Antony Blinken s’est entretenu avec le prince héritier Mohammed Ben Salman pour évoquer le conflit à Gaza, mais aussi les relations bilatérales entre les États-Unis et le royaume.
Mis en vente par l’État du Gabon, l’hôtel Pozzo di Borgo affole le marché français de l’immobilier de luxe. Son prix de vente a été considérablement revu à la hausse.
Si la première ville des Émirats arabes unis s’impose peu à peu comme un hub incontournable du business africain, cette réussite permise aussi par l’opacité financière, le contrôle de la presse et les écarts salariaux ne se fait pas toujours dans la plus grande égalité.
La Ligue arabe et l’Organisation de la coopération islamique réunis à Riyad ont dénoncé l’appui occidental à Israël, particulièrement celui des États-Unis.
Le sommet entre l’Arabie saoudite et les pays africains qui devait débuter le 11 novembre a été officiellement reporté alors même que de nombreux participants sont déjà sur place. Malgré ce tourbillon diplomatique, des accords ont tout de même été conclus.
Ce 10 novembre se tenait, à Riyad, le premier sommet Arabie saoudite-Afrique. Au menu (officiel) un thème économique, et, en filigrane, des sujets politiques.
Pour le chercheur et spécialiste français du Moyen-Orient David Rigoulet-Roze, difficile, même si les preuves manquent, de ne pas voir l’influence de l’Iran derrière l’opération du Hamas en Israël.
Pour sa première visite en Arabie saoudite depuis la réconciliation entre les deux pays, le ministre iranien des Affaires étrangères a appelé à l’unité des musulmans et tenté de contrecarrer les efforts américains visant à pousser les pays arabes à normaliser leurs relations avec Israël.
Avoir déjà attiré une brochette de stars mondiales ne lui suffit pas : l’Arabie saoudite, qui postule aussi à l’organisation de nombreuses compétitions internationales, veut faire du sport, et singulièrement du football, un atout diplomatique majeur.
Le pays s’est engagé lors du sommet pour un nouveau pacte financier mondial à compter 40 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique à l’horizon 2030. Il sera aidé financièrement à hauteur de 2,5 milliards d’euros par la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada et l’Union européenne.
Alors que le dirigeant saoudien Mohamed Ben Salmane poursuit sa visite en France et doit s’entretenir avec Emmanuel Macron, son ministre des Affaires étrangères sera demain à Téhéran pour y officialiser la réouverture de l’ambassade saoudienne.
Après avoir réussi à attirer Cristiano Ronaldo, la Saudi Pro League semble avoir convaincu Karim Benzema. Et elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
À l’occasion de sa visite au Maroc, première étape d’une tournée sur le continent africain, le chef de la diplomatie ukrainienne a annoncé que son pays soutenait le plan d’autonomie marocain pour le Sahara.
Rebaptisée « Coupe du roi Salman », la Coupe arabe des clubs champions, dont la 30e édition a débuté en mars, est contrôlée et financée pour une très large part par l’Arabie saoudite, qui a fait du sport l’un des outils majeurs de sa diplomatie.
Les ministres arabes des Affaires étrangères ont décidé le 7 mai au Caire de réintégrer le régime syrien à la Ligue arabe après l’avoir écarté en 2011 pour la répression du soulèvement populaire ayant dégénéré en guerre sanglante.
Alors que les tentatives de médiation se multiplient, dans l’espoir de mettre un terme aux combats qui font rage à Khartoum, le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat s’active pour unir les efforts et éviter d’avancer en ordre dispersé. Explications.
Alors que la date limite du dépôt des candidatures est fixée en juin, ces pays n’ont toujours pas présenté leur dossier. Vont-ils s’effacer devant le trio Maroc-Espagne-Portugal ?
Politique étrangère du Maroc, influence des États-Unis, alliances passées par Israël… Le rétablissement des relations diplomatiques entre Riyad et Téhéran rebat les cartes au Moyen-Orient, et au-delà.
Née à Londres, où elle a vécu une première carrière de banquière avant d’épouser Bachar al-Assad, la première dame syrienne est aujourd’hui à la tête d’un système de captation des richesses tentaculaire.
Alors que rien ne semble pouvoir arrêter la guerre que se livrent deux généraux intrigants, jadis complices, et qui a fait plusieurs centaines de morts à Khartoum, une question s’impose : la révolution démocratique de 2019 est-elle définitivement enterrée ?
À l’heure où s’affrontent les troupes du dirigeant Abdel Fattah al-Burhane et de son numéro deux, Mohamed Hamdan Dagalo, surnommé « Hemetti », certains pays de la sous-région (mais pas seulement), ont pris position.
Pour Mesfin Tasew, le patron d’Ethiopian Airlines, la naissance annoncée d’un nouveau transporteur géant dans le Golfe « prendra certainement du trafic » aux compagnies africaines et présente un risque réel de « fuite des cerveaux ».
De plus en plus visible, la présence des Émirats arabes unis au Sahel ne se traduit pas, ou pas encore, par un déploiement militaire. Mais le souci de contrer l’expansion des groupes jihadistes est très clairement affiché.
Abou Dhabi poursuit son activisme diplomatique en multipliant les rencontres avec Bachar al-Assad, dans l’objectif de ramener la Syrie dans le giron arabe face à l’Iran. Le tout sous l’œil bienveillant de Moscou et sous le regard intéressé d’Ankara.
Coopération militaire, échanges économiques, alignement politique… Après une décennie de tensions, l’Arabie saoudite et les Émirats se rapprochent d’Ankara.
Le récent sommet des pays du Golfe, dont Xi Jinping était le principal invité, a marqué la volonté de certaines capitales arabes de s’émanciper de leur allié américain. Mais jusqu’où veulent-elles – et peuvent-elles – aller dans ce rééquilibrage au profit de Pékin ?
En recevant Xi Jinping pour un triple sommet sans précédent entre la Chine et les pays arabes, le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman marque des points face aux États-Unis. Mais la coopération avec la Chine a ses limites, notamment en matière de défense et de sécurité.