Moussa Dadis Camara est un officier militaire et homme politique guinéen. Il entre en politique à la mort de Lansana Conté, le 22 décembre 2008, lorsqu’il annonce à la télévision guinéenne la dissolution du gouvernement et la suspension de la Constitution. Le 24 décembre 2008, il est proclamé par les forces armées président de la République. Le 15 janvier 2010, il renonce au pouvoir, officiellement pour des raisons de santé. Sous son mandat s’est déroulé le massacre du 28 septembre 2009.
Le 28 février 2022, le président de l’UFDG était contraint de quitter sa résidence de Dixinn, à Conakry, acquise lorsqu’il était membre du gouvernement. Un épisode douloureux qu’il raconte à Jeune Afrique.
C’est au tour de l’ancien Premier ministre de témoigner au procès du massacre du stade de Conakry. À le croire, c’est à Toumba Diakité que les opposants présents ce jour-là doivent d’avoir eu la vie sauve.
Présent au stade de Conakry le 28 septembre 2009, Bah Oury a raconté devant la justice guinéenne comment la grande manifestation de l’opposition, qu’il avait contribué à organiser, a dégénéré en un bain de sang.
Après des audiences monotones ces dernières semaines dans la clarification des événements du 28 septembre 2009 en Guinée, place aux parties civiles. Premier à comparaître ce mardi 14 février, Oury Baïlo Bah, venu raconter la mort de son frère cadet, El Hadj Hassane Bah.
Au procès du massacre du 28 septembre 2009, Moussa Dadis Camara a cédé la place dans le box des accusés à Blaise Goumou. Ce gendarme proche de Moussa Tiégboro Camara a chargé Toumba Diakité.
Jugé pour le massacre du 28 septembre 2009 en Guinée, l’ex-chef de la junte soutient avoir été victime d’un coup monté, ourdi par Sékouba Konaté et Alpha Condé.
Lors du procès du massacre du 28 septembre, l’audition de Moussa Dadis Camara se poursuit. Avec son ancien aide de camp, ils se renvoient la responsabilité de la tuerie qui a fait 157 morts en 2009.
En Guinée, après deux semaines d’interruption de son procès devant le tribunal de Conakry, Moussa Dadis Camara est de retour à la barre. Se dédouanant de toute responsabilité dans les crimes commis en 2009, l’ancien putschiste n’a pas retenu ses coups.
Que ce soit pour réclamer justice ou pour éviter l’aggravation de tensions politiques, à Dakar ou à Conakry, ces deux figures de la société civile jouent un rôle décisif auprès de leurs concitoyens.
L’ancien putschiste Moussa Dadis Camara comparaît depuis ce lundi 11 décembre devant le tribunal de Dixinn, à Conakry. Comme à son habitude, il n’a pas manqué de faire le show et de surprendre. Selon lui, le massacre du 28 septembre 2009 était un « complot savamment orchestré » pour l’évincer du pouvoir.
Appelé à la barre ce lundi dans le procès du massacre du 28 septembre 2009, l’ancien chef de la junte a affirmé être souffrant et ne pas être en mesure de répondre aux questions du juge.
L’ancien ministre chargé de la Sécurité présidentielle de Moussa Dadis Camara répond depuis le 22 novembre de sa responsabilité présumée dans le massacre du 28 septembre 2009. Il plaide non-coupable et charge Aboubacar Sidiki Diakité dit « Toumba » et Marcel Guilavogui.
Quatrième accusé à défiler à la barre, Cécé Raphaël Haba s’est exonéré de toute responsabilité dans le massacre. Et a donné sa version des événements, durant ces semaines où régnait une odeur de poudre.
L’audition d’Aboubacar Sidiki Diakité s’est terminée ce mercredi. L’ancien aide de camp de Moussa Dadis Camara n’a pas lésiné sur les accusations. Quitte à être lui-même mis à rude épreuve.
Ce 24 octobre, l’ancien aide de camp a livré sa version du massacre du stade de Conakry. Sa ligne de défense est claire : l’ancien président de la transition et ses hommes en sont les seuls et uniques responsables.
Très attendu, l’interrogatoire de l’ancien aide de camp de Moussa Dadis Camara a débuté ce mercredi 19 octobre dans une salle d’audience captivée. Une plongée inédite au cœur du pouvoir au lendemain de la mort de Lansana Conté.
Dans le procès du massacre du 28 septembre 2009, l’ancien chef de la garde présidentielle comparaît aux côtés de dix co-accusés, dont l’ex-président de la transition. Celui-là même qu’il avait tenté d’assassiner en lui tirant une balle dans la tête.
Dès l’ouverture du procès du massacre du 28 septembre, les avocats de l’ancien chef de la junte et ceux de son ex-aide de camp ont contesté leur placement en détention. Ils n’ont pas été entendus.
Alors que le procès du massacre du 28-Septembre 2009 reprend ce 4 octobre à Conakry, Cheick Sako revient sur les difficultés à l’organiser lorsqu’il était ministre de la Justice sous Alpha Condé. Il affirme que de nombreuses personnes ont fait obstacle à la tenue de ces audiences.
Ce procès annoncé comme historique s’est ouvert treize ans après les faits. Une occasion pour ce pays de rompre avec un long cycle d’impunité et de liens décriés entre justice et politique.
Le procès du massacre du 28 septembre s’ouvre ce mercredi à Conakry. Quels sont les principaux éléments du dossier qui implique l’ex-président de la transition Moussa Dadis Camara, et plusieurs de ses proches ?
Treize ans après avoir reçu une balle dans la tête et été contraint de quitter le pays, le capitaine est revenu dimanche à Conakry. Son procès, aux côtés de dix co-accusés, pour les crimes commis le 28 septembre 2009, débutera ce mercredi.
Les autorités guinéennes ont annoncé que le procès du massacre du 28 septembre 2009 s’ouvrirait le 26 septembre prochain. Parmi les onze accusés, l’ancien chef de la junte est au centre des attentions.
Militant depuis vingt ans, ce médecin a été nommé, le 22 janvier, à la tête du Conseil national de transition (CNT). En l’espace de quelques mois, il a su se faire une place auprès de Mamadi Doumbouya, le chef de la junte, qu’il conseille en matière de gouvernance.
Six mois après le coup d’État, le chef de la junte se sait observé de toute part et pressé d’obtenir des résultats. Il a imposé son style et sa méthode, au risque de déplaire. Aujourd’hui, à Conakry, les décisions sont tranchées au sein d’un comité restreint, dont on ne connaît pas les membres. Et tant pis pour la transparence.
L’ex-chef de la junte militaire a effectué un court séjour au pays, alors qu’il est toujours sous le coup d’un mandat d’arrêt. Preuve que seule une aide internationale pourrait permettre à la justice guinéenne de juger les responsables des crimes du 28 septembre 2009.
Le président de la transition a reçu samedi 25 décembre au palais présidentiel ses deux prédécesseurs issus de l’armée. Une façon d’assurer « l’unité » et le soutien de l’institution militaire.
Condamné à 20 ans de prison par la justice ivoirienne, le natif de Pointe-Noire s’est retrouvé sous le feu des projecteurs à la faveur du bras de fer qu’il a engagé avec Abidjan. Portrait d’un investisseur dont le parcours a croisé ceux d’Omar el-Béchir, Alpha Condé ou encore de Dadis Camara.