Trois débats télévisés incluant les 30 candidats à l’élection présidentielle du 15 septembre prochain seront organisés. Ils seront retransmis en direct sur la chaîne de télévision nationale.
98 concurrents ont déposé leur candidature auprès de l’Instance électorale en vue du scrutin présidentiel anticipé du 15 septembre. Parmi les 30 dossiers retenus, Jeune Afrique vous présente – classés par ordre alphabétique – les dix principaux prétendants.
L’un des principaux candidats à la présidentielle en Tunisie, l’homme d’affaires Nabil Karoui, a été arrêté vendredi dans le nord-ouest du pays, a affirmé son parti Kalb Tounes, un mois et demi après son inculpation pour blanchiment d’argent.
Les instances chargées du contrôle de l’audiovisuel et des élections en Tunisie ont décidé d’interdire à trois médias émettant illégalement de couvrir la campagne électorale, dont la chaîne privée Nessma TV fondée par le candidat à la présidentielle Nabil Karoui.
Le fondateur de la chaîne de télévision Nessma TV et candidat à l’élection présidentielle de novembre Nabil Karoui – ainsi que son frère Ghazi- a été interdit par la justice de quitter le territoire tunisien et a vu ses avoirs gelés. Accusé de montages financiers occultes, l’intéressé évoque une « analyse erronée » et dénonce une sanction politique.
Les parlementaires, dont la majorité sont membres de Nidaa Tounes ou du bloc de gauche Front populaire, font notamment valoir que la loi contestée entraîne des modifications du processus électoral alors que ce dernier est déjà en cours.
Enfin adoptés par l’Assemblée, les amendements du Code électoral n’en continuent pas moins de susciter le débat. Plusieurs candidats bien placés dans les sondages risquent d’être exclus des scrutins législatifs et présidentiel de l’automne… même si le texte reste soumis à interprétation, et pourrait aussi être rejeté pour inconstitutionnalité.
Reconverti dans l’humanitaire, l’ex-patron de Nessma TV est candidat à la présidentielle de novembre et s’apprête à créer son propre parti pour participer aux législatives. Entretien avec un trublion de la classe politique qui a le vent en poupe.
La sortie en kiosques ce dimanche du numéro 3049 de Jeune Afrique a déchaîné les passions à Tunis, entre rumeurs de censure, intox et fausses citations. En cause : une longue interview annoncée en couverture de Nabil Karoui, candidat indépendant en tête du dernier sondage Sigma Conseil pour l’élection présidentielle de novembre.
Dans de nombreux pays africains, les élites politiques traditionnelles sont contestées et de nouveaux personnages, souvent issus du monde de l’entreprise et du secteur privé, font leur apparition. Leur grand mérite est de secouer le cocotier mais est-ce forcément une bonne nouvelle ?
Selon un sondage du cabinet Sigma Conseil publié mercredi par le quotidien « Le Maghreb », les candidats indépendants Nabil Karoui et Kaïs Saïed arriveraient assez largement en tête du scrutin présidentiel du 10 novembre, confirmant le vent de « dégagisme » qui balaierait les formations politiques traditionnelles.
Depuis 2011, les études d’opinion font la pluie et le beau temps sur la scène politico-médiatique, devenant un élément clé du débat public. Mais leur fiabilité semble aujourd’hui sujette à caution.
Le patron de Nessma TV, Nabil Karoui, entend influer directement sur les élections municipales du 17 décembre en Tunisie à travers son pouvoir médiatique. Comment ?
La diffusion d’un enregistrement attribué à Nabil Karoui, fondateur d’une chaîne de télévision privée, dans lequel il planifie une campagne de dénigrement contre une ONG anti-corruption, fait scandale en Tunisie.
Évasion fiscale et blanchiment d’argent : c’est ce dont est accusé le groupe Nessma par l’ONG I Watch, selon une enquête mise en ligne sur son site le 10 juillet sous le titre : « Que cache la chaîne des frères Karoui ? ». Un rapport au vitriol auquel répond le fondateur de la chaîne, Nabil Karoui, en dénonçant une manœuvre politique.
Membre du bureau exécutif de Nidaa Tounes, l’ancien patron de Nessma TV dévoile les dessous d’une crise interne qui va bien au-delà d’un désaccord autour d’un remaniement du gouvernement.
Profitant d’un paysage audiovisuel éclaté et dérégulé, patrons de presse ou hommes d’affaires ne reculent plus devant le mélange des genres pour servir leurs propres ambitions. Enquête sur la télé qui rend fou.
Moins d’un an après sa victoire aux élections, le parti au pouvoir est le théâtre d’une impitoyable guerre de clans qui a tourné à l’avantage de Hafedh Caïd Essebsi, le fils du président, et abouti à la marginalisation de Mohsen Marzouk, secrétaire général du mouvement. Récit.
Le parti Nidaa Tounes (« l’Appel de la Tunisie ») est au bord de l’implosion, déchiré par la rivalité entre son secrétaire général, Mohsen Marzouk, et le fils du président, Hafedh Caïd Essebsi. La division de la première formation politique à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) remet profondément en cause les équilibres politiques du pays.
Longtemps déficitaire, la chaîne de télévision tunisienne Nessma a trouvé l’équilibre en 2014, avec un bénéfice de 900 000 euros. Une première en cinq ans.
Conseillers, collaborateurs ou proches, ils bénéficient d’un accès direct au palais de Carthage. Et joueront un rôle clé dans le dispositif du nouveau chef de l’État.
Le communiquant Nabil Karoui, qui n’en est plus à sa première polémique, commence à agacer dans les rangs du parti vainqueur de la présidentielle tunisienne.
À l’approche des scrutins législatif et présidentiel, prévus dans le courant de l’année, les états-majors des principales formations politiques tunisiennes affûtent leur stratégie… et comptent leurs sous.
Avec un dialogue national auquel n’adhère pas la troïka dirigeante, la sortie de crise politique en Tunisie est une nouvelle fois dans l’impasse. À ce stade, la seule solution qui émerge est celle d’une cohabitation au pouvoir entre Nida Tounès de Béji Caïd Essebsi et Ennahdha de Rached Ghannouchi.