Entre projets colossaux aux conséquences écologiques alarmantes et grandes annonces pour lutter contre le réchauffement climatique, les monarchies pétrolières du Golfe sont sous le feu des projecteurs – et des critiques. Éclairage de Philippe Pétriat, chercheur au Cefrepa.
Le prince héritier saoudien a appelé le président algérien hier soir pour lui annoncer qu’il ne participerait finalement pas au sommet de la Ligue arabe des 1er et 2 novembre à Alger, pour raisons de santé. Une annulation qui déçoit aussi du côté tunisien.
Le roi Salman a nommé par décret son fils Premier ministre, lui conférant de facto l’immunité garantie aux chefs d’État et de gouvernement lors de leurs déplacements à l’étranger, ce qui dans son cas n’est pas anodin.
À la suite de l’intervention du prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman auprès de Vladimir Poutine, le jeune condamné à mort a quitté la Russie pour l’Arabie saoudite.
Fer de lance de la diplomatie culturelle d’Emmanuel Macron, Jean-Luc Martinez, qui a dirigé le Louvre pendant huit ans, est placé sous contrôle judiciaire pour d’éventuelles complicités avec le trafic international d’objets d’art.
Le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques vient de dévoiler le coût du pèlerinage pour l’année en cours. Comparé à 2021, on note une augmentation de 17 000 dirhams.
Le nouvel émir d’Abou Dhabi a fait des Émirats arabes unis une puissance influente du Golfe. Mais il devra opérer un délicat virage géopolitique s’il veut conserver son autonomie vis-à-vis de l’Arabie saoudite de Mohammed Ben Salman.
Après avoir aligné leurs positions respectives pendant des années, Riyad et Abou Dhabi se perçoivent de plus en plus comme des puissances régionales rivales. Analyse.
Officiellement, les relations sont toujours au beau fixe entre l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Mais l’appétit régional croissant de Riyad a quelque peu rafraichi l’atmosphère entre les deux princes.
Par petites touches, Mohammed Ben Salmane opère un infléchissement diplomatique avec plusieurs de ses voisins. En un mois, l’Arabie saoudite a engagé des discussions avec l’Iran, la Syrie et la Turquie, trois pays avec lesquels elle entretient des relations exécrables.
Le prince héritier saoudien s’est exprimé le 27 avril dans la soirée sur les réformes dans le royaume, les tensions avec les États-Unis et la relation avec l’Iran. Sans oublier ses sorties iconoclastes sur le wahhabisme. Morceaux choisis.
Depuis son avènement en 2017, Mohammed Ben Salman (MBS) place ses fidèles au sein de l’appareil d’État saoudien. Et a singulièrement rajeuni le visage institutionnel du royaume.
Omniprésent sur les réseaux sociaux, le trublion de la politique iranienne tient des propos apaisants, écrit aux dirigeants étrangers et soigne son image d’outsider. En froid avec le Guide suprême, pourra-t-il être candidat à la présidentielle de juin ?
La publication du rapport Khashoggi remet en lumière le cas de Saad Al-Jabri, l’ex-espion en chef du royaume wahhabite, qui accuse le prince héritier Mohammed Ben Salman de tentative d’assassinat.
« L’histoire secrète de l’ascension de MBS » (5/5). Grand fan des réseaux sociaux, le prince saoudien Mohammed Ben Salman s’est appuyé sur Twitter pour se construire une popularité et contrer ses détracteurs. Récit d’une manipulation habilement orchestrée.
« L’histoire secrète de l’ascension de MBS » (4/5) Entre 2015 et 2017, Mohammed Ben Salman a déboursé la bagatelle de 1,18 milliard de dollars en dépenses de prestige.
Maître du contre-terrorisme en Arabie saoudite, Mohammed Ben Nayef est nommé prince héritier en 2015. Son jeune cousin, MBS, met alors au point une stratégie pour lui ravir le titre et l’écarter de la succession au trône. Récit d’une chute annoncée.
« L’histoire secrète de l’ascension de MBS » (2/5). Mohammed Ben Salman a très tôt compris que, pour peser politiquement dans le royaume saoudien, il fallait beaucoup d’argent. Il a réagi, en se lançant dans les affaires. Selon sa méthode : audacieuse et rugueuse.
« L’histoire secrète de l’ascension de MBS » (1/5) Rien n’indiquait que le jeune prince, placé loin dans l’ordre de succession et méprisé par ses frères aînés, deviendrait un jour l’homme le plus puissant du royaume saoudien. Il finit pourtant par devenir le fils favori du futur souverain Salman. Voici comment.
De quasi-inconnu, il est devenu en quelques années l’un des leaders les plus puissants du monde arabe. JA remonte le fil de son parcours et détaille les étapes de l’irrésistible ascension du prince héritier saoudien.
Le 5 janvier, l’émir étreignait son meilleur ennemi, le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman, mettant fin au blocus que lui imposaient plusieurs de ses voisins depuis 2017. Une séquence qui lui a coûté cher, mais dont le Qatar est sorti renforcé.
L’Iran pourrait craindre que l’unité retrouvée des États du Golfe se fasse contre lui. Mais peut aussi espérer, a contrario, peser davantage sur le Conseil de coopération du Golfe. Explications.
En cette année sanitaire épuisante, les Africains se seraient bien passés de certaines scènes désastreuses largement relayées par les médias et les réseaux sociaux.
Iran, Yémen, Qatar, droits de l’homme, vente d’armes… L’élection de Joe Biden peut initier un changement de cap dans les relations entre Washington et Riyadh. Décryptage au lendemain du G20.
Rumeurs de normalisation des relations avec Israël, relations tendues avec certains pays du Golfe… la diplomatie marocaine tente de conserver une diplomatie indépendante alors que plusieurs de ses alliés régionaux sont à couteaux tirés.
Une enquête du britannique « Sunday Telegraph » révèle l’existence, en Arabie saoudite, de centres de rétention inhumains où des migrants africains risquent la mort au nom de la lutte contre le Covid-19.