Moussa Dadis Camara est un officier militaire et homme politique guinéen. Il entre en politique à la mort de Lansana Conté, le 22 décembre 2008, lorsqu’il annonce à la télévision guinéenne la dissolution du gouvernement et la suspension de la Constitution. Le 24 décembre 2008, il est proclamé par les forces armées président de la République. Le 15 janvier 2010, il renonce au pouvoir, officiellement pour des raisons de santé. Sous son mandat s’est déroulé le massacre du 28 septembre 2009.
Le président de la transition a mené des réformes militaires dès son arrivée au pouvoir et renforcé en priorité ses fidèles forces spéciales. Au risque de menacer l’équilibre précaire de l’armée. Plongée dans les secrètes sphères sécuritaires guinéennes.
Après deux ans de débats, la justice guinéenne a rendu son verdict, ce 31 juillet, dans le dossier du massacre du 28 septembre 2009 au stade de Conakry. Jeune Afrique analyse les enseignements et la portée de ce procès qualifié d’historique, ainsi que les interrogations qu’il continue de susciter.
Des personnalités assurant avoir été envoyées par la présidence ont séjourné dans la très convoitée région de Guinée forestière, afin d’annoncer la candidature de Mamadi Doumbouya à la présidentielle. Non sans déclencher certaines hostilités.
En Guinée, le tribunal de première instance de Dixinn, en charge de l’affaire du massacre du 28-Septembre 2009, s’est prononcé le 31 juillet. La perpétuité a été retenue contre Claude Pivi et 20 ans de prison contre Moussa Dadis Camara. Un jugement qui symbolise la fin de l’impunité pour les crimes de sang.
L’ancien président guinéen a été condamné à vingt ans d’emprisonnement pour crimes contre l’humanité dans le cadre du procès du massacre du 28 septembre 2009 à Conakry.
Le tribunal de Dixinn doit se prononcer ce 31 juillet dans le procès du massacre du 28 septembre 2009. Une audience qui, si elle n’est pas reportée, se tiendrait en l’absence des avocats dont la grève se poursuit.
Le 31 juillet, les onze accusés dans le procès du massacre du 28 septembre 2009 seront fixés sur leur sort par le tribunal de Dixinn, à Conakry. Une échéance que l’ex-putschiste Moussa Dadis Camara attend avec fébrilité.
Le tribunal de Dixinn, qui juge depuis septembre 2022 le massacre de 2009 au stade de Conakry, a clos ce 23 avril les débats et annoncé l’ouverture prochaine de la phase des réquisitions et plaidoiries. Avant l’ultime bataille, les différents camps affutent leurs armes.
Après des semaines de suspension, le procès du massacre du 28 septembre 2009 a repris le 15 avril. Moussa Dadis Camara a de nouveau été confronté à son ex-aide de camp, Toumba Diakité, et à Marcel Guilavogui.
Ce lundi 15 avril ont débuté les confrontations de certains accusés dans le procès du massacre du stade de Conakry. Le capitaine Moussa Dadis Camara nie en bloc les accusations.
Le tribunal qui juge le procès historique du massacre du 28-Septembre a décidé de remettre au moment du jugement une éventuelle requalification des faits en crimes contre l’humanité.
Ouvertes ou jouées d’avance, de nombreuses consultations électorales, dont neuf présidentielles, sont attendues cette année sur le continent. Tour d’horizon.
Le procès du 28-Septembre et l’évasion, le 4 novembre dernier, de plusieurs des accusés ont ravivé des vieilles rancœurs et menacent de creuser le fossé entre Conakry et la Guinée forestière. La région, historiquement convoitée, est une poudrière en puissance.
De nouvelles mesures très strictes ont été prises au sein de la plus grande prison guinéenne, où les gendarmes et des éléments des Forces spéciales montent désormais la garde.
Ce lundi 13 novembre, à Conakry, le procès du massacre du 28 septembre 2009 a repris au tribunal de première instance de Dixinn, mais sans l’accusé Claude Pivi, qui s’est évadé.
Le procès historique du massacre de septembre 2009 va reprendre le 13 novembre, neuf jours après l’opération commando qui a extrait de prison quatre des accusés, dont Moussa Dadis Camara.
Une semaine après son évasion spectaculaire de la Maison centrale de Conakry, ce militaire mis en cause dans le massacre du 28 septembre 2009 court toujours. Sa tête est désormais mise à prix par les autorités guinéennes.
Un commando a fait irruption dans la grande prison de Conakry, samedi 4 novembre, pour en exfiltrer l’ancien président et trois de ses codétenus. En quelques heures, trois fugitifs ont été rattrapés. Récit de ces heures durant lesquelles la Guinée a retenu son souffle.
Une soixantaine de militaires et de membres du personnel pénitentiaire ont été radiés à la suite de la tentative d’évasion, samedi 4 novembre, de l’ex-président Moussa Dadis Camara et de plusieurs de ses co-détenus.
La Guinée continue de découvrir les détails de la rocambolesque sortie de prison, samedi 4 novembre, de quatre accusés du procès du massacre du 28 septembre 2009.
L’ancien chef de la junte guinéenne, qui s’est échappé ce samedi 4 novembre à l’aube de la plus grande prison de Conakry, a été arrêté et remis derrière les barreaux.
L’ancien chef de la junte guinéenne et au moins deux de ses co-accusés dans le procès du massacre du 28 septembre 2009 ont réussi, ce samedi 4 novembre à l’aube, à s’échapper de la plus grande prison de Conakry.
Le 17 octobre, c’est un ancien journaliste de la BBC qui est venu raconter devant le tribunal de Dixinn comment il a survécu au déferlement de violence au stade de Conakry, il y a quatorze ans. Un témoignage accablant.
Le 28 septembre 2022 s’ouvrait le procès du massacre du stade de Conakry. Retour sur les moments clés de cette procédure hors normes, marquée par la confrontation entre l’ancien président Moussa Dadis Camara et Toumba Diakité, l’homme qui lui a tiré une balle dans la tête il y a quatorze ans.
L’ancien président guinéen est toujours incarcéré à la prison centrale de Conakry, alors que se poursuit le procès des événements du 28 septembre 2009. Ses avocats continuent de réclamer son placement en résidence surveillée.
En Guinée, le procès du massacre du 28-Septembre a repris le 10 juillet après un mois et demi de suspension. L’audition des parties civiles a été interrompue pour redonner la parole à l’accusé Marcel Guilavogui qui, à la surprise générale, a accusé l’ancien président et ses hommes d’avoir planifié la tuerie.
Suspendu depuis trois semaines à cause d’un boycott des avocats, c’est aujourd’hui une grève des gardiens de prison qui empêche les accusés de rejoindre le box.
Le procès est paralysé depuis le 29 mai, boycotté par les avocats des différentes parties qui réclament une aide financière à l’État. Après des semaines de bras de fer, une issue pourrait avoir été trouvée.