De passage à Paris, le candidat malgache à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA), Richard Randriamandrato, détaille à Jeune Afrique ses ambitions s’il est élu en février prochain.
Anil Kumarsingh Gayan a profité de son passage à Paris pour donner son point de vue sur le fonctionnement de l’institution panafricaine et sur les réformes qu’il entend mener s’il est élu.
Raila Odinga, Mahamoud Ali Youssouf, Richard Randriamandrato et Anil Kumarsingh Gayan : ils sont quatre candidats en lice pour succéder à Moussa Faki Mahamat à la tête de la Commission de l’Union africaine. Quelles sont leurs chances ? Décryptage en vidéo.
GARDE RAPPROCHÉE – Après que le président kényan, William Ruto, a officiellement apporté son soutien à son principal opposant en tant que candidat à la Commission de l’Union africaine, le pays a mis en place une équipe de politiciens, technocrates et autres experts pour s’assurer la victoire.
LE MATCH – Les élections n’auront lieu qu’en février 2025, mais la campagne pour la présidence de la Commission de l’Union africaine a déjà commencé. Elle oppose l’ancien Premier ministre kényan et le ministre djiboutien des Affaires étrangères, qui fourbissent déjà leurs armes.
L’organisation a fermement dénoncé lundi 17 juin les « massacres » commis par cette rébellion dans les territoires de Béni et de Lubéro, dans la province du Nord-Kivu, qui ont fait 150 morts en juin.
En fonction depuis 2017, le Tchadien quittera la présidence de la Commission de l’Union africaine au début de 2025, aiguisant les ambitions de certains. Tour d’horizon des principaux prétendants qui attendent encore le parrainage de leurs pays respectifs pour officialiser leur candidature.
Pour mettre en place et promouvoir son Plan Mattei, qu’elle présente comme un partenariat d’égal à égal avec l’Afrique, la présidente du Conseil italien s’est entourée de diplomates de carrière… Sans liens particuliers avec le continent.
Le chef de l’État somalien, Hassan Cheikh Mohamoud, a accusé le 17 février les forces de sécurité éthiopiennes d’avoir bloqué le véhicule qu’il partageait avec son homologue djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh. Le ministère somalien des Affaires étrangères a appelé l’organisation panafricaine à une enquête.
La présence de l’ancien président nigérien, ce 17 février, à Addis-Abeba, alors qu’il est accusé par les proches de Mohamed Bazoum d’être derrière le putsch de juillet 2023, n’est pas au goût de tous.
La conférence des chefs d’État de l’Union africaine s’ouvre ce samedi 17 février à Addis-Abeba. Jeune Afrique fait le point sur les dirigeants présents dans la capitale éthiopienne et leurs programmes.
Le mandat du Tchadien à la tête de la Commission de l’Union africaine prendra fin d’ici un an. Mais sa succession est déjà au cœur des discussions du sommet d’Addis-Abeba, où s’entremêlent les intérêts politiques et diplomatiques.
Présidence de l’organisation, régimes putschistes, conflits militaro-diplomatiques, crises politiques… Les dossiers seront nombreux, ces 17 et 18 février, lors du 37e sommet des chefs d’État de l’UA, qui se tiendra au siège de l’organisation, à Addis-Abeba.
L’événement, présidé par le chef de l’État congolais, Denis Sassou Nguesso, est organisé en prélude à la conférence de réconciliation inter-libyenne, prévue le 28 avril à Syrte.
Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a salué samedi 27 janvier la décision de la Cour internationale de justice appelant Israël à empêcher tout éventuel acte de génocide à Gaza.
Félix Tshisekedi sera investi le 20 janvier au stade des Martyrs, à Kinshasa. En coulisses, les préparatifs de la cérémonie s’accélèrent et plusieurs chefs d’État ont déjà confirmé leur venue.
Le président en exercice de l’Union africaine n’a toujours pas de successeur. Les pays d’Afrique du Nord, région dont il doit être issu, peinent à se mettre d’accord alors que le prochain sommet arrive à grands pas.
Le président gabonais de transition a reçu le haut représentant de Moussa Faki Mahamat à Libreville, le 27 novembre. L’occasion de militer pour la levée des sanctions qui pèsent sur son pays depuis son coup d’État contre Ali Bongo Ondimba.
Depuis septembre 2022, l’ancien ministre sénégalais représente l’ONU en Libye et tente, après ses six prédécesseurs, de ramener autour de la table des négociations des personnalités qui s’opposent depuis 2011. Une mission complexe, que l’éclatement d’une nouvelle guerre à Gaza a rendu plus délicate encore.
Le président de la transition gabonaise multiplie les rencontres avec les chefs d’État afin d’obtenir la levée des sanctions décidées par l’UA et la CEEAC au lendemain du putsch. Plongée dans les coulisses d’une opération séduction menée tambour battant.
Agenda chargé pour Azali Assoumani en janvier et février 2024. Il remettra son mandat en jeu dans son pays et, dans le même temps, cèdera sa place à la tête de l’Union africaine, après une année d’exercice jugée globalement réussie par les différents observateurs.
Le président congolais s’apprête à accueillir dix de ses pairs et de nombreuses personnalités internationales au Centre international de conférences de Kintélé, dans la banlieue de Brazzaville.
Depuis le déclenchement de l’offensive du Hamas contre Israël, les capitales africaines, comme le reste du monde, appellent à l’arrêt des violences et à un retour aux négociations. Si le soutien à la cause palestinienne est fort, le massacre de civils israéliens a provoqué des réactions indignées.
À la suite de l’attaque d’Israël par le Hamas dans la matinée du 7 octobre et de l’escalade du conflit, l’organisation panafricaine a demandé aux deux parties de « revenir, sans conditions préalables, à la table des négociations pour mettre en œuvre le principe de deux États vivant côte à côte ».
Les relations entre Kigali et Kinshasa, la recrudescence des coups d’État en Afrique, l’élection présidentielle de 2024, l’Union africaine et le G20… Le président rwandais répond en exclusivité aux questions de Jeune Afrique.
Le président kényan a appelé la communauté internationale à alléger le fardeau de la dette des pays du continent pour qu’ils puissent financer leur transition énergétique.
Le Tchadien ne passera la main que dans un peu moins d’un an et demi, mais la course à la succession du président de la commission de l’Union africaine est d’ores et déjà ouverte.
Alors que l’élection présidentielle doit se tenir au plus tard en octobre 2024, le président de la transition n’a pas officiellement dévoilé ses intentions. En attendant, il place tranquillement ses pions sur l’échiquier politique national.