Moncef Marzouki est un homme politique tunisien. Il est né le 7 juillet 1945 à Grombalia. Après une formation et une carrière de professeur en médecine, il débute son engagement militant en 1980, en entrant à la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH), dont il deviendra le président en 1989. Il fonde après son départ de la Ligue le Conseil National pour les Libertés en Tunisie (CNLT), le 10 décembre 1998. Le 12 décembre 2011, après la révolution et la chute de Ben Ali, il est élu président de la République. Le 21 décembre 2014, il échoue à la présidentielle face à Béji Caïd Essebsi, qui totalise 55, 68 % des voix.
L’ancien chef de l’État Moncef Marzouki, critique virulent de l’actuel président, Kaïs Saïed, a été condamné par contumace à huit ans de prison ferme pour tentative de « provoquer le désordre » dans le pays.
Il y a onze ans, l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd plongeait la Tunisie dans la stupeur. Très vite, les regards s’étaient tournés vers le parti islamiste Ennahdha, accusé de porter la responsabilité morale de ce crime. Mais à ce jour, le doute persiste sur l’identité des véritables commanditaires.
Condamné mi-mai à un an de prison, le leader d’Ennahdha et ancien président du Parlement tunisien est visé par de nombreuses enquêtes, qui pourraient lui valoir de lourdes peines.
Profondément choqué par les propos polémiques du chef de l’État tunisien sur les migrants subsahariens, Moncef Marzouki, le premier président post-Ben Ali, ne mâche pas ses mots.
Africaine, la Tunisie ? Les propos polémiques que son président, Kaïs Saïed, a tenus le 21 février ont pu semer le doute. Sa géographie, son histoire, sa culture et ses valeurs disent pourtant, et sans équivoque, son africanité.
Condamné le 22 décembre pour « outrage à la sécurité extérieure de l’État », l’ancien président est dans le viseur du pouvoir pour ses critiques contre le coup de force de Kaïs Saïed.
Après avoir essuyé plusieurs revers lors des dernières échéances électorales, l’ancien président de la République Moncef Marzouki a annoncé qu’il quittait la vie politique. Une décision qui sonne le glas de la troïka, la coalition gouvernementale de 2011 à 2014, mais pas des logiques d’alliances afférentes. Analyse.
Majoritairement originaires du Sahel après l’indépendance, les dirigeants tunisiens, depuis la révolution de 2011, proviennent de plus en plus de la capitale Tunis. Les candidats à l’élection présidentielle de dimanche ne dérogent pas à cette nouvelle tendance. Avec quelle conséquence sur le vote ? Analyse.
Pour se prémunir contre l’échec aux élections législatives d’octobre annoncé par les sondages, qui attribuent aux vainqueurs pas plus de 10 à 20 % des sièges de l’hémicycle, les partis se lancent dans des calculs et enclenchent la stratégie des alliances. En moins de quinze jours, trois ont vu le jour.
Le Fondateur du Courant Démocrate (Attayar), ancien bras droit de Moncef Marzouki pendant la transition, Mohamed Abbou revient pour Jeune Afrique sur le combat qu’il mène contre la corruption.
Aujourd’hui à la tête d’Al-Irada, parti d’opposition qu’il a fondé, l’ancien président se voit comme le dépositaire de l’esprit du 14 Janvier et se pose plus que jamais en défenseur de ses acquis.
L’Instance Vérité et dignité ouvre un nouveau dossier : celui des tirs à la chevrotine à Siliana, en 2012. Ce faisant, elle s’empare d’une affaire déjà en cours de traitement par la justice militaire, qui lui a expressément demandé de s’abstenir. Pour le juriste et militant Fadhel Moussa, un des architectes de la loin instituant l’instance, c’est un test politique qui se joue là.
Une manifestation a eu lieu mardi 4 juillet devant le Parlement tunisien pour réclamer la reprise des relations diplomatiques entre la Tunisie et la Syrie, rompues il y a cinq ans. Parmi les arguments des partis de l’opposition qui plaident pour cette reprise : l’entraide pour contenir les jihadistes tunisiens de retour de Syrie.
Ministre chargé de la Réforme administrative en 2012, Mohamed Abbou, 51 ans, avait rapidement jeté l’éponge faute de prérogatives pour combattre la corruption.
L’ancien chef de l’État tunisien Moncef Marzouki a été élu ce lundi 1er mai à la tête d’Al Irada (« la volonté »), parti dont il est le fondateur, lors d’un congrès organisé à quelques mois des premières élections municipales de l’après-révolution.
Après un long silence médiatique, l’ancien président Moncef Marzouki fait ces derniers mois un retour remarqué sur le devant la scène médiatico-politique. Jetant au passage quelques pavés dans la mare tunisienne.
Yahya Jammeh est désormais en exil à Malabo, en Guinée équatoriale. Villa tout confort et bolides de luxe devrait lui assurer une paisible retraite. Mais tous les chefs d’État africains battus dans les urnes ont-ils choisi la même voie ?
L’ancien président tunisien Moncef Marzouki a mis en garde vendredi contre la détérioration de la situation économique et sociale dans son pays, avant de déplorer « l’échec » du pouvoir actuel.
La dernière interview de Moncef Marzouki ne cesse de faire parler d’elle. Enregistrée début septembre pour la chaîne privée Attessia TV et initialement programmée le 14 septembre, la diffusion de cette interview a d’abord été annulée avant d’être reprogrammée au vendredi 16 septembre. Retour sur la polémique.
À quand remonte la dernière alternance démocratique dans votre pays et qu’est devenu votre dernier chef d’État dont la succession s’est déroulée de manière pacifique ? De l’Algérien Liamine Zéroual en 1999 au Béninois Yayi Boni en 2016, zoom sur ces présidents qui ne se sont pas accrochés au pouvoir.
Un an après sa défaite électorale, l’ex-président tunisien Moncef Marzouki lance dimanche un nouveau parti politique car le gouvernement est « totalement impuissant » face à la situation « catastrophique » du pays, déplore-t-il dans un entretien à l’AFP.
Battu lors de la présidentielle de l’an dernier, l’ancien chef de l’État tunisien, Moncef Marzouki, a déposé jeudi 17 décembre une demande officielle en vue du lancement d’un nouveau parti politique « démocratique et participatif », a indiqué son ancien porte-parole Adnan Manser.
L’ex-président tunisien Moncef Marzouki a été informé d’un projet d’assassinat le visant, a annoncé lundi le ministère de l’Intérieur. L’entourage de l’ancien chef de l’État a réclamé une meilleure protection.
À la tête de l’Instance vérité et dignité, elle est censée œuvrer à la réconciliation en Tunisie. Mais entre démissions et soupçons de corruption, cette activiste semble faire l’unanimité contre elle.
Ils ont occupé le devant de la scène entre la révolution et l’élection de Béji Caïd Essebsi. Si certains ont disparu du paysage politique, d’autres sont encore actifs, ou en embuscade. Portraits.
Pendant la transition, le Palais de Carthage a vécu au rythme des humeurs de Moncef Marzouki. Un changement de moeurs par rapport à celles de son prédécesseur, pour sûr ! Retour sur de drôles d’épisodes.