D’un côté, Mohamed Ben Salman (MBS), allié de Trump et de Netanyahou, ami de Jared Kushner. De l’autre, le journaliste Jamal Khashoggi, assassiné par les Saoudiens à Ankara, qui était en fait un islamiste proche à la fois des Frères musulmans d’Égypte et de Gaza, d’Erdogan et du Qatar. Béchir Ben Yahmed livre les clés de l’affaire.
Le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed Ben Salman a qualifié mercredi de « crime haineux » le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat en Turquie, affirmant que Ryad coopérait avec Ankara et que « la justice prévaudra ».
La vague mondiale d’indignation suscitée par la disparition, mardi 2 octobre à Istanbul, du journaliste Jamal Khashoggi, pourrait coûter à Mohamed Ben Salman (MBS) son poste de prince héritier, et déclencher une crise politique en Arabie Saoudite. Analyse.
Drame humanitaire, bavures à répétition, objectifs flous, divergences entre alliés… Le bourbier yéménite commence à faire pâlir l’étoile du prince héritier Mohamed Ibn Salman, dont la plupart des choix se sont pour l’instant révélés hasardeux, sinon désastreux.
Le président français, qui recevait le prince héritier d’Arabie saoudite mardi à l’Élysée, a associé aux discussions Saad Hariri, Premier ministre libanais. Les trois hommes devaient notamment évoquer « la stabilité du Moyen-Orient ».
Réunis dans un restaurant parisien, le prince héritier saoudien, le roi du Maroc et le Premier ministre libanais se sont prêtés à un exercice de communication opportun.
Le puissant héritier de la dynastie des Al Saoud est à Paris pour trois jours. Depuis quelques mois, il cherche à séduire, dans un contexte de crise régionale.
Arrivé au Caire ce dimanche, dans le cadre de sa toute première tournée à l’étranger depuis sa désignation en juin, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane s’est notamment mis d’accord avec le président égyptien pour lancer des « projets conjoints », notamment sur des investissements touristiques.
Le fils du roi Salman, âgé de 32 ans, a promis un véritable aggiornamento du wahhabisme saoudien. Politologue expert de l’islam politique et professeur associé à Sciences Po Paris, Stéphane Lacroix revient pour Jeune Afrique sur la portée réelle et les conséquences de ce tournant annoncé.
Agressif, ambitieux, pressé, populaire… À 31 ans, le nouveau prince héritier saoudien, Mohamed Ben Salman, se rêve en futur maître du Moyen-Orient. Enquête sur l’homme le plus puissant du royaume wahhabite.
Sur fond de crise du Golfe, le prince Mohammed Ben Salmane est devenu le numéro deux de la monarchie saoudienne. Le trône est désormais accessible à la deuxième génération de la dynastie des Al Saoud.
Ministre de la Défense et deuxième dans l’ordre de succession, le fils préféré du monarque saoudien concentre de nombreux pouvoirs entre ses mains. Dans la famille royale, certains grincent des dents…