Mouammar Kadhafi, généralement appelé Colonel Kadhafi, est un homme politique libyen né en 1942 à Qasr Abou Hadi. Officier des forces armées libyennes défenseur du panarabisme, il arrive au pouvoir en 1969 par un coup d’Etat qui met fin à la monarchie. En 2011 son régime doit faire face à une montée des contestations qui se transforme peu à peu en guerre civile, et le 20 octobre 2011 Kadhafi est tué dans les environs de Syrte.
Confronté à une situation politique et militaire libyenne confuse, l’émissaire de l’ONU Ghassan Salamé ne ménage pas ses efforts pour accompagner la transition pacifique vers un gouvernement central. Ce qui semble loin d’être gagné…
Après la chute de Kadhafi, l’ONU a tenté de mettre au point des solutions parfois imposées ou négociées officieusement afin de résoudre la crise. Depuis le 5 avril, les Nations unies ont décidé de donner la parole aux citoyens en organisant des consultations à travers le pays. Et des centaines de participants affluent…
Nous critiquons nos dirigeants suprêmes lorsqu’ils accaparent le pouvoir et refusent de le quitter. Continuerons-nous à le faire avec la même liberté dès lors que leur exemple est suivi par le nouveau timonier chinois ? Pourquoi ce qui semble bon pour la grande Chine serait-il mauvais pour nos petits pays ?
En Libye et au Sénégal, Seif el-Islam Kadhafi et Karim Wade, tous deux fils d’anciens dirigeants politiques, viennent de se porter candidats à l’élection présidentielle de leur pays.
Mis en examen le 21 mars, Nicolas Sarkozy nie farouchement avoir bénéficié des largesses du « Guide » libyen. Retour sur une idylle qui a tourné à l’aigre.
Les conséquences néfastes de l’implosion de la Libye en 2011 sous les raids aériens de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis continuent de se faire sentir, et même de se propager dans les pays voisins. Retour sur les origines de ce mal lybien.
« Coup de tonnerre » dans l’enquête sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 : après plus de 24 heures de garde à vue, l’ancien chef de l’État français a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
Si l’ONU incite fortement à la tenue, cette année, d’un référendum constitutionnel et d’élections présidentielle et législatives en Libye, cette perspective pourrait ne pas être la solution. L’ONU ne semble en effet pas avoir retenu les leçons de ses errements répétés.
L’ancien président français Nicolas Sarkozy a été placé ce mardi en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre. Il est entendu sur les soupçons de financement libyen de sa campagne lors de l’élection présidentielle de 2007.
En visite à Tunis, le président français a reconnu la responsabilité française dans le chaos libyen d’aujourd’hui. Mais, quelques mois après être parvenu à réunir le maréchal Khalifa Haftar et Fayez al-Sarraj, la stratégie diplomatique française peine à faire sentir ses effets.
Liste électorale, constitution, élections, sécurité… l’envoyé spécial de l’ONU en Libye, qui a répondu à JA en marge du 30e sommet de l’Union africaine, à Addis-Abeba, est optimiste, même s’il sait que de nombreux défis restent à relever pour aboutir à des élections avant la fin de l’année.
Recherché par Paris dans l’enquête sur le possible financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy, le sulfureux homme d’affaires français, arrêté à Londres, a été libéré sous caution. Jusqu’à son extradition ?
Trois jours après son arrestation à l’aéroport de Londres, Alexandre Djouhri a obtenu mercredi sa liberté sous caution. Intermédiaire financier à la réputation sulfureuse, il fait figure de personnage-clé dans l’enquête sur un possible financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
L’homme d’affaires français Alexandre Djouhri a été interpellé dimanche à Londres. Intermédiaire financier à la réputation sulfureuse, il est au cœur de l’enquête sur un possible financement libyen de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007.
Que reste-t-il du vent de contestation populaire qui s’est levé en 2011 dans les pays arabes, du Maroc au Yémen ? Alors que les rêves de changement ont été balayés par des crises politiques profondes et par l’hydre jihadiste, l’heure est à la « reprise en main » contre-révolutionnaire.
Dans le recueil de ses Mémoires qui vient de paraître, l’ex-homme fort de l’armée algérienne, Khaled Nezzar, apporte un nouvel éclairage sur quelques épisodes marquants de l’histoire nationale et régionale algérienne.
Béchir Saleh, ancien bras droit de Mouammar Kadhafi multiplie les voyages à l’étranger afin de trouver des solutions politiques à l’instabilité de la Libye. Après quelques jours passés en Russie, mi-décembre, il rendra visite au président Idriss Déby Itno au Tchad.
En octobre, j’ai eu une discussion avec un ami adepte de l’une de ces innombrables Églises dites de réveil qui pullulent sur le continent. Il me demandait de me repentir, de me convertir avant qu’il ne soit trop tard.
D’Alger au Caire en passant par Tripoli… Depuis la guerre froide, Pyongyang soigne ses relations, et notamment sa coopération militaire, avec les pays arabes. Les États-Unis parviendront-ils à les torpiller ?
La révolution bolchevique a provoqué de telles souffrances que même Vladimir Poutine rechigne à en célébrer avec faste le centième anniversaire. Pourtant, pour nombre de peuples opprimés, 1917 reste une date phare.
Mehdi Bouaouaja, l’un des avocats tunisiens de Baghdadi Mahmoudi, l’ex-secrétaire général du Congrès général du peuple (CGP) libyen (fonction équivalente à celle de Premier ministre), a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Six ans après la disparition du « Guide », ses principaux et derniers acolytes ont changé de geôliers et bénéficient désormais d’un traitement de faveur. Enquête.
Nicolas Sarkozy devant la Cour pénale internationale [CPI] ? C’est ce que réclame le Front international des sociétés civiles panafricaines [Fispa] – le regroupement d’une quinzaine d’organisations qui vient de se créer à Bamako.
Juriste français, spécialiste de la justice internationale et notamment connu pour être l’avocat de Julian Assange, Juan Branco analyse les récentes révélations sur la CPI. Pour lui, elles ne sont pas si étonnantes : elles sont en cohérence avec les fondements de l’institution.
En Libye, la condition des femmes est en pleine régression. Depuis février dernier, les femmes de moins de 60 ans de l’Est libyen, ne peuvent plus voyager seules à l’étranger.
Réunis à Tunis depuis une semaine sous l’égide de Ghassan Salamé, l’émissaire de l’ONU pour la Libye, des représentants du maréchal Khalifa Haftar et de Fayez el-Sarraj – qui se disputent le pouvoir – sont parvenus à « des consensus sur un nombre de points importants qui doivent être amendés » dans l’accord de 2015.
Deux chefs issus du clan Werfallah, qui avait soutenu jusqu’au bout l’ex-dictateur Mouammar Kadhafi, ont été tués alors qu’ils revenaient d’une mission de réconciliation entre tribus libyennes.
Lors d’un événement organisé à Paris pour poser la question cruciale de l’avenir de la Libye, des invités passionnés ont vertement hué l’ancien président français Nicolas Sarkozy et salué la mémoire de l’ancien dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi.
Longtemps discrète et mesurée, la famille royale de Libye n’en souhaite pas moins prendre sa part dans la reconstruction nationale. Mais ses principaux membres sont aussi divisés que le pays.
Ses relations avec le « Guide » et la chute de celui-ci, le rôle de Nicolas Sarkozy, mais aussi sa vie en Afrique du Sud et ses tentatives pour influer sur le sort de son pays. Pour la première fois, Béchir Saleh, ancien directeur de cabinet et ex-patron du fonds souverain libyen, livre une part de sa vérité.