Le prince héritier saoudien a assez démontré qu’il était un danger pour la stabilité régionale, et la complaisance internationale face à MBS doit cesser.
Les hospitalisations récentes du roi Salman, 84 ans, et de l’émir du Koweït, 91 ans, rappellent l’imminence de changements à la tête de plusieurs États du Golfe. L’axe Riyad-Abou Dhabi devrait en sortir renforcé.
Touche-à-tout génial ou simple prête nom des intérêts saoudiens ? La mobilisation du
businessman franco-tunisien dans l’opération de rachat du club de football marseillais interroge, surtout en Tunisie où sa réputation est peu glorieuse.
Recruté dans les années 1990 pour enseigner l’anglais au futur prince héritier saoudien, Rachid Sekkai décrit un enfant indiscipliné, aux propos effrontés et à la personnalité déjà imposante.
Prévu du 28 juillet au 2 août, le grand pèlerinage de La Mecque se déroulera dans des conditions drastiques. Dans la crainte d’une aggravation de la pandémie de coronavirus, seul un nombre limité de Saoudiens et de résidents du royaume sont autorisés à l’effectuer.
La pandémie de Covid-19 a freiné les ambitions nucléaires de Riyadh. Mais le royaume saoudien tient toujours à diversifier son mix énergétique. Et les craintes d’un usage militaire de cette technologie, elles, s’affichent déjà.
À quoi ressemblera notre planète après le passage de la météorite Covid ? Pour l’ancien ministre français des Affaires étrangères, aucun doute : l’inquiétude aidant, elle sera gagnée par « l’écologisation ».
Crise sanitaire, effondrement des cours du pétrole, enlisement au Yémen… MBS doit revoir ses ambitions pharaoniques à la baisse. Mais le prince héritier saoudien garde la haute main sur le pays.
Attirés par ses capitaux, de nombreux pays arabes ont signé des accords de partenariat stratégique avec Pékin. Et espèrent que la crise liée au Covid-19 ne remettra pas en cause les projets du géant asiatique dans la région.
Un consortium mené par le Fonds public d’investissement saoudien, piloté par le prince héritier Mohammed Ben Salmane, souhaite racheter le club anglais de Newcastle United. Si l’affaire est bien engagée, elle se heurte à plusieurs obstacles.
Après plusieurs mois de tensions, le conseiller du roi Mohammed VI a été reçu par le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman. Une rencontre qui intervient au même moment que les visites des présidents algérien et mauritanien à Riyad, à quelques semaines du sommet entre l’Union africaine et la Ligue arabe.
En attendant les bonnes résolutions de janvier 2020, décembre 2019 offre son lot de bilans plus ou moins glorieux. Côté déprime, voici le palmarès de ceux qui ont trébuché pendant l’année.
Le prince saoudien a joué les maîtres de cérémonie lors du « Davos du désert », à Riyad (29-31 octobre). Après avoir écarté l’héritier du trône, en 2017, le fils du roi Salman place ses hommes. S’il privilégie la tribu des Soudaïris – celle de sa grand-mère – « MBS » s’entoure aussi d’une élite technocratique et nationaliste.
Au nom d’une vision commune de la sécurité et de la stabilité, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis n’envisagent plus l’avenir l’un sans l’autre. Les récents événements régionaux, de l’Iran au Yémen, ont mis leur alliance à l’épreuve. Mais au plus haut sommet des deux États, on semble bien déterminé à garder le cap.
En dépit d’un vertigineux budget défense et du soutien massif des États-Unis, le royaume de Mohamed Ben Salman a été incapable d’enrayer les attaques du 14 septembre contre des sites stratégiques de l’Aramco. Et apparaît de plus en plus fragilisé.
Après avoir énergiquement pris en main les destinées du royaume, en 2015, MBS affiche un bilan ponctué de ratés, et dont il pourra difficilement faire porter la responsabilité à d’autres.
Mohamed Ben Salman (MBS) le prince héritier saoudien, a-t-il lu Sun Tzu ? Faire mener sa guerre par les autres est l’un des principes enseignés par maître Sun, et c’est exactement ce qu’il fait au Yémen.
Le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman, surnommé « MBS », a dit qu’il assumait la responsabilité du meurtre du journaliste dissident Jamal Khashoggi, mais assuré qu’il n’en avait eu connaissance qu’après les faits, a rapporté jeudi la chaîne de télévision américaine PBS.
Des preuves suffisantes existent pour ouvrir une enquête sur la responsabilité de hauts responsables saoudiens, y compris le prince héritier Mohamed Ben Salman, sur la mort du journaliste Jamal Khashoggi, a déclaré une experte des droits de l’homme de l’ONU.
Alors que les tensions montent dans le Golfe, Jeune Afrique vous présente les acteurs qui tentent d’apaiser la situation et ceux qui soufflent sur les braises.
Dans le cadre de sa récente tournée en Asie, le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman a promis au total 130 milliards de dollars d’investissements. Si la pétromonarchie est en pleine reconversion économique, a-t-elle les moyens et la volonté de tenir ses engagements ? Analyse.
Le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman entame dimanche au Pakistan une tournée asiatique dont il espère de juteux contrats et la démonstration qu’il demeure un acteur-clé sur la scène diplomatique, cinq mois après l’affaire Khashoggi.
Mohamed Ben Salman (MBS) a insisté pour voir le président Bouteflika lors de sa visite à Alger, Paul Kagame renonce à prendre la tête de l’East African Community (EAC), le syndicat patronat marocain rencontrera son homologue mauritanien… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.
En visite en Algérie depuis le 2 décembre, le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman, qui n’a pas pu être reçu par le président Bouteflika, souffrant d’une « grippe aiguë », s’est néanmoins entretenu avec le Premier ministre au sujet du renforcement de la coopération économique entre les deux pays.
En visite dans la région, le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman soigne son image, écornée par l’affaire Khashoggi. Mais il doit faire face à l’hostilité des opinions publiques.
Le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman est arrivé dimanche 2 décembre à Alger pour une visite qui suscite critique et réprobation dans des milieux intellectuels et politiques. Selon un communiqué de la présidence algérienne publié par l’agence officielle APS, cette visite de deux jours s’inscrit dans le cadre « des relations fraternelles et étroites entre les deux pays ».
S’intégrant dans une tournée du monde arabo-musulman, la visite officielle de Mohamed Ben Salman à Tunis, première d’un membre de la famille royale saoudienne depuis la révolution de 2011, s’est déroulée de façon convenue, même si elle a dû être écourtée en raison de l’hostilité manifestée par la société civile.
L’annonce de la visite du prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman, prévue le 27 novembre à Tunis, a provoqué une levée de boucliers au sein de la société civile.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan pourrait rencontrer le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohamed Ben Salman, en marge du sommet du G20, prévu du 30 au 1er décembre en Argentine. Il s’agirait de leur première rencontre depuis le début de l’affaire Khashoggi.