Venus cultiver les terres irakiennes, ces agriculteurs marocains avaient été obligés de quitter le pays à cause de la guerre Iran-Irak, puis de l’invasion du Koweït par le troupes de Saddam Hussein.
Si le ministre marocain des Affaires étrangères et le secrétaire d’État américain ont échangé, ce 1er octobre, sur les différents volets du partenariat stratégique entre les deux pays, les discussions ont aussi porté sur des questions internationales, en particulier la guerre à Gaza et l’extension du conflit.
Si les médias officiels algériens accusent Israël d’avoir franchi une « ligne rouge » avec l’élimination du chef du Hezbollah, et si beaucoup de Tunisiens voient en lui un « martyr », la nouvelle de sa mort a provoqué des réactions très contrastées au sein du royaume.
Après des échanges informels entre les diplomates des deux pays en marge de la cérémonie du débarquement de Provence le 27 août dernier, le ministre des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita, vient de féliciter son homologue tunisien fraîchement nommé, Mohamed Ali Nafti. Signaux faibles d’un rapprochement à venir ?
PORTRAIT – Incarnation de la nouvelle doctrine diplomatique du royaume, Nasser Bourita est une des personnalités politiques les plus en vue au Maroc. Pourtant, après plus de sept années passées à la tête des Affaires étrangères, l’homme reste une énigme. « Jeune Afrique » a enquêté dans les couloirs du ministère.
Après la confusion engendrée par la visite à Pretoria de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, le ministre marocain des Affaires étrangères a rappelé les constantes de la position du Maroc dans ce conflit.
Selon des documents exclusifs auxquels Jeune Afrique a eu accès, la procédure d’expropriation de locaux appartenant à l’ambassade d’Algérie au Maroc remonte à au moins deux ans et était, jusqu’à récemment, menée à l’amiable dans le cadre d’un possible échange avec des biens situés à Alger.
Alors que les relations entre les deux voisins sont plus étroites que jamais, les exportations marocaines de fruits et légumes font l’objet d’attaques régulières de la part des agriculteurs ibériques. Une affaire qui prend des accents diplomatiques.
Annoncée fin 2023 par le roi, la décision marocaine de développer la façade atlantique du royaume et d’associer au projet les pays du Sahel s’impose chaque jour davantage comme une nouvelle priorité. Chaque manifestation de soutien venue de l’étranger est donc accueillie avec beaucoup d’enthousiasme à Rabat.
Très attendu sur la question du Sahara, le ministre français des Affaires étrangères s’est contenté, lors de sa venue à Rabat, de réitérer la position traditionnelle de Paris. En attendant – enfin ! – une visite du président Macron dans le royaume ?
En visite à Rabat, le ministre français des Affaires étrangères est chargé d’ouvrir un nouveau partenariat entre la France et le Maroc. Et de préparer une future visite officielle du président Macron, au cours de laquelle la question du Sahara pourrait à nouveau être abordée.
En embuscade alors que les relations entre les juntes militaires et Paris, mais aussi Alger, ne cessent de se détériorer, Rabat multiplie les initiatives afin de rafler la mise.
Le président français a confié à son ministre des Affaires étrangères la délicate mission d’améliorer les relations diplomatiques entre Paris et Rabat. La suite d’une série d’initiatives semblant témoigner d’une volonté de rapprochement.
Après des périodes de froid, la coopération entre Rabat et La Haye bat de nouveau son plein sur fond de gestion commune des questions migratoires. Une éclaircie entre les deux pays qui repose sur des questions de politique intérieure néerlandaise, mais également de géopolitique.
Avec la reconnaissance par le Panama de la souveraineté marocaine sur le Sahara, le Polisario et son parrain algérien perdent un de leurs soutiens traditionnels en Amérique latine.
Le choix de Stéphane Séjourné – jugé hostile au Maroc par Rabat – pour diriger la diplomatie française va-t-il enrayer le laborieux processus de réchauffement entre les deux pays ?
Marrakech a accueilli ce mercredi 20 décembre la 6e édition du Forum arabo-russe. Entre dialogue interétatique, positionnement géopolitique et coopération économique, Moscou cherche à établir dans la région Mena des liens aussi solides que durables. L’Algérie, elle, a boycotté l’événement.
Après l’Algérie, c’est au Maroc que le sous-secrétaire d’État adjoint américain s’est rendu afin de « mener des consultations sur la sécurité régionale ». Objectif : réaffirmer la position américaine sur le dossier du Sahara et pousser à un rapprochement entre Alger et Rabat.
En visite aux Émirats arabes unis, le roi du Maroc est accompagné d’une délégation à forte composante économique, imprimant une couleur très « business » à ce déplacement royal.
À Rabat, où des centaines de milliers de Marocains ont défilé en solidarité avec les Palestiniens, les autorités ont rappelé que la condamnation des violences ne peut être distinguée d’une réflexion sur les causes du conflit. Et que la politique israélienne reste la principale responsable de l’impasse actuelle.
En perte de vitesse depuis quelques années, l’ancien chef du gouvernement tente de reconquérir la base traditionnelle de l’électorat islamiste en liant le tremblement de terre à la corruption des mœurs… et à des péchés politiques collectifs.
À quelques semaines de la présentation devant le Conseil de sécurité du rapport annuel de l’ONU sur le Sahara, les récentes tournées de Staffan de Mistura et d’un diplomate américain dans la région sont interprétées comme une volonté de relancer le processus politique.
Arrivé lundi à Laâyoune pour ce qui constitue sa première visite dans la région, l’émissaire onusien pour le Sahara occidental s’est ensuite rendu à Dakhla. En octobre, le secrétaire général de l’ONU remettra son rapport sur la situation au Conseil de sécurité.
Entre une annonce de candidature avancée par la diplomatie sud-africaine et les dénégations de son homologue marocaine, le sommet des Brics commence sur un air de polémique.
Lors du discours qu’il a prononcé à l’occasion du 24e anniversaire de la fête du Trône, le roi Mohammed VI a prié pour un retour à la normale avec « le peuple frère algérien ». Et réaffirmé le soutien du Maroc à la Palestine.
Lors de sa première visite officielle dans le royaume, le président de la Knesset a estimé que son pays devrait suivre son « plus proche allié les États-Unis » sur ce sujet.
Connu pour croiser le fer régulièrement avec ses homologues algériens sur l’épineuse question du Sahara, le représentant permanent du Maroc à l’ONU n’en demeure pas moins un diplomate optimiste, rêvant d’un Maghreb uni, dont l’impact serait bénéfique sur le développement et la stabilité de toute l’Afrique.
À l’occasion de sa visite au Maroc, première étape d’une tournée sur le continent africain, le chef de la diplomatie ukrainienne a annoncé que son pays soutenait le plan d’autonomie marocain pour le Sahara.