Mouammar Kadhafi, généralement appelé Colonel Kadhafi, est un homme politique libyen né en 1942 à Qasr Abou Hadi. Officier des forces armées libyennes défenseur du panarabisme, il arrive au pouvoir en 1969 par un coup d’Etat qui met fin à la monarchie. En 2011 son régime doit faire face à une montée des contestations qui se transforme peu à peu en guerre civile, et le 20 octobre 2011 Kadhafi est tué dans les environs de Syrte.
Des centaines de commentaires sur Facebook, des dizaines de réactions sur notre live blogging autour des évènements du jeudi 20 octobre et des avis souvent bien tranchés… La mort de Mouammar Kadhafi n’a laissé personne indifférent.
Le CNT libyen a officiellement annoncé la mort de Mouammar Kadhafi ainsi que celle de son fils Mootassem, jeudi 20 octobre. Mais les circonstances dans lesquelles ils sont décédés ne sont pas encore éclaircies. Le seront-elles un jour ?
Mouammar Kadhafi a été tué jeudi 20 octobre à Syrte, selon le CNT et plusieurs sources concordantes. L’un de ses fils, Mootassem Kadhafi serait également mort, selon un commandant du CNT. Le sort de son autre fils, Seif el-Islam, est incertain : sa mort, son arrestation et sa fuite ont été évoquées par différentes sources. Revivez les événements de la journée du jeudi 20 octobre 2011.
L’ancien « Guide » libyen a assuré ne pas avoir quitté le territoire libyen et vouloir y mourir en martyr, dans une nouvelle allocution diffusée mardi. Il a également promis un revanche au Conseil national de transition (CNT) dans les prochains jours.
Le Burkina Faso exclut « totalement » d’accueillir le colonel Mouammar Kadhafi sur son sol, démentant ainsi les rumeurs qui courraient à ce sujet mardi. Le Burkina dit ne pas vouloir « se créer des problèmes » en accordant l’asile à l’ex-dictateur libyen.
Alors que la mort de Mouammar Kadhafi a été annoncée par le CNT, jeuneafrique.com vous propose de (re)lire « L’Afrique sans Kadhafi », un article de François Soudan paru dans les colonnes de Jeune Afrique (n° 2642 du 28 août au 3 septembre 2011). Jusqu’au bout, à de rares exceptions près, les chefs d’État africains, mais aussi une bonne partie de l’opinion et des intellectuels du continent, auront manifesté à l’égard de Mouammar Kadhafi un mélange de solidarité et de compassion.
Une opération est en cours à Tripoli, baptisée Opération Sirène, pour isoler le colonel Mouammar Kadhafi dans la capitale jusqu’à obtenir sa capitulation ou son départ, a déclaré dimanche à l’AFP Ahmed Jibril, porte-parole de la rébellion.
Tout en excluant le départ de son leader Mouammar Kadhafi, le régime libyen a de nouveau proposé un cessez-le-feu après la prise de contrôle par les rebelles de la raffinerie du port stratégique de Zawiyah.
Les dirigeants africains présents au 17e sommet de l’UA ont débattu sur le sort de Mouammar Kadhafi, mais n’ont pas encore trouvé d’accord quant à son éventuel départ. Paris, qui a reconnu avoir livré des armes aux rebelles libyens, a assuré avoir informé le Conseil de sécurité de l’ONU de cette action.
Son dernier carré de fidèles n’y croit plus. Sa fille se serait réfugiée en Algérie. Ses troupes ne contrôlent plus guère que Tripoli. L’Otan intensifie ses raids aériens. Errant de bunkers en hôpitaux, Mouammar Kadhafi vit sans doute ses derniers jours au pouvoir.
Le Guide libyen a accordé une interview depuis Tripoli à RFI et France 24. Dans cet entretien, Mouammar Kadhafi revient sur l’enlisement du processus de paix au Darfour et sur la situation en Somalie que n’arrange en rien, selon lui, la politique de l’Union africaine. À quelques jours d’un sommet de cette organisation à Kampala (Ouganda), le dirigeant libyen se montre sévère à son égard et insiste sur son attachement à la création des États-Unis d’Afrique. Extraits.
Samedi 5 février 2005, le monde apprend la mort brutale de Gnassingbé Eyadéma. Voici le récit des dernières heures du doyen des chefs d’État africains et de l’avènement de son successeur à la tête du Togo.