pose comme son seul rival sérieux au sein d’une opposition divisée.
Nouakchott a choisi de signer avec l’Union européenne un accord qui, quoi qu’en disent ses détracteurs, va bien au-delà des questions migratoires. Une façon d’entrer dans une relation d’égal à égal avec ses partenaires, sans se laisser égarer par les sirènes des panafricanistes autoproclamés.
Élu à la tête de l’Union africaine (UA) le 17 février et probable candidat à sa succession en juin, le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a un agenda particulièrement chargé cette année.
Grâce à la mise en place d’une stratégie dont le dialogue religieux est l’une des spécificités, la Mauritanie est le seul pays du Sahel à ne plus déplorer d’attaques terroristes depuis 2011.
En marge du 37e sommet des chefs d’État de l’UA, qui s’est tenu à Addis-Abeba les 17 et 18 février, le président comorien, qui a passé la main à la tête de l’organisation, souhaite jouer un rôle au Niger. Il s’en est ouvert à Mahamadou Issoufou.
Conflit pour l’île de Mayotte, réélection contestée aux Comores, bilan à la tête de l’UA… À l’occasion du 37e sommet de l’Union africaine, qui marque la fin de son mandat au sein de l’organisation, le président comorien s’est confié à Jeune Afrique.
Présidence de l’organisation, régimes putschistes, conflits militaro-diplomatiques, crises politiques… Les dossiers seront nombreux, ces 17 et 18 février, lors du 37e sommet des chefs d’État de l’UA, qui se tiendra au siège de l’organisation, à Addis-Abeba.
Les discussions ayant abouti à la désignation du président mauritanien à la tête de l’Union africaine ont été ardues. Et pour cause, son homologue tunisien était lui aussi très motivé pour occuper ce poste. Coulisses.
Immigration, sécurité, hydrogène vert… La présidente de la Commission européenne en visite à Nouakchott a annoncé des financements importants pour faire avancer ces dossiers.
Le chef de l’État mauritanien semble finalement prêt à prendre la présidence de l’Union africaine. Le résultat de discrètes tractations menées ces derniers mois.