Le président en exercice de l’Union africaine n’a toujours pas de successeur. Les pays d’Afrique du Nord, région dont il doit être issu, peinent à se mettre d’accord alors que le prochain sommet arrive à grands pas.
Le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani brigue un second mandat lors de la présidentielle prévue en juin 2024. Faute de réels contre-pouvoirs, les dés semblent d’ores et déjà jetés.
Ouvertes ou jouées d’avance, de nombreuses consultations électorales, dont neuf présidentielles, sont attendues cette année sur le continent. Tour d’horizon.
La 9e édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité s’est achevée ce 28 novembre, en l’absence de délégation des régimes militaires ouest-africains.
L’Afrique sera très largement représentée lors de la Conférence des parties sur le climat de l’ONU, qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre aux Émirats arabes unis. JA dévoile l’agenda des présidents.
Rejetant les accusations d’« enrichissement illicite », l’ancien président mauritanien s’est défendu pendant plusieurs heures lors de sa dernière prise de parole au cours de son procès à Nouakchott. Le procureur a requis 20 ans de prison ferme contre lui.
Le sommet entre l’Arabie saoudite et les pays africains qui devait débuter le 11 novembre a été officiellement reporté alors même que de nombreux participants sont déjà sur place. Malgré ce tourbillon diplomatique, des accords ont tout de même été conclus.
En Mauritanie, l’ancien président est jugé depuis le 25 janvier pour enrichissement illicite et blanchiment d’argent. Avant que le procureur ne requiert, le 24 octobre, vingt ans de prison ferme contre « l’accusé numéro un », plusieurs témoins se sont succédé à la barre.
Depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, le président mauritanien exprime un soutien total aux Palestiniens. Il dissuade ainsi ceux qui espéraient vivement le voir rétablir des relations diplomatiques avec Tel-Aviv, gelées depuis 2010.
Un projet de loi criminalisant les violences faites aux Mauritaniennes est jugé contraire aux préceptes de l’islam par les imams et les oulémas. Or, ce texte s’apprête à être examiné en conseil des ministres. Décryptage d’un débat très sensible.
Présent à New York dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations unies, le président guinéen de la transition a été à l’offensive diplomatique. Objectif : s’assurer une crédibilité et une stature internationale. Coulisses.
De nombreux présidents seront présents au rendez-vous onusien de New York, à l’invitation du secrétaire général, António Guterres. Comme chaque année, beaucoup en profiteront pour faire avancer leurs dossiers en coulisses.
Ancien attaché militaire à Rabat, formé à l’Académie royale militaire de Meknès, le tombeur d’Ali Bongo Ondimba et nouvel homme fort du Gabon a passé de nombreuses années au Maroc, où il a tissé des liens personnels forts.
Inculpé le 6 août au Sénégal pour, entre autres, appel à l’insurrection et diffusion de fausses nouvelles, l’avocat d’Ousmane Sonko avait été interpellé la veille en Mauritanie. JA retrace le fil des évènements.
Si le président nigérien Mohamed Bazoum, renversé par un putsch, n’était pas rétabli dans ses fonctions, la Mauritanie deviendrait le seul membre du G5 Sahel à ne pas vivre sous un régime de transition. Une exception de plus pour ce pays, dont on ne salue pas assez les progrès.
Alors que le bras de fer se durcit entre les auteurs du coup d’État au Niger et la Cedeao, plusieurs pays, notamment le Nigeria et le Sénégal, ont déjà indiqué qu’ils mobiliseront des troupes en cas d’intervention militaire vers Niamey. Jeune Afrique fait le point.
Toujours aux mains des putschistes, le président nigérien vit des heures difficiles, comme l’ont dénoncé, le 3 août, le PNDS et le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. Jeune Afrique a obtenu de nouvelles informations sur sa captivité.
Le président mauritanien a fermement condamné le putsch du général Abdourahamane Tiani, mais il ne devrait pas apporter d’appui à la Cedeao. Explications.
Sorti victorieux du triple scrutin de mai, le chef de l’État a les yeux rivés sur la présidentielle de 2024. Aucun adversaire ne semble en mesure de lui faire de l’ombre. Pour le moment…
Le succès du Front républicain pour l’unité et la démocratie a créé la surprise lors des scrutins de mai, bousculant l’échiquier politique. Coulisses d’une ascension.
De nombreux chefs d’État africains et étrangers ont pris la parole pour soutenir Mohamed Bazoum, que des militaires putschistes ont annoncé avoir renversé le 26 juillet.
Sans surprise, le vote pour la présidence du perchoir a tourné en faveur de ce proche du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Il s’agit du première poste politique de ce retraité de l’armée.
Si beaucoup de chefs d’État ont boudé le sommet sur la migration organisé le 23 par Giorgia Meloni, les présidents tunisien et mauritanien ont fait le voyage, ainsi que les plus hauts dirigeants européens et l’emirati Mohammed ben Zayed, qui a été le premier à promettre une contribution financière.
Relation avec le Maroc et l’Algérie, PPP, essor du pétrole et du gaz, création d’emplois… Sur tous ces sujets, le patron du groupe diversifié AON appelle les pouvoirs publics à faire confiance aux entreprises nationales.
Si la réactivation du corridor Bamako-Nouakchott en 2022, à la suite des sanctions de la Cedeao contre le régime d’Assimi Goïta, avait suscité de grands espoirs pour les exportations d’or blanc, beaucoup reste à faire pour pérenniser cette voie.
En détention provisoire depuis l’ouverture de son procès pour corruption, le 25 janvier, l’ancien président a été lâché par nombre de ses soutiens. Dans le pays, ses alliés se comptent désormais sur les doigts d’une main.
Nouveau gouvernement, leçons des derniers scrutins, procès de Mohamed Ould Abdelaziz… Entretien avec le ministre Sid’Ahmed Ould Mohamed, l’un des proches alliés de l’actuel chef de l’État.