Mouammar Kadhafi, généralement appelé Colonel Kadhafi, est un homme politique libyen né en 1942 à Qasr Abou Hadi. Officier des forces armées libyennes défenseur du panarabisme, il arrive au pouvoir en 1969 par un coup d’Etat qui met fin à la monarchie. En 2011 son régime doit faire face à une montée des contestations qui se transforme peu à peu en guerre civile, et le 20 octobre 2011 Kadhafi est tué dans les environs de Syrte.
Heureux comme un Amazigh en Libye. Depuis la chute de Kadhafi en 2011, la communauté berbère libyenne a repris son destin en main. Mais elle craint aujourd’hui le retour de l’autoritarisme incarné par les figures du maréchal Haftar et de Seif el-Islam Kadhafi.
Depuis Washington, l’ex-secrétaire d’État chargée des Affaires étrangères et des Droits de l’Homme sous Nicolas Sarkozy conserve un regard affuté sur les débats qui animent la campagne présidentielle française.
Après avoir misé sur le maréchal Haftar, Emmanuel Macron, par la voix de son envoyé spécial en Libye Paul Soler, a choisi une stratégie plus pragmatique pour marquer le retour de Paris dans le jeu.
Après avoir été disqualifié par la Haute Commission électorale, le fils de Mouammar Kadhafi a finalement vu sa candidature validée par la cour de justice de Sebha. Explications.
Officiellement exclu de la course à la présidentielle, le fils de Mouammar Kadhafi comptait déposer un recours à Sebha. Mais les forces loyales au maréchal Haftar, lui-même candidat, bloquent la Cour de justice.
Les deux anciens cadres de la Kadhafie ont vu leur retour en politique entravé par la Haute commission électorale, alors que de nombreuses incertitudes continuent de peser sur la tenue du scrutin présidentiel.
L’ancien président tchadien est à la tête du comité chargé de favoriser le rapprochement entre le gouvernement de transition et les groupes rebelles. Son parcours en dix chapitres.
Il y a près de dix ans, Seif el-Islam Kadhafi, le fils de Mouammar, qui a récemment annoncé sa candidature à la présidence libyenne, se faisait arrêter dans le Sud libyen. Au même moment, sa famille trouvait refuge en Algérie. Récit.
L’événement était attendu depuis plusieurs semaines : le fils de Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam, a déposé sa candidature à la présidence libyenne ce 14 novembre, dans la ville de Sebha.
Un an et demi après la fin de l’offensive de Khalifa Haftar et un peu plus d’un mois avant un éventuel scrutin présidentiel, Tripoli renaît. Une renaissance qui n’a pas pour autant fait disparaître les maux endémiques de la capitale libyenne. Reportage.
Le fils de Mouammar Kadhafi, qui prépare son retour politique, s’est offert les services de cet homme d’affaires bien connecté afin de défendre ses intérêts.
Dix ans après sa mort, les théories du complot fleurissent sur l’ancien Guide libyen. Retour sur les derniers jours de celui qui s’était autoproclamé « roi des rois d’Afrique ».
Le dernier round du bras de fer entre le groupe koweïtien Al Kharafi et le fonds souverain libyen se joue ce mardi devant la Cour de cassation à Paris. La LIA pourrait perdre plusieurs centaines de millions d’euros.
Le fils de l’ancien « Guide » de la Jamahiriya a donné une interview au « New York Times ». Il y fait part sans détour de ses ambitions politiques dans la perspective de la présidentielle prévue en décembre.
Le calme après la tempête ? Près de 24 heures après ses annonces chocs, le président tunisien a cherché à rassurer les partenaires syndicaux. C’est que, sur la scène internationale, son initiative a été accueillie sans enthousiasme.
L’ex-candidat à la présidentielle se prépare-t-il à une nouvelle campagne ? La création de son parti, en février, le laisse penser. Retour sur une trajectoire mouvementée.
Présenté au Festival d’Avignon, « L’homme qui tua Mouammar Kadhafi », à mi-chemin entre théâtre et documentaire, crée le trouble en faisant témoigner un ancien officier de la DGSE sur la chute du colonel.
Emmanuel Macron a estimé que la France, à l’initiative de l’intervention militaire de 2011 qui a conduit à la chute de Kadhafi, avait une « dette » à l’égard de la Libye. Prise de conscience historique ou coup politique porté à Nicolas Sarkozy ?
Lors de la réception du nouveau président libyen, Emmanuel Macron a évoqué une « dette » de la France vis-à-vis de la Libye pour l’intervention de 2011 – un mea culpa bienvenu. Reste à savoir s’il est pertinent.
Nicolas Sarkozy a été condamné ce 1er mars par le tribunal correctionnel de Paris à trois ans de prison dont un ferme pour corruption et trafic d’influence, à l’issue du procès en première instance dans l’affaire des écoutes. En juillet dernier, il publiait « Le Temps des tempêtes », dans lequel il racontait ses relations avec différents chefs d’État africains, du célèbre « Discours de Dakar » à ses rencontres avec Bouteflika, Mohammed VI et Ben Ali, en passant par la visite controversée de Kadhafi à Paris.
La ville vit au rythme des découvertes de nouveaux charniers depuis le retrait des forces loyales à Khalifa Haftar à l’été 2020. Les coupables ? Tout semble désigner une fratrie aux méthodes sanguinaires qui a contrôlé la ville cinq ans durant.
Depuis 2011, l’ancien président français est soupçonné d’avoir usé de fonds libyens pour financer sa campagne présidentielle de 2007. Retrouvez sur cette page les dernières actualités d’une affaire hors normes, et qui pourrait déboucher sur un véritable scandale d’État.
Alors que la demande d’asile en France de Zahra Mansour a été rejetée, l’ex-Amazone de Kadhafi a déposé fin octobre un dernier recours devant le Conseil d’État.
C’est dans le Massif central français qu’a été saisie une partie des billets provenant du pillage, en 2017, d’une banque centrale de Benghazi. Le circuit de blanchiment se fait jour…
Le colonel Kadhafi n’aimait pas le ballon rond. Mais il a su l’utiliser, au tournant de l’an 2000, pour tenter de donner une meilleure image de son pays.
Les autorités rivales libyennes ont annoncé séparément un cessez-le-feu et la tenue prochaine d’élections. Un espoir pour le pays plongé dans le conflit depuis la chute de Kadhafi en 2011.
Soutien du maréchal Khalifa Haftar, l’Égypte a présenté le 6 juin une nouvelle initiative de paix pour la Libye et joue un rôle influent dans le conflit. Pour quelle raison ? L’explication est à chercher dans la relation historique entre ces deux voisins.