La Banque centrale du Maroc (Bank al-Maghrib) dispose de 120 jours pour donner – ou refuser – au groupe Saham son agrément, une autorisation qui lui est indispensable à l’exercice de l’activité bancaire. Or, ce délai a été dépassé. Explications.
En tant que numéro deux du holding royal, homme d’affaires, patron des patrons ou ministre de l’Industrie, le Marocain, fondateur de Saham Group, a côtoyé des personnalités très influentes, aussi bien dans la politique que dans le monde économique et dans l’art.
Rachetées par Moulay Hafid Elalamy et la famille Bensalah, les banques Société générale Maroc et Crédit du Maroc ont désormais les coudées franches pour grignoter davantage de parts de marché aux majors Attijariwafa Bank, BCP et Bank of Africa.
Gigafactories, hydrogène vert, généralisation de la protection sociale, taux de chômage record… Le successeur de Moulay Hafid Elalamy au ministère marocain de l’Industrie fait le point, sans langue de bois, sur les chantiers économiques en cours et leurs répercussions sur l’économie du royaume.
Alors que la Société générale a entamé un retrait progressif d’Afrique, la mise en vente de sa filiale guinéenne suscite des intérêts à Kigali. Coulisses.
Le patron de Saham Group met enfin la main sur la filiale marocaine du géant bancaire français. Mais l’opération ne sera effective qu’après le feu vert de la Banque centrale et celui du Conseil de la concurrence.
Après avoir cédé son pôle assurances et ses activités d’offshoring, l’homme d’affaires qualifié de « plus cash du royaume » s’apprête à faire son entrée dans la banque à travers le rachat du groupe Société générale Maroc. Retour sur le parcours d’un homme d’affaires qui fascine autant qu’il trouble.
Malgré un contexte économique globalement difficile, certains groupes marocains ont réalisé des opérations d’envergure au Maroc, en Europe et en Afrique subsaharienne. Tour d’horizon.
Frappé par le tremblement de terre le plus puissant de son histoire récente, le royaume panse ses plaies, tout en préparant la reconstruction. Une opération d’envergure qui « prendra du temps et nécessitera des moyens colossaux ».
Comme durant la pandémie, les entreprises sont déjà en ordre de bataille pour organiser l’après-séisme. Une mobilisation générale qui se matérialise d’abord par des dons au profit d’un fonds spécial créé à cet effet.
Après une brillante carrière dans la haute administration, l’ancien argentier du royaume a subi en 2018 une disgrâce qui n’a pas encore révélé tous ses secrets. Après une brève traversée du désert, l’ingénieur a créé un cabinet de conseil.
De l’ONA à Saham en passant par la commission royale sur le modèle de développement et le conseil d’affaires Maroc-Israël, retour sur le parcours d’une centralienne qui « n’aime pas le feu des projecteurs ».
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE. Ministre très médiatique de 2013 à 2021, le fondateur du groupe Saham, Moulay Hafid Elalamy a disparu des radars depuis. Mais le « loup de la finance » a-t-il abandonné l’idée d’un grand retour sur le devant de la scène marocaine ? Éléments de réponse.
Alors que le ministre du Commerce Moulay Hafid Elalamy est en plein pourparlers pour renégocier l’accord de libre-échange liant le royaume à la Turquie, le PJD entre en ligne pour se positionner en défenseur des intérêts d’Ankara. Explications.
La branche assurance du groupe marocain est cédée au sud-africain Sanlam pour 1 milliard de dollars. Une manne qui sera réinjectée dans un fonds d’investissement au sein duquel le fils du fondateur, Moulay M’hamed Elalamy, jouera les premiers rôles.