Moïse Katumbi Chapwe est un homme politique congolais, ancien gouverneur de la province du Katanga de 2007 à 2015. Depuis 1997, il est également président du club de football TP Mazembe, un des plus titrés d’Afrique.
Moïse Katumbi a d’abord prospéré dans la pêche, faisant la plus grande partie de son commerce avec la Gécamines, une des principales entreprises minières de la région. Il se diversifie dans le transport, le commerce et l’approvisionnement alimentaire avant de se lancer dans la vie politique en 2006. Il est élu député du Katanga, dont il deviendra le gouverneur en 2007.
Il est candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2016, plusieurs fois reportée, lors de laquelle les électeurs doivent choisir un successeur à Joseph Kabila en poste depuis 2001. Son maintien au pouvoir provoque une crise politique majeure dans le pays. Moïse Katumbi s’exile alors en Europe après avoir été condamné en RDC ce qu’il a dénoncé comme étant un harcèlement judiciaire du régime de Joseph Kabila pour l’empêcher d’être candidat.
Le 20 mai 2019, il rentre d’exil après trois ans d’absence. Son retour coïncide avec une tentative de décrispation politique initiée par le nouveau président, Félix Tshisekedi. Opposant déclaré à ce dernier, Moïse Katumbi finit par rejoindre la majorité à la fin de 2020, après la rupture de l’alliance entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila. Il ne restera aux côtés du président congolais que deux ans. Candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2023, il est devenu l’un de ses principaux adversaires.
Félix Tshisekedi est populaire en RDC et la cote d’opinion de Joseph Kabila, si elle est relativement basse, remonte. Mais l’alliance formée par leurs coalitions politiques respectives est rejetée par plus de la moitié des Congolais. Ce sont les conclusions de deux enquêtes d’opinion réalisées aux mois de mars et mai.
Les élections de décembre, les débuts de Félix Tshisekedi à la présidence, l’influence de Joseph Kabila, son propre avenir politique… De retour au pays trois ans jour pour jour après un exil forcé, l’ancien gouverneur du Katanga et figure de proue de l’opposition se confie à JA dans une interview exclusive.
L’opposant Moïse Katumbi a assuré dimanche qu’il attendait l’autorisation de survol et d’atterrissage de son avion à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo où il comptait se rendre après son retour d’exil, a-t-on appris de ses proches. Pourtant, selon Régie des Voies Aériennes (RVA), Katumbi n’a formulé aucune demande de survol et d’atterrissage.
Le chef du gouvernement sortant, Bruno Tshibala, a présenté sa démission à Félix Tshisekedi, lundi. Le nom du nouveau Premier ministre devrait être annoncé sous peu.
Après trois ans d’exil, l’opposant Moïse Katumbi est rentré en RDC. Son avion s’est posé dans son fief de Lubumbashi, où plusieurs milliers de personnes l’ont accueilli et où il doit tenir un meeting lundi soir.
Selon nos informations, Kalev Mutond, l’ancien chef de l’Agence nationale de renseignements (ANR) de Joseph Kabila, visait notamment l’opposant et homme d’affaires Moïse Katumbi dans son communiqué publié le 8 mai. Mais pas seulement.
L’homme d’affaires et beau-fils de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos, Sindika Dokolo est rentré à Kinshasa mardi. Il affirme être rentré pour « accompagner le changement ». Une rencontre avec le nouveau président de la République « est prévue ce jeudi ou dans les prochains jours », affirment ses proches.
La justice militaire de la RDC a décidé d’abandonner les poursuites contre six ex-gardes du corps de l’opposant en exil Moïse Katumbi dans le cadre de l’affaire dite « des mercenaires ». Un pan de l’affaire reste en revanche dans l’attente d’une décision de la Cour constitutionnelle.
L’homme d’affaires congolais Adam Bombole a décidé de quitter la plateforme Ensemble de Moïse Katumbi. Le candidat à la présidentielle de 2011 révèle en exclusivité à Jeune Afrique les raisons de cette décision, motivée par le soutien de Katumbi à la coalition Lamuka et Martin Fayulu, au détriment de Félix Tshisekedi.
La Cour de cassation a annulé la condamnation de Moïse Katumbi à trois ans de prison, prononcée en juin 2016 par le tribunal de paix Lubumbashi dans une affaire de spoliation immobilière. « Plus rien ne s’oppose à son retour » en RDC, affirme son avocat.
Malgré l’exil forcé de son président Moïse Katumbi, le TP Mazembe reste l’un des clubs africains de football dont l’assise financière est une des plus solides du continent. Budget, salaires des joueurs, avantages aux salariés… Enquête.
Après avoir soutenu Martin Fayulu, candidat malheureux à la dernière présidentielle, l’ex-gouverneur du Katanga va devoir choisir : ménager le nouveau chef de l’État, Félix Tshisekedi, ou s’opposer à lui.
Fragilisé par la faillite de Necotrans, à qui il a vendu son emblématique entreprise de sous-traitance minière en 2015 sans percevoir la totalité du montant promis, Moïse Katumbi n’en continue pas moins de mener un train de vie confortable.
Les conclusions de trois jours de discussions entre les leaders de la coalition Lamuka, à Bruxelles, n’ont abouti à aucun engagement sur la poursuite du combat pour la « vérité des urnes », principalement porté jusqu’ici par Martin Fayulu.
Les leaders de la coalition électorale Lamuka – Martin Fayulu, Jean-Pierre Bemba, Antipas Mbusa Nyamwisi, Freddy Matungulu et Adolphe Muzito – ont lancé le 21 mars à Bruxelles, sans Moïse Katumbi, les travaux sur l’avenir politique de leur coalition. Ils se réuniront le lendemain pour définir la stratégie à adopter.
En froid depuis plusieurs mois, le président de la RDC et l’ancien gouverneur du Katanga, toujours en exil, communiquent à nouveau. Au moins deux chefs d’État ont joué le rôle d’intermédiaire ces dernières semaines.
L’ambassade de la RDC en Belgique a délivré le 8 mars le passeport biométrique congolais de Moïse Katumbi. Toutes les conditions « sécuritaires » ne seraient néanmoins pas encore réunies pour envisager le retour au pays de l’opposant, en exil forcé depuis 2016.
En exil forcé depuis 2016, l’opposant congolais Moïse Katumbi a entamé les formalités pour récupérer son passeport biométrique auprès de l’ambassade de la RDC en Belgique. Son cabinet précise cependant que « les conditions politiques et sécuritaires ne sont pas encore réunies pour son retour ».
Le président de la RDC a annoncé, en marge d’une visite d’État en Namibie, que « tous les prisonniers politiques seront libérés » dans les prochains jours.
Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale et proche de Moïse Katumbi, a opposé son veto à toutes les manifestations contre le président Félix Tshisekedi. Une position qui isole davantage Martin Fayulu, le candidat de la coalition Lamuka.
En prenant acte de l’élection de Félix Tshisekedi, ce regroupement de partisans de l’opposant en exil Moïse Katumbi s’est démarqué de la position de la coalition électorale Lamuka, qui avait soutenu le candidat malheureux Martin Fayulu.
Ancien membre de plusieurs mouvements rebelles ayant pris les armes contre Mobutu Sese Seko, Laurent-Désiré et Joseph Kabila, l’opposant congolais en exil Antipas Mbusa Nyamwissi en appelle à mots à peine couverts a la lutte armée suite à la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle.
Si la coalition au pouvoir en RDC semble reconnaître la défaite de son candidat à Kinshasa lors de la présidentielle du 30 décembre, elle revendique une écrasante victoire de ce dernier dans les milieux ruraux. Ce qui ne serait pas le cas, selon l’opposant Moïse Katumbi, qui soutient le candidat Martin Fayulu.
Son patronyme est célèbre, mais il souffre de la comparaison avec son père. Certains sondages le donnent favori de la présidentielle, quand ses adversaires le jugent discrédité par ses revirements. A-t-il vraiment l’étoffe d’un leader ?
Violences contre des partisans de Martin Fayulu, incendie de l’entrepôt de la Commission électorale, machines à voter… À quelques jours de la présidentielle du 23 décembre, Olivier Kamitatu, directeur de la communication du candidat commun de l’opposition, réagit aux derniers événements qui ont marqué la campagne.
Au moins deux personnes ont été tuées mardi dans des heurts entre partisans du candidat de la coalition Lamuka et la police à Lubumbashi. Martin Fayulu, en campagne dans le fief de Joesph Kabila, a accusé les forces de police d’avoir tiré à balles réelles.
Il aura été le candidat commun de l’opposition pour la présidentielle du 23 décembre durant vingt-quatre heures. Mais ce politique au parcours atypique veut croire en ses chances.
Alliance brisée par Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe, soutien de Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba, bilan de Joseph Kabila… À la veille de la présidentielle du 23 décembre, tant attendue en RDC, Martin Fayulu a accordé un entretien exclusif à Jeune Afrique.