Moussa Dadis Camara est un officier militaire et homme politique guinéen. Il entre en politique à la mort de Lansana Conté, le 22 décembre 2008, lorsqu’il annonce à la télévision guinéenne la dissolution du gouvernement et la suspension de la Constitution. Le 24 décembre 2008, il est proclamé par les forces armées président de la République. Le 15 janvier 2010, il renonce au pouvoir, officiellement pour des raisons de santé. Sous son mandat s’est déroulé le massacre du 28 septembre 2009.
Mamadi Doumbouya a donné son accord de principe au retour provisoire des deux anciens présidents de la transition guinéenne. Un acte « humanitaire », précise la junte au pouvoir.
« L’Afrique, Soros et moi » (1/3). Condamné à cinq ans de prison pour corruption, Beny Steinmetz est engagé dans une guérilla judiciaire planétaire. Qui est cet homme d’affaires franco-israélien qui tutoie les puissants ? JA l’a rencontré en exclusivité à Genève. Récit.
Après « Petit Go », le romancier David Delhommeau, fin connaisseur des arcanes de la Françafrique, brosse avec « Dadis Show » un portrait déjanté de l’éphémère président guinéen.
De Ouagadougou, où il vit en exil depuis janvier 2010, Moussa Dadis Camara suit de très près l’évolution de la situation politique en Guinée. Bien qu’attaché à son devoir de réserve, il prône, en privé, un dialogue pour sortir de la crise actuelle.
Le double scrutin référendaire et législatif du 22 mars a été marqué par des violences meurtrières à Nzérékoré, dans l’est du pays, où les affrontements ont pris un caractère communautaire.
Depuis l’accession au pouvoir d’Alpha Condé, en 2010, Sékouba Konaté, l’ancien président de la transition militaire en Guinée, s’était tenu à l’écart, d’Addis-Abeba à Paris. Dans l’entretien qu’il a accordé à Jeune Afrique, il revient sur ses récentes difficultés à renouveler son passeport, évoque ses rapports avec Moussa Dadis Camara et clarifie sa position face au débat sur la révision constitutionnelle en Guinée.
En Afrique comme ailleurs, la politique est un métier à risque où, comme le disait Mandela, « l’option prison fait partie du contrat », que ce soit avant ou après le pouvoir, pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Que nous réserve 2019 sur le terrain judiciaire ?
La violence politique a rythmé l’histoire de la Guinée indépendante. Dans un ouvrage collectif, journalistes et chercheurs ont documenté les faits et analysé les causes. L’objectif : ouvrir le débat sur l’histoire du pays, explique Aliou Barry, l’un de ses auteurs.
L’homme d’affaires italien Guido Santullo est décédé dans l’après-midi du 27 août à Gaeta, en Italie. À 82 ans, le patron du groupe Sericom était en conflit devant les tribunaux avec l’État gabonais, à qui il réclamait plusieurs centaines de millions d’euros d’impayés.
Opérateur historique au port autonome de Conakry, où il est présent depuis 1989, l’agent maritime Jean-Pierre Grenier livre sa version des relations entre Getma, Necotrans, le groupe Bolloré Africa Logistics et les occupants du palais Sékhoutouréya, de Lanssana Conté à Alpha Condé, en passant par Moussa Dadis Camara.
L’information judiciaire sur le massacre du 28 septembre 2009 a été clôturée le 29 décembre. Le procès tant attendu devrait donc se tenir devant le tribunal de Dixinn, en banlieue de Conakry. Selon nos informations, deux hauts cadres de l’armée guinéenne ont finalement bénéficié d’un non-lieu, au grand dam des parties civiles.
L’enquête sur le massacre de septembre 2009 dans un stade de Conakry est terminée et les prévenus renvoyés devant un tribunal criminel, a affirmé le ministre guinéen de la Justice, Cheick Sako.
Dans la nuit de mardi à mercredi, des militaires zimbabwéens ont indiqué à la télévision publique que leur intervention en cours ne visait que les « criminels » de l’entourage du président Robert Mugabe et qu’il ne s’agissait pas d’un « coup d’État militaire ». Une formule qui rappelle bien d’autres prises de pouvoir sur le continent.
Les juges d’instruction guinéens qui enquêtent sur le massacre du stade de Conakry en septembre 2009 ont transmis le dossier au Parquet, a annoncé jeudi le ministère de la Justice. Plus de huit ans après les faits, cette démarche ouvre la voie à un procès.
Olivier Rogez, grand reporter à RFI a sorti son premier roman, « L’ivresse du Sergent Dida ». Une fiction dont le personnage principal n’est pas sans rappeler le capitaine Moussa Dadis Camara, qui dirigea la Guinée en 2009.
Après sept ans de cavale, Aboubacar Sidiki Diakité a été extradé vers son pays. Un espoir pour tous ceux qui attendent que soient jugés les auteurs présumés du massacre du 28 septembre 2009.
La justice sénégalaise a donné son feu vert à l’extradition du militaire guinéen Aboubacar Sidiki Diakité, dit Toumba Diakité, a affirmé mardi son avocat. L’ancien chef de la garde présidentielle de Dadis Camara avait été arrêté mi-décembre à Dakar.
Le militaire guinéen Aboubacar Sidiki Diakité, dit Toumba Diakité, recherché pour le massacre du 28 septembre 2009 à Conakry, a été entendu mercredi 28 décembre par un procureur à Dakar.
Le militaire guinéen Aboubacar Sidiki Diakité a été arrêté ce week-end à Dakar. C’est la fin d’une cavale de sept ans pour l’ancien chef de la garde présidentielle de Dadis Camara. En fuite depuis décembre 2009, « Toumba » Diakité faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international.
Depuis Rabat, où il a élu domicile il y a un mois, le général Sékouba Konaté, ancien président par intérim de la Guinée, s’est montré si critique envers Alpha Condé qu’il est désormais indésirable au Maroc.
À la tribune des Nations unies, sur les plateaux de télévision ou en conférence, les dirigeants africains se distinguent souvent par leur verbe flamboyant. À l’écoute de leurs envolées lyriques ou de leurs diatribes les plus violentes, saurez-vous distinguer leurs voix ?
Bannis de leur propre pays, ils continuent de rêver au fauteuil présidentiel, comme l’ont fait avant eux Alexis Sinduhije au Burundi ou Gilchrist Olympio au Togo. Gros plan sur ces exilés qui se voient chefs d’État.
Le 28 septembre 2015, six ans auront passé depuis que des militaires, sans doute ivres d’un pouvoir confisqué trop longtemps, ont ouvert le feu sur une foule de manifestants pacifiques réunis au stade de Conakry.
Vous en connaissez certains. Vous en avez certainement oublié d’autres. Alors que le sort de Gilbert Diendéré pose question au Burkina, Jeune Afrique se penche sur le destin des leaders des coups d’État de ces dix dernières années.
Malgré ses tentatives pour retourner en Guinée, Dadis Camara reste exilé au Burkina Faso. Une situation qui le contraint, dit-il, à renoncer à la présidentielle prévue le 11 octobre, selon une déclaration rendue publique mercredi, dans laquelle il se refuse à donner une quelconque consigne de vote.
Si le capitaine Moussa Dadis Camara, chef de la junte guinéenne de 2008 à 2009, a raté son retour à Conakry, le 26 août, ce n’est pas à cause des autorités du Burkina Faso, pays où il vit en exil depuis cinq ans. Les présidents ivoirien et guinéen, en revanche, n’ont manifestement pas envie d’accueillir un hôte encombrant.
Lors d’une conférence de presse au Palais Sékhoutouréya ce jeudi, le président guinéen a estimé que Dadis était libre de porter plainte contre l’État mais a préféré ne pas s’étendre sur la question pour commenter l’accord pour la présidentielle et l’éventuelle homologation du vaccin contre Ebola.
En exil au Burkina Faso depuis janvier 2010, l’ex-chef de la junte Dadis Camara a tenté mercredi de rentrer à Conakry. Mais son avion n’a pas pu atterrir en Côte d’Ivoire où il devait faire escale avant de gagner la capitale guinéenne. Explications.
Les couloirs des immenses bâtisses qui abritent les chefs d’États et autres souverains bruissent de petites histoires qui en disent beaucoup sur leurs occupants. De Lomé à Alger, de Kigali à Tunis, voici quelques extraits.