Mouammar Kadhafi, généralement appelé Colonel Kadhafi, est un homme politique libyen né en 1942 à Qasr Abou Hadi. Officier des forces armées libyennes défenseur du panarabisme, il arrive au pouvoir en 1969 par un coup d’Etat qui met fin à la monarchie. En 2011 son régime doit faire face à une montée des contestations qui se transforme peu à peu en guerre civile, et le 20 octobre 2011 Kadhafi est tué dans les environs de Syrte.
Le Français Jean-Yves Ollivier a organisé une rencontre entre l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, Béchir Saleh, et le leader islamiste libyen Abdelhakim Belhadj.
Pour la première fois depuis la chute de Kadhafi, Béchir Saleh, son ancien directeur de cabinet et ex-patron du fonds souverain libyen, accorde une interview à un média. Retrouvez l’intégralité de l’entretien dans l’édition de Jeune Afrique, en kiosque à partir du 10 septembre.
Celui qui se présente comme le successeur de la dynastie renversée par Kadhafi en 1969 demande le retour à la Constitution de 1951, mais en remplaçant le mot « monarque » par celui de « chef de l’État ». Rien ne dit qu’Idriss Al-Sanoussi sera entendu.
Le combattant Abdelhakim Belhadj traqué par les services secrets du monde entier est devenu un acteur clé de la révolution libyenne, doublé d’un homme d’affaires fortuné.
Afghanistan, Al-Qaïda, prisons secrètes de la CIA, chute de Kadhafi, fortune, ambitions… L’ancien chef jihadiste libyen, Abdelhakim Belhadj, devenu leader politique et businessman prospère lève un coin de voile sur son itinéraire tourmenté.
Le fils de l’ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam, qu’un groupe armé libyen affirme avoir libéré vendredi 9 juin, est toujours recherché par les autorités judiciaires de Tripoli où il avait été condamné en 2015, a indiqué lundi le parquet.
Au lendemain de l’ouverture à Londres du procès entre la Libyan Investment Authority (LIA), le fonds souverain créé par Mouammar Kadhafi, et la Société générale, les deux parties annoncent avoir trouvé un accord transactionnel de 963 millions d’euros mettant un terme au contentieux.
Six mois après son procès contre Goldman Sachs, la Libyan Investment Authority, le fonds souverain créé par l’ex-dictateur Mouammar Kadhafi, va revenir, mercredi, devant les tribunaux londoniens pour étayer ses accusations de corruption contre la Société générale.
La Cour pénale internationale (CPI) a rendu public lundi un mandat d’arrêt lancé contre l’ex-chef de la sécurité du défunt leader libyen Mouammar Kadhafi, l’accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité lors du soulèvement contre le régime en 2011.
Le procès de Boris Boillon, ancien ambassadeur à Tunis et protégé du président Nicolas Sarkozy, débute ce jeudi 23 mars au tribunal correctionnel de Paris.
À cause d’un État défaillant, de l’anarchie politique et d’une criminalité galopante, cinq sites archéologiques libyens ont été classés en 2016 sur la liste du patrimoine mondial en péril de l’Unesco. Des menaces qui poussent archéologues et experts à s’organiser pour limiter les dégâts. Vincent Michel, directeur de la Mission archéologique française dans le pays, accueillera prochainement de jeunes Libyens pour qu’ils viennent se former à la préservation des sites. Interview.
Avec son nouveau livre, l’écrivain Jean-Marie Blas de Roblès ausculte l’histoire complexe du pays à travers l’actualité récente, les ruines antiques, les trésors subaquatiques et la littérature.
Ancien représentant de la France en Irak et en Tunisie, Boris Boillon a été cité devant le tribunal correctionnel de Paris par le parquet dans une affaire de blanchiment remontant à 2013. Il avait alors été interpellé gare du Nord à Paris alors qu’il transportait 350 000 euros et 40 000 dollars en liquide. Conséquence directe, le Quai d’Orsay a annoncé ce mardi vouloir suspendre le fonctionnaire.
Après avoir une nouvelle fois mis en cause Nicolas Sarkozy dans un entretien vidéo à Mediapart, l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine a réitéré jeudi ses accusations concernant un financement libyen de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy devant les enquêteurs chargés de l’affaire.
Des témoignages et des opérations suspectes : les enquêteurs mènent des investigations d’envergure sur les accusations de financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 par le régime libyen de Mouammar Kadhafi, mais n’en ont pas obtenu la preuve, selon les éléments de l’enquête dont l’AFP a eu connaissance.
Ce lundi, une nouvelle source libyenne a assuré que Nicolas Sarkozy avait bénéficié d’un financement libyen pour sa campagne présidentielle en 2007. Qu’en est-il de la teneur des révélations portées contre l’ex-chef de l’Etat français ? Jeune Afrique revient sur les grandes lignes de cette affaire, dévoilée en avril 2012.
Ancien émissaire discret du « Guide » pendant près de quarante-cinq ans, le sulfureux cousin du raïs accuse l’Occident de cacher la vérité sur l’intervention de 2011 et réclame un dialogue national.
Il y a cinq ans, le 20 octobre 2011, en Libye, tombait Mouammar Kadhafi. À la lumière de nouvelles investigations et de témoignages inédits, Jeune Afrique revient sur les jours qui ont précédé le dernier voyage du « Guide ».
Acculé, Mouammar Kadhafi a fui Tripoli à la fin d’août 2011. Devant l’avancée des forces rebelles libyennes, un dernier bastion résiste : Syrte, la ville natale du « Guide ». Mais au matin du 20 octobre, un mystérieux convoi s’élance vers le sud…
On peut tourner le problème dans tous les sens, égrener les scenarii, envisager le meilleur comme le pire, s’essayer à la politique-fiction, rien n’y fait : son nom revient systématiquement dès qu’il s’agit d’évoquer le(s) favori(s) de la présidentielle française de 2017.
Le rapport, publié mercredi 14 septembre, est sans concession. Les parlementaires britanniques dénoncent une intervention militaire motivée par des intérêts nationaux et personnels, sans véritable analyse de la situation sur le terrain libyen.
L’ancien avion personnel de l’ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi, stationné dans le sud de la France, restera bien propriété de l’État libyen: le conglomérat koweïtien qui voulait s’en saisir a abandonné la procédure, selon les avocats des différentes parties.
Dans la nuit du 31 août au 1er septembre 1969, le trône du royaume de Libye devient vacant. Le vieux roi Idriss 1er Al-Senoussi est en voyage à Bursa, en Turquie, quand un groupe de jeunes officiers tente un coup d’État qui va changer le destin du pays.
Les dernières armes chimiques, en route vers l’Europe pour leur destruction, auraient été expédiées hors du pays via un navire danois. Ce dernier aurait quitté samedi le port de Misrata, à 200 km à l’est de Tripoli en direction de l’Allemagne. Le but de la manœuvre est simple : éviter que ces armes ne tombent entre les mains de l’État islamique.
À 17 ans, la jeune athlète sera la seule nageuse libyenne alignée dans les bassins des prochains JO de Rio. Un honneur pour cette adolescente, partie très tôt de sa Libye natale pour atteindre le plus haut niveau.
De la Mésopotamie à l’Afrique du Nord, les ennemis du pseudo-califat semblent décidés à passer à la vitesse supérieure, attaquant presque simultanément les principaux bastions jihadistes.
Le chef du fragile gouvernement d’union nationale en Libye, Fayez al-Sarraj, a appelé mardi ses concitoyens à soutenir l’offensive pour reprendre Syrte au groupe jihadiste État islamique (EI). Une manœuvre militaire à laquelle refusent de participer les autorités contrôlant l’est du pays.
Le candidat républicain à la présidence américaine, Donald Trump, a déclaré, lors d’une interview à la chaîne CBS dimanche, avoir « gagné beaucoup d’argent avec Kadhafi ».
À la tribune des Nations unies, sur les plateaux de télévision ou en conférence, les dirigeants africains se distinguent souvent par leur verbe flamboyant. À l’écoute de leurs envolées lyriques ou de leurs diatribes les plus violentes, saurez-vous distinguer leurs voix ?