Mokhtar Belmokhtar est un djihadiste algérien. Il est né le 1er juillet 1972 à Ghardaïa, en Algérie. En 1991, il rejoint l’Afghanistan et ses moudjahidines. Pendant la guerre civile algérienne, de retour dans son pays, il fonde la Brigade du Martyr, affiliée au Groupe Islamique Armé (GIA). Après un rapprochement avec Al-Qaïda, le GIA devient Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC), puis Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) en 2007. En décembre 2012, Belmokhtar créé son propre mouvement, Les Signataires du sang. En août 2013, le groupe fusionne avec le MUJAO pour former Al-Mourabitoune.
Libéré le 7 août après huit ans de captivité dans le Sahel, l’ancien officier de sécurité roumain est enfin rentré chez lui. Bucarest a remercié les services de Rabat pour leur « soutien important » dans le processus.
Chaque libération est l’aboutissement d’un lent et discret processus de médiation, mené par des intermédiaires aux profils variés. Parmi eux, une poignée de négociateurs aguerris.
Fawaz Ould Ahmed et Mimi Ould Baba sont accusés d’avoir perpétré des attentats au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire entre 2015 et 2017. Le premier a été discrètement extradé par Bamako vers les États-Unis, début décembre. Le second pourrait suivre dans les semaines à venir.
Malgré la traque acharnée des services de renseignements français, américains et ouest-africains, les groupes islamistes sont toujours actifs dans la sous-région du Sahel. Et se paient même le luxe de narguer les autorités.
Ansar Eddine, Al Mourabitoune et la katiba Macina se regroupent sous la bannière d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), selon un communiqué diffusé ce 2 mars par les organisations jihadistes. Leur chef désigné ? Un certain Iyad Ag Ghali…
Ces dernières semaines, les pays du G5 Sahel ont annoncé la création de deux forces chargées de sécuriser la bande sahélienne, notamment les frontières entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Dans leur ligne de mire, un homme en particulier : Mokhtar Belmokhtar.
« En première ligne contre le terrorisme », les pays du G5 Sahel ont annoncé lundi vouloir réaliser leur projet de force commune destinée à combattre les groupes jihadistes, qui utilisent notamment le Mali comme « base de repli ».
Cinq jours après l’attentat qui a causé, mercredi dernier, plus de 77 morts et 115 blessés à Gao, selon un bilan officiel, de nombreuses zones d’ombres entourent encore ce qui est considéré comme l’attaque terroriste la plus meurtrière de l’histoire du pays.
Aussi violent que meurtrier, l’attentat-suicide perpétré contre un camp militaire mercredi a causé la mort de 77 personnes, a déclaré le porte-parole de l’état-major des armées françaises jeudi.
Le bilan de l’attentat-suicide qui a visé ce mercredi un camp militaire de Gao est à présent d’une soixantaine de morts. Il a été revendiqué par le groupe terroriste Al Mourabitoune, lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (aqmi) et mené par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar.
L’aéroport de Gao est impraticable après l’attentat jihadiste qui l’a visé mardi soir. L’attaque a provoqué d’ « importants dégâts », a souligné ce jeudi la Mission de l’ONU au Mali (Minusma).
D’après le Wall Street Journal, citant des sources issues du renseignement américain, un avion français aurait frappé et « probablement tué » Mokhtar Belmokhtar, l’un des leaders du groupe terroriste Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi).
Cinq jours après la mort de trois militaires français dans le Nord à proximité de Benghazi, qui avait forcé Paris à reconnaître que des troupes évoluaient dans le pays, le chef du groupe jihadiste Al-Mourabitoune a dénoncé dans un communiqué, relayé lundi 25 juillet par le site Al-Akhbar, la présence des « renseignements français » dans le Sud.
Les autorités algériennes sont convaincues que l’attaque au mortier contre un site gazier dans la région d’In Salah (1 300 km au sud d’Alger), le 18 mars, n’est pas l’œuvre d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui l’a pourtant revendiquée, mais de leur compatriote Mokhtar Belmokhtar, le chef d’Al-Mourabitoune.
Avec l’attaque de Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire, Aqmi confirme une nouvelle fois la stratégie des jihadistes en Afrique : viser les endroits cosmopolites pour obtenir le plus grand retentissement possible. Avec son allié al-Mourabitoune, le groupe terroriste a perpétré quatre attaques contre des civils en un peu plus d’un an en Afrique de l’Ouest.
Un jour on le croit en Libye, le lendemain au Mali… Pourtant traqué de toutes parts, l’instigateur des attentats les plus spectaculaires du Sahel occidental reste introuvable.
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Mokhtar Belmokhtar, leader d’Al-Mourabitoune.
Plus de deux semaines après l’attaque terroriste de l’hôtel Radisson Blu de Bamako, le groupe jihadiste de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, Al-Mourabitoune, a diffusé la photo des deux assaillants présumés, vraisemblablement extrêmement jeunes.
Le gouvernement malien a annoncé un deuil national de trois jours et l’état d’urgence pour 10 jours à compter de vendredi minuit, après l’attaque sanglante d’un hôtel international ayant fait 27 morts à Bamako, revendiquée par un groupe jihadiste.
La prise d’otages menée par des hommes armés vendredi à l’hôtel Radisson Blu de Bamako est terminée, après un assaut conjoint des forces maliennes et étrangères, notamment françaises. Une vingtaine de personnes seraient mortes. Voici ce qu’il faut savoir sur cette attaque.
Suite à la prise d’otages de l’hôtel Radisson de Bamako, ce vendredi, tous les regards se tournent vers les groupes terroristes nombreux en Afrique de l’Ouest. Au Mali sont notamment implantés Aqmi, Al Mourabitoune, le Front de libération du Macina, ou encore Ansar Eddine, dont le chef Iyad Ag Ghali a récemment dénoncé les accords de paix d’Alger et appelé à combattre la France.
Dans un communiqué diffusé jeudi, Al-Mourabitoune a désigné Mokhtar Belmokhtar comme chef d' »Al-Qaïda en Afrique de l’Ouest » qui pourrait bien devenir le nouveau nom de l’organisation jihadiste si ce document est authentifié.
Souleyman Mohamed Kennen, un proche du prédicateur islamiste radical malien Amadou Koufa et ex-combattant dans une unité de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, a revendiqué mardi l’attaque d’un hôtel à Sévaré qui a avait fait quatre jours plutôt 13 morts dans la région de Mopti (centre du Mali).
Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, a refusé jeudi de confirmer la mort du chef terroriste Mokhtar Belmokhtar, mais affirmé que celle-ci était tout de même « très probable ».
Le groupe terroriste libyen Ansar al-Charia a démenti mardi que le chef jihadiste Mokhtar Belmokhtar ait été tué dans une frappe américaine le weekend dernier en Libye, comme l’avait annoncé le gouvernement libyen.
Le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale a annoncé la mort de Mokhtar Belmokhtar, visé par une frappe américaine, dans la nuit de samedi à dimanche. Mais Washington ne confirme par l’information pour le moment.
Le chef jihadiste Mokhtar Belmokhtar a réaffirmé la loyauté de son groupe, Al-Mourabitoune, à Al-Qaïda et démenti l’allégeance à l’État islamique (EI) proclamée la veille par un autre dirigeant, laissant présager une sérieuse discorde dans la hiérarchie du mouvement.
« Le mouvement Al-Mourabitoune annonce son allégeance au calife des musulmans Abou Baqr al-Baghdadi », a affirmé jeudi dans un enregistrement audio un responsable du mouvement armé terroriste.